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  • Les yeux, les oreilles, les dents

    En ce qui concerne les aides auditives, les prothèses et soins dentaires, les lunettes pour une meilleure vue…

    Indépendamment du fait que pour les oreilles, pour les yeux et pour les dents, on est plus ou moins bien remboursé par les mutuelles…

    Des trois, à mon sens, c’est peut-être – pour des personnes de plus de 70 ans voire 80-

    les prothèses et soins dentaires coûteux qui « seraient un peu moins essentiels »… « Je m’explique » :

    Quand tu as 30 ans et de mauvaises dents, autant qu’il t’es possible en fonction de ton budget, « fais pour le mieux » parce que c’est à 30 ans que tu « croques mieux la vie » (notamment au restaurant avec des copains, des amis, de la famille, une belle entrecôte de premier choix)…

    En revanche, à 70 ans, à 80 ans, pour le temps qui te reste à vivre, à quoi bon investir pour un meilleur coefficient masticatoire, dépenser une fortune pour de belles dents ?

    Alors que tu peux très bien sourire et surtout rire sans montrer tes dents, et qu’au restaurant tu t’arranges lorsque t’es avec des amis, de la famille et en particulier un couple de jeunes (ton petit-fils et sa compagne), à ne prendre dans le menu ou la carte, que des plats ne nécéssitant guère de se livrer à un gros effort de mastication (cela afin de ne pas faire indéfiniment attendre les autres qui eux, ont un coefficient masticatoire largement supérieur à 50 % et engloutissent très vite)…

     

    À noter que si tu as un coefficient masticatoire largement inférieur à 50 %, et que tu te trouves au restaurant avec des amis, de la famille et en particulier avec ton petit-fils et sa compagne tous deux ayant toutes leurs dents et absorbant très vite, si tu es âgé de 70 ou 80 ans et que tu n’a pas estimé nécessaire de te faire refaire une belle dentition pour le temps qui te reste à vivre, et qu’au menu tu choisis un plat ne demandant pas d’effort de mastication afin d’éviter de faire attendre les autres… Alors tu es le « grand altruiste » que tu n’es pas lorsque tu laisses sonner le téléphone au moment où tu es cul vissé le bec dans la gamelle à midi et quart, ou occupé à quelque chose qui exige attention et concentration au moment où survient chez toi un visiteur impromtu, que tu rechignes tant soit peu à accueillir…