… En règle générale, dans la plupart des associations de personnes (loi 1901) en France (l’on en compte actuellement environ 1,3 million réparties dans les communes de plus de 1000 habitants)… Qui proposent toutes sortes d’activités – sportives, intellectuelles, ateliers divers… Et fonctionnant avec des bénévoles… Il est un fait « assez patent », commun à toutes ces associations : c’est celui, dirais-je, d’une « sacralisation » des vacances scolaires…
En effet, lors de chaque période dans l’année scolaire, de deux semaines de vacances – d’automne, de Noël, d’hiver, de printemps (sans compter les vacances d’été de près de deux mois)… Bon nombre d’ateliers d’activités sont interrompus, parce que les participants et les organisateurs – souvent âgés de plus de 60 ans – ont des petits enfants en âge scolaire venus chez papy et mamy avec papa et maman qui habitent en région parisienne ou ailleurs, parfois à 1000 km…
Bon, ça, c’est la réalité la plus « normative » on va dire… (la plus répandue)…
Mais il y en a une autre, de réalité : tout le monde n’a pas forcément des petits enfants en âge scolaire, certains, d’ailleurs, n’ont pas de petits enfants – ou en ont mais ne les voient jamais ni leurs parents (qui n’habitent pas forcément à 1000 km)…
Résultat : à quatre reprises durant deux semaines à chaque fois de septembre à juin, et durant deux mois d’été, plus d’activités, plus d’ateliers, et, du coup, un certain nombre de personnes sans petits enfants en âge scolaire doivent attendre la rentrée dans les classes pour profiter des activités de l’association…
Bien sûr, les associations étant animées par des bénévoles, indéniablement, cela fait du repos pour les animateurs… Mais « il faut dire que les vacances scolaires reviennent souvent » et de surcroît selon les académies et régions de France, ne sont pas aux mêmes dates sauf celles de Noël Nouvel An…