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extrême droite

  • Une question ...

    Aux 50,5 – ou 51 % - de « sondés » ayant déclaré qu’ils voteraient Marine Le Pen – ou Jordan Bardella – si dimanche prochain avait lieu le deuxième tour des élections présidentielles…

    N’oublions pas cependant, que le deuxième tour des élections présidentielles – sauf imprévu – aura lieu fin avril ou début mai 2027, et qu’il reste encore 3 ans avant d’y arriver au printemps 2027…

    Ça ne vous gêne pas qu’au Rassemblement National (ex Front National) on soit favorable à l’élection de Donald Trump en novembre 2024 aux États Unis d’Amérique ?

    Ça ne vous gêne pas qu’au parti de Marine Le Pen on ne se soit pas un opposant systématique voire un opposant résolu à Vladimir Poutine et de « concevoir » que les Ukrainiens perdent la guerre ou se voient dans l’obligation de négocier en leur défaveur ?

    Ça ne vous gêne pas de penser que l’Union Européenne, affaiblie par la victoire de la Russie de Vladimir Poutine sur l’Ukraine, risque de se trouver – pour ainsi dire - « sous la botte de Vladimir Poutine et d’un pouvoir russe renforcé » et, en conséquence, qu’en France et en Europe les gouvernements « penchant du côté de l’extrême droite » pourraient être « collaborationnistes » du pouvoir russe ? (Un pouvoir qui n’a rien de démocratique et qui élimine ses opposants en les faisant assassiner ou en les emprisonnant)…

    Si c’est dur – et même « très dur » - dans le « système actuel, pour les déclassés, les exclus, les discriminés, les « qui marchent pas dans les clous », les réprouvés, les désobéissants, les inassimilables, les zappés, les jamais pris, les « allez voir ailleurs »… Ça sera « encore plus dur » - « bien plus dur » encore, pour tous ces gens que je viens de citer (liste non exhaustive) sous Marine Le Pen ou sous Jordan Bardella et avec une majorité à l’Assemblée Nationale, de députés du Rassemblement National…

    Et même, dis-je, pour ceux et celles qui dans le système actuel, « marchent dans les clous » il y aura, en plus des « clous actuaux » (ou des lignes blanches délimitatives), dans le passage… Des barrières ou des chicanes pour « canaliser » les flux autorisés…

    Bon, si c’est « ça » que vous voulez, les 50,5 ou 51 % de sondés qui déclarez voter au deuxième tour des présidentielles pour Marine Le Pen… Alors « y’a plus rien à dire  d’autre que – pour moi et pour ceux et celles qui sont d’accord avec moi - « Ça s’ra pas ma France que cette France des pro trump pro poutine et pro nouvelles élites » !

     

     

  • "Ne jouons pas sur les mots" ...

    Le Rassemblement National en France ainsi que les partis du même genre même vision du monde et de la société dans les autres pays de l’Union Européenne qui ont des dénominations selon les pays où ils sont implantés, sont des partis d’extrême droite… « Ne jouons pas sur les mots », gens – souvent « d’ex-gauche » - qui refusent d’utiliser le terme d’extrême droite pour qualifier ces partis qui, à leurs yeux « ne mettent pas en danger la démocratie et les valeurs républicaines »…

    Car ce n’est qu’en apparence et en promesse (promesse de ce que les partis de droite classique, du centre et de gauche ne peuvent tenir ou dénaturent et pervertissent) que tous les partis d’extrême droite se déclarent par leurs représentants et candidats aux élections, «garants de la démocratie et des valeurs républicaines »…

     

    Du côté de ces partis, c’est « l’Ordre du monde renforcé » avec des Élites peu différentes des Élites actuelles que l’on voit discourir sur les plateaux de télévision et participer aux gouvernements, siéger à l’assemblée nationale, « faire la pluie et le beau temps » dans les domaines de la Culture, de l’Éducation, des ordres d’opinion , de ce qu’il faut penser, de ce qu’il faut croire, de qu’il convient d’être et de faire (tout cela dans un cadre ou dans une norme déterminée)…

     

    Du côté de ces partis, il n’y a rien à attendre de ce qu’ils annoncent en le promettant afin de « faire effet » et de remporter l’adhésion du plus grand nombre…

     

    Du côté de ces partis, les lobbies, les grands patrons, les grands propriétaires, les milliardaires, les actionaires privilégiés, l’argent et donc la finance seront encore plus dominants et décideurs et « maîtres de jeu »…

     

    Et surtout, mais cela ils ne l’évoquent point : les renégats, les marginaux, les déjantés, les pelés et les tondus qui ruent dans les brancards, les inclassables inassimilables, tout cela dans la liberté qu’ils ont encore aujourd’hui d’exister et de s’exprimer publiquement… Seront éliminés (du moins de parole dans l’espace public) ou relégués à l’arrière – arrière plan et « invisibilisés, crétinisés et même bastonnés s’ils osent lever les yeux au lieu de regarder leurs pieds…

     

    C’est « Ça » les partis du nom qu’ils portent : Rassemblement National en France et l’équivalent dans l’Union Européenne… Et « ne jouons pas sur les mots » ce sont bel et bien des partis d’extrême droite (« de droite dure ») si l’on veut vraiment jouer sur les mots…

     

    En conséquence, à chaque deuxième tour d’élection présidentielle ou législative, si je ne défends pas le parti ou le président en place – qu’il soit de la droite classique, du centre ou de la gauche – le bulletin que je mettrai dans l’urne sera celui par lequel je suis sûr et certain de ne pas être enfermé, éliminé, celui par lequel j’ai la certitude de pouvoir continuer à m’exprimer comme je le fais… En tant que penseur, poète, producteur d’écrits et de dessins (tout cela inclassable, anarchiste, déjanté, iconoclaste et de plusieurs « registres » différents)… Car je ne suis pas sûr du tout qu’avec un parti d’extrême droite au pouvoir je puisse exister – ou plus exactement « m’exister »…