… Ce qui s’est passé à Annecy dans un jardin d’enfants ce jeudi 8 juin au matin, mobilise très largement les médias – presse télévision réseaux sociaux – en bulletins d’information, production de reportages, commentaires etc. … Cela est tout à fait justifié étant donné le caractère absolument monstrueux, horrible, effrayant, de l’attentat commis par ce réfugié Syrien contre des enfants très jeunes et accompagnants, cinq victimes dont trois « entre la vie et la mort »…
En revanche en ce qui concerne des enfants de prisonniers djihadistes détenus dans des camps syriens, irakiens et kurdes, que la France hésite à faire revenir ; en ce qui concerne des enfants victimes de guerres, bombardements en Syrie, Yemen, bande de Gaza … Ou d’enfants périssant en mer lors de naufrages de bateaux de réfugiés… Ou encore de réfugiés du Moyen Orient, d’Afrique et d’Afghanistan que l’on « installe » dans des camps et des centres d’accueil en Europe, en France, dans de déplorables conditions, et que souvent, les populations locales proches de ces centres d’accueil voient d’un « mauvais œil » ces réfugiés considérés « suspects » voire indésirables… Alors là, les médias s’emparent « en boucle » de reportages, de commentaires, d’informations, de ces « affaires là », ce qui a pour résultat de « faire larmoyer un certain nombre de bonnes âmes », tout à fait hypocritement d’ailleurs puisque ces drames en mer où disparaissent des enfants, puisque ces enfants victimes de bombardements en Syrie, Yemen, Bande de Gaza… Ne touchent personne parmi ces « bonnes âmes compatissantes » de leurs proches, de leurs enfants…
Ce réfugié Syrien auteur de l’attentat commis contre des enfants à Annecy, avait obtenu un statut de réfugié demandeur d’asile, en Suède, en Italie et en Suisse ; mais pas en France où cependant il circulait librement à Annecy…
Si l’état Français n’a pas accordé le droit d’asile à ce Syrien, c’est bien qu’il y a une raison…
Je ne « souscris guère » aux critiques de la Commission et Cour Européenne et des Droits de l’Homme et de la Justice, qui stigmatise la France accusée de « manquer à ses devoirs » en matière d’accueil de réfugiés…
Ce réfugié Syrien est un Chrétien de Syrie ; rappelons que les chrétiens de Syrie soutiennent Bachar Al Hassad censé selon eux, les « protéger » des terroristes dont quelques uns de ces terroristes sont des islamistes du djihad…
Je n’ai donc aucune compassion pour les Chrétiens de Syrie approuvant la politique de répression du dictateur Syrien , pas plus d’ailleurs que je n’ai de compassion pour des islamistes du djihad soit-disant repentis… Le droit d’asile pour ces gens là, est une véritable prise de risque pour les pays européens…
Donc pas de droit d’asile, pas d’accueil et cela quelque soit la situation dramatique et particulière dans la quelle peut se trouver une personne, homme, femme, enfant, adolescent, venue d’Afghanistan, de Syrie, de Lybie, du Soudan, du Tchad, du Mali, du Ghana, d’un pays d’Afrique de la zone sahélienne…
« La mort dans l’âme » oui peut-être et même très certainement… À la pensée du sort qui attend ces gens là s’ils ne partent pas de chez eux où leur vie est danger… Mais aussi, à la pensée du risque encouru en les accueillant chez nous, comment accorder confiance ? Comment ne pas avoir peur à la vue d’un « basané cheveux coupés ras petite barbe coiffé d’un bandana » entre autres gens d’apparence « louche » ?
Cet événement aussi tragique et affreux, survenu à Annecy dans un jardin d’enfants, où trois de ces enfants et deux autres personnes ont été poignardés par ce réfugié Syrien « Chrétien de Syrie »… Ne va pas « arranger les choses » question accueil des migrants et statut de réfugié (question ultra sensible depuis déjà plus de dix ans) …
Dans l’état du monde actuel, de la société, en France, en Europe notamment, dans ce qui impacte l’opinion publique lors de drames épouvantables, de violences, de brutalités, d’assassinats… Il y a une « différence » - de fait et comme ancrée dans les mœurs – entre :
-d’une part si ce drame, si cet attentat nous touche de près ou risque de nous toucher de près à tout moment…
-Et d’autre part si ce drame, si cet attentat a eu lieu à des milliers de kilomètres de chez nous dans un pays où l’on ne se rendra jamais, ou ne nous atteint pas dans l’environnement proche (familial, de relation) où nous nous trouvons…
Autrement dit, un gosse mort de froid jeté dans la méditerranée par sa mère serrée entre cinquante personnes entassées dans une barque au large de la Sicile ; un autre gosse tué dans un bombardement en Syrie… On pleure, on déplore, ça fait mal, les médias relayent en boucle, les bonnes âmes compatissantes en font des leçons de morale et d’humanité… Mais ça ne nous touche pas de près !…
Tandis que des gosses poignardés dans un jardin d’enfant par un réfugié Syrien, ça nous touche de près et ça nous rend encore plus suspicieux, plus inquiets, et nous incite plutôt à ne pas accueillir quelqu’un dont on n’est pas sûr…