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Un été 2024

De Jacques Lamagnère, ce texte daté du 28 juin 2024, sur sa page Facebook, que je partage et dont je reproduis, suivi de mon propos, le texte :

 

« Les grandes vacances approchent et les transhumances vont démarrer. l'Algérie, la Tunisie et le Maroc vont avoir le plaisir du retour annuel de ceux que l'on désigne affectueusement par le mot "blédards" (promis ce n'est pas raciste, ils se désignent comme ça entre eux. Ce sont un peu leurs beaufs). Ils sont en général assez peu appréciés au pays où ils ont tendance à flamber et à se comporter en terrain conquis).Nos blédards de souche à nous vont revenir s'agglutiner sur les plages et payer le kilo d'abricots 8€ à la supérette du camping avant de prendre l'apéro. Mais bon, après 11 mois de sacrifices ça vaut la peine. Tout cela se fera RN ou pas RN et la dissolution se dissoudra au son du claquement des tongs sur la route de la plage.

Très vite les rayons rentrée des classes vont se garnir et Cnews et BFM nous promettront une rentrée sociale bouillante. Emmanuel sera-t-il toujours à la barre ? Aurons nous des Waffen SS devant nos fenêtres ? A voir.

Bref, la guerre civile en juillet-août, je n’y crois pas trop. Les révoltés insouis des centres villes bourgeois ont besoin de vacances et se sont épuisés à obtenir les dérogations pour éviter le collège du quartier à leur prgéniture. Leurs alliés sont au bled et ont d’autres chats à fouetter. Ceux qui ne partent pas en vacances et ayant voté RN, on est donc tranquilles. »

 

40 % - paraît-il – des Français « ne partiront pas en vacances en cet été 2024 »… Mais, tout de même, les autres 60 % représentent bien – compte tenu des « très âgés en EHPAD et des personnes lourdement handicapées ou en traitement médical longue durée – environ trente millions de personnes (hommes, femmes et enfants, en famille, en couple, et hommes et femmes vivant seuls)… Soit la totalité ou presque de la population française en 1868 sour Napoléon III – 33 millions à l’époque…

C’est dire – et je le dis – que, pour trente millions de Français, si le pouvoir d’achat est, comme il est dit, répété, martelé, « une préoccupation »… Il n’en demeure pas moins que ces mêmes trente millions de Français en vacances en juillet août 2024, vont payer des journées de campings 3 ou 4 étoiles « sur la côte » (Atlantique ou Méditérranéenne) 30 euro, le pain bagnat 7 euro, le kilog de cerises 10 euro, la nuitée en chambre d’hôtes 70 euro ( en hôtel 90 ou 110)… etc. …

Et les INOUI et les OUIGO vont être bien remplis, les péages d’autoroutes VINCI vont voir passer des milliers de voitures par jour, et dans les stations d’ essence, les aires de parking avec boutiques et restauration, vont saturer…

L’on imagine le budget pour 2 semaines de vacances, d’une famille de 2 adultes et de trois enfants, en camping – tente familiale ou mobilhome – tout compris hébergement, nourriture, loisirs ( le toro piscine du coin), essence et frais imprévus… En supposant que le revenu d’ un couple, par mois, serait de 4000 euro soit 2000 chacun plus les allocations…

Bon, peut-être pas de « Waffen SS » devant nos fenêtres ou au bout de la plage avec toutous féroces… Mais des caméras partout en plus grand nombre, de la « flicaille » bien quadrillante « là où il faut » - et bien dissuasive à la voir équipée… Ça, oui, bien renforcé par rapport à ce qu’ on voyait l’ an passé en 2023…

 

La « guerre civile » en fait, en juillet août ou en automne ou en hiver prochain dans notre pays… Se traduira très vraisemblablement par davantage de repli sur soi et sur ses convictions personnelles, sa méfiance à l’égard de son voisin et de ses connaissances, davantage de suspicion et d’à-prioris et d’hésitation à exprimer ce que l’on pense, à pas mal de friture, de violence verbale sur les réseaux sociaux, au « coup bas en douce » porté à quelqu’un que l’on n’apprécie guère dans son entourage, à toutes sortes d’ agressions indirectes, de médisances, de zappements par indifférence intentionnelle caractérisée, de silences qui en disent plus long que d’ invectives en 2 pages de facebook… Tout ça plus qu’en combats de rue…

 

 

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