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  • Contre la motion de censure du gouvernement de Michel Barnier

    N’étant pas du RN sans pour autant être « cent pour cent » NFP à cause de la confusion du NFP entre islamisme et islam… Et, étant donc « de Gauche » (mais n’adhérant pas à « certaines orientations » - ou « dérives »- de la Gauche)…

    J’espère que la motion de censure que vont voter le NFP et le RN ne recueillera pas les 287 voix requises pour fairer tomber le Gouvernement de Michel Barnier (je ne suis pas loin s’en faut « POUR » ce gouvernement)… MAIS… Mon sang se glace dans mes veines à la pensée du risque d’une « mise sous tutelle du FMI, de l’UE et de la Finance internationale   de la France »

    Si ce gouvernement tombe, et cela quel que soit ce qui va se passer politiquement en France dans les semaines et mois qui viennent…

    Certes, ce budget est à juste titre contesté… Mais ce qui nous serait imposé en « haut lieu » à nous Français dans notre vie quotidienne, serait bien plus dur, bien plus contraignant (imaginez les pensions de retraite réduites de moitié, ainsi que la plupart des salaires… Et bien d’autres conséquences impactant les entreprises, les commerces, l’artisanat, le marché des services, la santé publique, les hôpitaux, les écoles, enfin tous les domaines de l’activité) !

    Souvenez vous de l’Argentine, de la Grèce…

     

     

  • Crise de régime

    Selon Jean François Copé, Emmanuel Macron « devrait démissionner »…

    Or dans l’hypothèse d’une démission du Président de la République dans les semaines ou mois qui viennent – mettons avant avril 2025 – l’élection d’un nouveau Président de la République, ne pourrait être suivi d’élections législatives, puisque l’assemblée actuelle élue le 7 juillet 2024 après dissolution ne peut à nouveau être dissoute qu’un an après le 7 juillet 2024 c’est à dire au mieux au début de l’été 2025…

    En conséquence le président élu après la démission d’Emmanuel Macron, devrait « faire avec l’assemblée existante » et donc devrait nommer un Gouvernement dans les mêmes conditions que celles de l’été 2024, d’une assemblée sans majorité composée de trois blocs inconciliables…

     

     

    Et en été 2025 il n’est pas sûr qu’à l’assemblée élue en 2024, alors de nouveau dissoute, succède une assemblée avec une nette majorité – même si le nombre de députés du RN serait de l’ordre de 180 ou 190 élus au lieu de 145…

     

    Les différences entre les trois principaux blocs : gauche, Centre Droite traditionelle et Rassemblement National, sont trop importantes pour qu’une coalition puisse se faire entre deux des trois blocs… (Comme cela peut être le cas dans d’autres pays européens où se forment des coalitions « tenables »)…

     

    Dans l’esprit et dans le fonctionnement de la 5ème République, un gouvernement (l’exécutif) ne peut avoir autorité et pouvoir que s’il peut s’appuyer sur une majorité à l’assemblée nationale (donc avec plus de 287 députés sur 577) ou, à la limite s’il n’a pas cette majorité de 287 députés, du moins en s’appuyant sur une coalition (laquelle coalition constituant une majorité composite)…

     

    Qu’en sera-t-il, de la nouvelle assemblée élue un peu plus d’un an après celle de 2024 ? Aura-t-elle cette fois, une majorité de 287 ?

    Les « blocs » eux-mêmes sont divisés (mais pas le RN)… Donc le bloc de gauche (avec LFI, le PS, les Ecologistes) est trop disparate pour que sorte de ce bloc de gauche, un possible 1er ministre « de gauche » qui, nommé par le Président, serait très vite renversé par une motion de censure déposée par les députés des deux autres blocs… (Et de surcroît ne faisant guère l’unanimité dans son camp)…

    Le bloc du RN celui là homogène, uni, ou avec des différences entre les uns et les autres, peu importantes, pourrait alors produire un 1er ministre RN qui, nommé par le Président, serait lui aussi renversé par une motion de censure déposée par les députés des deux autres blocs… À moins que ce 1er ministre RN puisse s’appuyer sur une coalition avec des LR et des « anciens macronistes » - ce qui est « difficile »… (Reste à savoir si une telle coalition d’opportunité et d’intérêts plus ou moins communs, pourrait être de 287 députés)…

     

    Nous sommes bel et bien depuis juillet 2024, en France, sous la 5ème République dans une « crise de régime » quasi sans issue… Néanmoins il faut bien que la « boutique puisse fonctionner » au quotidien, pour « les affaires courantes », l’attribution des budgets, les institutions, la justice, l’école, l’armée, la police, etc. … Et que puissent être attribués pour la gestion du budget de la France, des prêts qui perpétuent la dette et permettent des dépenses nécéssaires (paiement des fonctionnaires, des pensions de retraite entre autres)…

     

    Lorsqu’une personne majeure (adulte) se trouve dans l’incapacité intellectuelle, dans une dépendance manifeste et ne peut en conséquence « se gérer et se gouverner par elle-même », cette personne ainsi diminuée et en capacité de se gérer, est « mise sous tutelle » par une décision de Justice…

    Il en est de même pour un pays, un état, une nation, qui est par nécessité en relation d’économie de marché avec les autres pays voisins et autres pays du monde. C’est alors que peut intervenir comme ce fut le cas pour la Grèce en 2008, de par une instance de gouvernance telle que l’Union Européenne, ou encore le FMI puissance financière et économique détenant les « clés du Pouvoir », une « mise sous tutelle » (qui peut cependant n’être que partielle) d’un état « déficient ou en difficulté »…

     

    Il est évident, dans l’ordre du monde tel qu’il est de nos jours – financiarisé et « orchestré » par les dominants, les décideurs et leurs assemblées d’actionnaires – que la « mise sous tutelle d’un pays » ne peut être que bien plus dure, bien plus contraignante, que celle de l’autorité en place et gouvernante d’un pays…

     

    Mais il y a cependant une réalité qui déjà existe depuis une trentaine d’années : un pays, qu’il soit doté d’un Gouvernement et d’institutions et de régime politique stable, ou qu’il soit sous tutelle par incapacité à se gérer… De toute manière dans l’Ordre du monde tel qu’il est, n’est plus comme cela a pu être jadis le cas par le passé – avant la fin du 20ème siècle – « totalement libre et indépendant et pouvant s’auto-suffire »… Dans le meilleur des cas doté d’un gouvernement « ferme » avec des institutions, une constitution, un grand pouvoir décisionnel en ce qui concerne ses propres affaires, sa population…

    Parce que ce sont les dominants et les décideurs et les organismes financiers et leurs actionnaires qui, d’une certaine manière exercent un pouvoir « sans réelle grande différence » avec une « mise sous tutelle »…

     

    Aussi, les « blocs » de gauche et du RN – et aussi du Centre et de la Droite et des modérés – quelle que soit leur prétention, leur programme, leur aspiration aussi déterminée se réclamant d’être pour le citoyen (pouvoir d’achat, santé, hôpitaux, écoles, police, armée…) à vouloir être libre, indépendant, non soumis à la finance et à des décisions d’instances européennes et internationales… « Peuvent dire et affirmer ou promettre tout ce qu’ils veulent » ils ne changeront rien à l’Ordre du Monde tel qu’il est…

    Ordre du monde il faut dire « en grande partie soutenu bon gré mal gré, par des centaines de millions voire des milliards d’humains de toutes conditions » (mode de vie consumériste exige, ainsi que tendances et opinions, culture de l’individualisme et de l’apparence)…

     

     

  • Menace d'une motion de censure du Gouvernement

    Si les partis du Nouveau Front Populaire, avec le Rassemblement National, votent une motion de censure, faisant ainsi tomber le Gouvernement de Michel Barnier ; la « pierre d’achoppement » étant celle du budget 2025 présenté dernièrement – avec toutes ses restrictions- (L’on peut très bien et très justement comprendre, en tant qu’électeur du NFP ou électeur du RN, et d’une manière générale pour beaucoup de nos concitoyens notamment « aux difficiles fins de mois », que ce budget présenté soit « injuste »)…

     

    Les uns et les autres, et en particulier le « commun des mortels » dans notre pays, la France, prennent-ils en compte la mesure, les conséquences qu’entraînerait le vote d’une motion de censure recueillant largement plus de la moitié des votes des députés de l’Assemblée Nationale ?

     

    Ce budget, « à vrai ditre », impacte qui, dans son quotidien de vie ?

    Certainement, oui, les plus démunis – encore que… Avec les prestations sociales telles qu’elles existent en France, elles font de nos concitoyens démunis, des démunis « un peu moins pauvres » – question sécurité alimentaire notamment- que dans bien de pays du monde où n’existe aucun système d’aide sociale…

    Ce budget, oui, impacte des millions de Français dont les revenus sont inférieurs au « salaire médian » évalué en 2024 à environ 2000 euro net par mois…

    Ce budget, oui, « ferait un peu mal » aux 7,5 % les plus  riches  de notre pays, qui déplorent de « devoir payer pour la plèbe » - selon leur point de vue…

    Ce budget, en fait, fait surtout mal, oui, à l’école, à l’hôpital, aux collectivités qui financent et gèrent des services dont les gens ont besoin au quotidien…

    Ce budget, en 2025, va-t-il contribuer pour autant à une baisse en quantité, de produits de consommation dans les grandes surfaces commerciales, et donc, à ce que les gens réduisent leurs dépenses « courantes » ?

     

    L’Assemblée Nationale actuelle ne peut dans les prochaines semaines, être dissoute par le Président de la République…

    Un autre Gouvernement en remplacement de celui de Michel Barnier, peut être constitué…

    Il ne contribuera pas à « changer la donne » notamment dans le sens de « moins de restriction budgétaire » et de « plus supportable pour des millions de Français » ; il ne contribuera pas à faire baisser la note attribuée par les agences de notation pour l’attribution d’emprunts (encore des milliards de dette et avec un taux plus élevé et des intérêts en augmentation)…

    La France emprunte aujourd’hui à des taux supérieurs à ceux de la Grèce…

     

    La perspective la plus sombre – et qui d’ailleurs est « assez probable » - c’est que la France, en « crise de régime » tombe sous la dépendance du FMI comme ce fut le cas pour la Grèce après 2008, sous la dépendance de la finance de l’Union Européenne, avec des restrictions imposées, bien plus sévères que celles du Gouvernement de Michel Barnier…

    Ces restrictions, cette fois, ayant bien plus d’impact désastreux dans la vie quotidienne de millions de Français :

    Des pensions de retraite réduites de moitié, ainsi que la plupart des salaires du secteur public et privé, réduits de moitié sinon davantage…

    Alors… « Exit » les croisières en Méditerranée, les caddies archi pleins à la sortie des grandes enseignes commerciales, les séjours coûteux de vacances en restaurants, loisirs, hébergements, locations ; les « grosses bagnoles », les beaux aménagements dans et autour des maisons, les livrets A pleins, enfin tout ce niveau de vie auquel nous sommes habitués et dépendants…

     

    À bien réfléchir – et en dépit de toutes les critiques justifiées et de tout ce qu’il y a à déplorer, à trouver injuste au sujet de ce budget – en tant que député LFI, PS, Ecologiste ou RN – si j’étais - « je ne voterai pas la motion de censure » …

    Parce que… Entre « bouffer de la vache de réforme » et « bouffer un infect rata de rutabagas » il y a quand même une différence !

     

    Cela dit, les multi milliardaires, les dominants et les décideurs les plus puissants, qui « font le monde et les marchés »… « Ils s’en foutent complètement des Gouvernements, des partis, des états, des pays, de la manière dont sont gérés les budgets, de la dette colossale accumulée par beaucoup de pays ! Quoiqu’il arrive, dans quel sens que ce soit, les multi milliardaires continueront à gagner encore plus d’une année à l’autre » !