… Cueillir des fleurs, mettre des oiseaux en cage… L’ humain fait ça ! Et le chat, lui, quand il « cueille » une souris, il la « tapototote » de sa patte griffue, il l’estourbit… Mais ça, c’est « la nature qui ne fait pas dans la dentelle… Dans toute sa réalité, dans toute sa beauté… Mais la beauté n’ a pas de « morale », n’ a pas de « canons » ou de « modèles »… Elle n’ a pas attendu l’ Homme pour exister… Et quand l ‘Homme a défini la beauté en y introduisant l’ idée qu’il se fait de la beauté, quand il l’ a exprimée à sa manière par ses réalisations artistiques, la beauté s’ est toujours faite sans toi ni moi en particulier quoi tu aies fait, quoi que j’ aie fait… La beauté étant « l’ affaire » non pas d’ un en particulier aussi évidente qu’ elle soit, mais l’« affaire » de ceux et de celles qui ont placé dans le « puzzle » infini de la beauté, une pièce, une seule, de l ‘immense « puzzle » de la beauté…
… L’avenir n’est rien d’autre qu’une projection dans un futur inconnu, d’ une vie, d’ un monde, de modes de vie, d’ une culture, d’ une « modernité », d’ une géographie, d’ une Histoire, de politiques et d’ économies, et avec des gouvernements, des codes, des lois… À partir d’ un présent dont nous connaissons l’ apparence qu’a ce présent, mais dont nous méconnaissons ce dont ce présent est fait de l’ intérieur…
Il y a néanmoins en nous, cette capacité à imaginer le monde de demain, diversement présente cependant en chacun de nous… Mais l’ imagination demeure dépendante de ce qui a été dans un passé bien plus imparfaitement traduit ou interprété, bien plus « arrangé » selon les différentes « lectures » faites du passé, que ce qu’ il a, ce passé, vraiment été…