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conseil constitutionnel

  • La bataille à laquelle on assiste

    … La décision (l’arrêt ou le « verdict » - comme on veut) du Conseil Constitutionnel (validation du départ à 64 ans de l’âge de la retraite) ne me surprend guère…

    Dans « cette affaire là » qui depuis plus de trois mois (ça a commencé à la mi janvier) agite le pays, le « corps social », en manifestations, grèves, débats, polémiques, etc. … Autour de la réforme des retraites, bien qu’estimant que les retraités (dont beaucoup d’entre eux actuellement ont bénéficié de dispositions leur ayant permis de cesser leur activité – pour certains- entre 55 et 60 ans et au plus tard à 60, 62 ans) « ont leur mot à dire »… Je ne me sens guère trop enclin à entrer dans les débats, dans les polémiques, à participer activement à des « agissements sur le terrain » (je ne me suis rendu qu’à une seule des douze grandes manifestations)…

    D’ailleurs, « d’une manière générale », depuis quelque temps, les débats et polémiques sur des « sujets sensibles » d’actualité, qui font pour l’essentiel le contenu de tout ce que l’on lit et voit sur les réseaux sociaux, dans l’espace public… Assez souvent il faut dire en des propos lapidaires, et « en grands han de heurts », ne m’incitent plus trop à « entrer dans la bataille » - du moins « pas dans la bataille  à laquelle on assiste et où ce sont les mêmes qui gagnent, les mêmes qui perdent, les mêmes qui sont « laissés sur le carreau »… Et avec … Les mêmes vociférants, en somme les mêmes « trublions et casseurs ou assimilés casseurs ou contestataires en godaces à 300 euro aux pieds, quasiment tous des « ôte toi de là que je m’y mette » ou des gens qui sont loin d’être vraiment des « oubliés du Système », ou des « miséreux des Misérables de Victor Hugo »…

    Comme précédemment je le disais « c’est la beauté du monde, ou plus précisément ce qui demeure encore de la beauté du monde - et qui résistera aux grands han de heurts - que je retiens, même s’il m’arrive de dénoncer tout ce que j’observe de la laideur, de la violence et de la dureté du monde »…

    À l’exception de « quelques personnages emblématiques et figures du Mal » j’ai « une grande compassion pour mes semblables, les humains, quel que soit le milieu social ou familial dont ils sont issus, d’où qu’ ils viennent, de quoi ils sont faits…

    Pour en revenir à ces 64 ans de l’âge de la retraite, je pense à mes deux jeunes voisins dans les Vosges, l’un âgé de 34 ans en 2023, l’autre de 45 ans en 2023, qui tous les deux, devront travailler jusqu’à 64 ans… Je pense aussi à celles et ceux – de ces âges là entre 30 et 45 ans – qui, arrivés à 64 ans, n’auront pas derrrière eux les 43 annuités de cotisations et devront donc encore travailler au-delà de 64 ans…

    Bien sûr, c’est vrai, il y a aujourd’hui en 2023, 30 000 centenaires en France, il y en aura 50 000 en 2040… Mais ce qui est vrai aussi – et dont on ne parle pas – ce sont les dizaines de milliers de futurs retraités qui mourront avant 70 ans, atteints de lourdes pathologies, de cancers et d’ Alzheimer…