… L’enfer des temps de guerre, les jours et les saisons qui passent avec leurs entr’actes d’enfer, traversant l’histoire du monde et des hommes…
Le dérisoire envol des étoiles montantes, la chute des gloires, les fractures de la vie…
Le pourquoi des enfants dont l’innocence est blessée, heurtée de tout ce qui la meurtrit et la contraint à disparaître…
Les prières muettes, les silences et les indifférences…
Toutes les rues où la vie court emplie de cris, de haines, d’étalages de tout ce qui se montre, s’existe, se vend et s’achète, s’échange ou se vole…
Sont des traces que laissent sur les pistes pierreuses et creusées d’ornières d’un désert infini, ces petites créatures parmi tant d’autres que sont les hommes et les femmes d’ici et d’ailleurs, toutes d’une seule et unique fois mais aussi d’une « éternité provisoire »…
Le paysage n’est pas, cependant, un désert absolu…
Les arbres, les fleurs, l’eau claire du puits ou du ruisseau ou de la source, l’homme ou la femme qui t’accueille… Ne sont pas que des rêves…