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  • Les affaires courantes en face de la gravité de la situation internationale

    L’heure présente est si grave, si chargée d’une actualité aussi brutale que nouvelle – quoiqu’ayant été prévisible et s’étant faite jour après jour depuis déjà pas mal d’années… Que ce qui se passe par exemple à la chambre des députés au Palais Bourbon, en faits divers « montés en épingle » dans nos cités, dans nos bourgs ; que ce qui survient comme événements petits et grands dans nos vies au quotidien… Que ce qui défile dans la page actualités de Facebook, que ce dont nous nous entretenons conversant devisant polémiquant entre voisins, connaissances, activités associatives… N’ a plus en ces jours d’observance de l’actualité du monde, l’heur de faire l’objet de quelque relation écrite et ou imagée, telle une sorte de « journal du bord » dès lors que l’on se hisse tant soit peu à un niveau d’expression-publication autre que celui d’un « scoop du jour » ou d’une « story » ou d’une ou deux lignes à tel ou tel sujet d’une importance « secondaire »…

    Ainsi les « patates - salades » et « patin et couffin », tout ce qui relève du lot commun de la banalité, qui alimente les réseaux sociaux, les conversations entre amis et connaissances, ou même pourquoi pas si cela se trouve de « petits monuments de littérature » aussi pertinents et ou emblématiques qu’ils soient, perçus comme tels… « Ne font point le poids » en face d’une actualité dans laquelle se joue en quelque sorte l’avenir du monde dans les prochaines années , le rapport entre grandes puissances dominantes, pays, états et « blocs géo-politiques » et des conséquences qui vont s’ensuivre en matière de relations difficiles, tendues et en compétition, et prêtes, ces grandes puissances, à se combattre par les armes en dernière extrémité…

    C’est même à se demander dans quelle mesure il peut être opportun, utile, pertinent, « intéréssant » si l’on veut… De continuer à se produire, à « ramener sa science » alors que des professionnels de l’information autrement outillés et dotés de moyens pour transmettre la dite information sont présents sur les terrains de l’actualité… (Quoiqu’en matière de travail journalistique et de qualité et d’exactitude de l’information il y aurait beaucoup à dire, notamment avec les lignes éditoriales imposées par des directions de rédaction soumises aux grands groupes de presse et d’audiovisuel)…

    Les journaux télévisés de 20h sur TF1 et sur France 2, depuis quelques jours je les trouve « assez nullards » en regard de la gravité de la situation internationale – pourparlers entre Trump et Poutine à Ryad, conflits en cours etc. …

    En effet le genre « embouteillage monstre sur une route des Alpes menant à une station de sport d’hiver », ou « un grand chef cuisinier qui gagne une étoile de plus »… Quel intérêt ?

    En revanche – si ça devait arriver - « une grenade lancée sur la terrasse de la villa Biarrote ou Niçoise d’un oligarque russe festoyant avec ses riches invités poutiniens en villégiature », je trouverais cela « intéréssant »…



  • Une parenthèse historique qui se ferme

    À les entendre, les Trump, Musk, Poutine… C’est nous, les Européens, qui sommes les « empêcheurs de tourner en rond » avec nos normes, nos règles pour les échanges et les traités, notre morale et nos principes de relation humaine, nos droits de l’Homme ; qui sommes les anti démocrates, les anti libertés, ceux qui refusent le dialogue, se barricadent dans leurs idéologies…

    À tel point que l’on en arrive à culpabiliser, à se poser la question du bien fondé de nos valeurs…

    À les entendre c’est eux qui ont raison, les « méchants » c’est pas eux mais nous…

    « Ils » ferment brutalement une parenthèse historique – de 1945 à 2024 – qui fut celle où le droit, où la négociation, primaient même imparfaitement certes…

    Ce qu’ils appellent de tous leurs vœux avec leur argent, leur arrogance, leur pouvoir d’influence, c’est que revienne comme aux temps les plus durs de l’Histoire, la loi du plus fort en l’absence de toute règle, de toute morale, de tout droit, de tout principe… C’est à dire les mains libres pour faire tout ce qu’ils veulent ! Que disparaîsse toute opposition à leur projet, sortir et nier de l’Histoire tout ce qui les gêne !…

    Dans leur projet les mots d’ordre sont les suivants :

    -Nettoyage ethnique de Gaza avec transformation de Gaza en « côte d’Azur » pour touristes

    -Plus de Cour Pénale Internationale

    -Arrêt définitif et total de toute aide humanitaire – subventions, assistance, organisations (ONG), d’aide au développement, partout dans le monde où cette aide était réalisée…

    -Attaques directes contre l’ordre établi, à l’intérieur même des USA et dans le reste du monde, avec intervention auprès des gouvernements et soutien aux partis politiques qui arrange leurs affaires et entre dans leur projet…

    Et pour la réalisation de leur projet, ils ont avec eux le soutien des plus grandes fortunes de la planète prospérant, ces grandes fortunes, sur les désordres, sur la déliquescence des sociétés, sur la misère dans laquelle vivent plus de deux milliards d’humains avec 1 ou 2 dollars par jour voire rien du tout, sur fond de peurs et d’angoisses entretenues par les médias à leur ordre dont ils sont propriétaires, sur la prédation des ressources humaines et naturelles…



    Soutenir tacitement ou « en toute soit-disant bonne conscience justifiée et coulant de source en soi » par intérêt personnel, individualiste, égoïste, pour sauvergarder à n’importe quel prix ce dont on profite même de peu… Un tel projet – sans forcément y adhérer pleinement mais en s’en accommodant bon gré mal gré – comme semblent s’y résoudre dans la fatalité et dans l’indifférence des millions de gens – chez nous en France notamment- ne mérite aucune considération… Parce que c’est lâche, veule, mesquin, cruel même sans en avoir l’air !

    Honte aux « pro Trump », aux « pro Poutine », aux « pro Musk » ; honte à ce parti AfD Allemand qui va peut-être obtenir 30 % de votants dimanche 23 février 2025…



    Il y a cependant un aspect de cette affaire qui -peut-être- leur échappe… Ou auquel « ils » ont – peut-être- pensé :

    C’est que leur projet risque de réduire significativement le nombre d’humains sur notre planète… Et qu’en ce sens – auquel on pourrait être tenté d’adhérer – (mais c’est vraiment le seul aspect)… « moins d’humains sur Terre signifierait aussi moins d’activités humaines pesant sur les ressources naturelles de notre planète, moins de pression écologique, moins de pression sur le changement climatique… Un « bol d’air », un « éclaircissement », en somme !

    Reste à savoir combien d’humains notre planète peut-elle supporter et dans quelles conditions ?

    Et il faut aussi penser aux conséquences – pas forcément heureuses – d’une diminution rapide et importante de la population humaine, en termes de savoir-faire, de compétences, d’ingéniosités, de métiers exercés et d’activités nécéssaires afin qu’une société fonctionne…





  • Adaptation d'une espèce

    Espèces.jpg

    En l’occurrence « Homo Européanus » ou « Homo Democratus » qui doit s’adapter à ce changement majeur qu’est le retour en puissance de la loi du plus fort sous la forme nouvelle Trumpelon’musk’poutine…

    Mais il faut dire qu’une telle adaptation « n’augure rien de bon » pour « Homo Européanus Démocratus » qui effectivement survivra… Mais soumis, moyennant « quelques avantages pour certains d’entre eux », au nouvel ordre du monde…

    S’adapter (comme Charles Darwin le suggérait) ne garantit pas forcément de survivre dans le sens de perpétuer l’espèce… En être réduit à se résoudre à devoir s’adapter, c’est parfois, contribuer à sa disparition…

    En somme, la meilleure manière de s’adapter, c’est de se donner les moyens d’acquérir assez de force et assez d’intelligence pour faire plier les forts ou mieux encore éliminer les forts mais en devenant d’une force et d’une intelligence d’une toute autre dimension que celle à laquelle tout le monde croit…

    Il n’y a pas de nos jours, de personnage de cette toute autre dimension… Mais il y a cependant, des gens « ordinaires » qui se rassemblent, s’expriment et qui par leur nombre, par leur voix, aux USA même, en Europe et de par le monde, « détrumpent, démuskent, dépoutinent »…