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crasse

  • "Il faut le voir pour le croire!"

    Un ami Vosgien demeurant dans mon village, venu me rendre viste, dont le fils est entrepreneur de menuiserie – fabrication assemblage et pose de portes et fenêtres, et qui travaille dans la rénovation et mise aux normes de bâtiments collectifs de type HLM, m’a montré des photos qu’il a prises dans des appartements habités par des gens vivant d’aides sociales, de gens peu scrupuleux et négligeants qui déteriorent les lieux qu’ils occupent : « il faut le voir pour le croire » ! …

     

    Sur ces photos l’on voit des lits défaits sur lesquels s’entassent toutes sortes de choses hétéroclites, dans une saleté repoussante, des frigos qui « baillent » laissant entrevoir pêle mêle des denrées diverses, des assiettes emplies de restes, fourchette plantée dedans, des moquettes et des parquets parsemés de brûlures de cigarettes et de mégots, des déjections de chats ou de chiens, des rideaux déchirés, des murs et des cloisons couverts de graffitis, des tapisseries très abîmées, etc. … Sans compter de nombreuses dégradations de matériel, de robinets de lavabos, de douche, de mobilier, tout cela rendant les logements absolument invivables, dans une crasse accumulée partout… Oui je le redis « il faut le voir pour le croire » !

     

    Ce sont des logements en général d’HLM, à Saint Dié, à Épinal, et même aussi dans des petrites villes telles que Bruyères ou Rambervillers…

    Ces gens, de surcroît, assez souvent ne se lavent pas, les cheveux emplis de poux, de la crasse le long de bras très tatoués, de telle sorte que le contact rapproché « pose vraiment un problème » (puanteur insoutenable)… C’est ce qui ressort du témoignage de mon ami qui, du lundi au vendredi, travaille avec son fils à la pose de fenêtres et de portes dans ces HLM où il est amené à intervenir à l’intérieur d’appartements dégradés et donc, à se trouver en situation de proximité de ces gens aussi sales et négligents…

     

    C’est vrai que de nos jours, avec toutes ces populations de gens qui ne respectent plus rien, aussi négligents, le fait de percevoir des aides sociales et aussi (et surtout) de vivre de toutes sortes de trafics et d’« expédients » (dont le « commerce » de la drogue), auquel s’ajoute et se superpose tout ce qu’offre la société de consommation… Cela explique et montre bien l’état de la société actuelle dans toute sa violence, son caractère dégradé, ses excès, sa vulgarité…

     

    En somme, la société de consommation dans ses dérives et dans ses excès, dans sa gabegie, dans son outrance, où tout est mis en promotion, « offert » moyennant des paiements fractionnés ou autres facilités d’accès, contribue à la déliquescence du corps social en grande partie gangréné…

     

    Et – sans seulement réfléchir 2 minutes – devinez ce qui, en arrière plan de l’ « Œuvre », occupe et domine, telles les formes imprécises mais bien présentes d’un bout à l’autre du « tableau » : les milliardaires, les actionnaires, les défonceurs de peuples, les ravageurs de notre planète…

     

    Mais je le redis : tout ce qui demeure encore de la beauté du monde, si peu montré et si peu magnifié, n’abdiquera jamais devant la crasse, devant la vulgarité ; sera extrait du « tableau » par quelques uns d’entre nous qui auront résisté au « merdier » ambiant…