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  • De plus en plus de souvenirs année après année

    Pour autant que la mémoire – l’ensemble des souvenirs qui nous viennent- puisse être comparée à un espace, lorsque quarante ou cinquante ans de notre vie ont passé, les souvenirs, tout ce que nous avons vécu et qui surgit – et resurgit – en tel moment de notre présent, occupe un espace de plus en plus grand…

    Mais tout ne surgit jamais en même temps, seulement des séquences, comme des passages d’un très long film de cinéma…

    Pourquoi cette séquence là à tel moment, tel jour, et surgi pourquoi et comment ?

     

    Il est certain qu’au bout de la dernière heure de notre vie, la plus grande partie de tout ce qui a été vécu, tous ces souvenirs qui n’ont ni surgi ni resurgi, depuis déjà peut-être plusieurs années, tout cela n’est pas présent à l’heure du bout, et qu’ainsi nous partons sans avoir « revu » tel ou tel visage qui a pourtant tant compté durant une partie de notre vie, voire même que l’on pourrait voir encore parce qu’il est celui d’une personne vivante mais dont l’image de ce visage ne nous vient pas…

     

    Imaginons notre planète, la Terre, un être vivant âgé de 4,5 milliards d’années…

    Il vient à la Terre telle qu’elle est aujourd’hui en son présent, le souvenir de son Hadéen, de son Archéen…

    Avec sa mémoire contenant tout ce que fut chaque être vivant qu’elle a connu depuis l’apparition de la vie, dont elle se souvient ; et depuis sept millions d’années, le souvenir qu’elle a de chaque australopithèque, de chaque Erectus, de chaque Néandertalien de chaque Sapiens… Des milliards de visages de toutes les espèces humaines qui se sont succédées, aujourd’hui tous disparus, des milliards d’histoires vécues par chaque être vivant, auxquels vont s’ajouter dans cent ans les huit milliards de visages et d’histoires des humains aujourd’hui âgés de 0 à 100/110 ans ; ainsi que les vies de milliards et de milliards de mouches, de hannetons, de cochons, de poulets, d’oiseaux, de poissons, de vers de terre, de cloportes…

     

    Imaginons le cosmos, être vivant âgé de 13,7 milliards d’années, avec tous ses souvenirs…

     

     

  • Le souvenir de ce qui fut ...

    … Rien de ce qui a été vécu, rien de ce qui a été vrai et s’est passé, rien de ce qui a un temps uni des personnes se fréquentant, en de mêmes aspirations, en de mêmes rêves, en de mêmes projets lors de rencontres et d’échanges… Ne peut et ne pourra être effacé…

     

    Tout ce que l’on peut se dire des torts de l’ un ou de l’autre, de ce qui a brisé une relation et nous a soudain éloigné de l’autre, ne peut effacer ce qui fut et nous a un temps lié…

     

    Il ne demeure – pour l’un comme pour l’autre - que la croyance d’avoir effacé…

     

  • Disparus

    Disparus

    Non pas parce que vous êtes morts

    Mais parce que depuis la dernière fois

    Que nous nous sommes vus

    Dans le réel ou dans le virtuel

    Vous ne m’avez plus donné de nouvelles

    Ou vous m’avez exclu

    Ou oublié

    Rares sont les jours

    Où le souvenir de vous

    Ne surgit

    Me rappelant ce qui fut

    Toujours présent

    Jusqu’à la fin de mes jours

     

    Et des disparus

    Morts regrettés

    Sont ceux et celles en mon Panthéon

    Auquels je dédie ma verve

    Et mes ivresses

     

    Et des disparus

    Morts irregrettés ou encore vivants

    En la place pavée de mes mots fâcheux

    Où je les garde en mémoire

    Je les laisse se prendre leurs pieds dans mes fientes

     

    Et depuis l’enfer où de leur vivant ils m’ont précipité

    Je les emmerderai au-delà de la fin de mes jours