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One more try

https://www.youtube.com/watch?v=MZw_s_SiiXQ&list=PLLXNwHHP_h6l_JqYho-WdDR4hYkdH3yCa

 

… C’est sur cette musique que, lors d’un stage de formation de la Poste en 1996, le dernier soir – en fait vers 3h de la nuit – nous étions, les conseillers clientèles, nos animateurs, nos formateurs et formatrices, ainsi que tout le personnel de la Direction Commerciale de la Poste d’Epinal… Nous dansions… Et il faut le dire aussi… Nous formions des couples « d’un soir et … illégitimes » (rire).

Le « mythique » slow « One More Try » de Georges Michael -durée 5 minutes (une « petite éternité ») se prêtait tout à fait à des… « Rapprochements »…

Dames et demoiselles, de Madame Mersch – la cinquante troublante et la Grand Chef de la Délégation Est – jusqu’à la plus jeune des conseillères.. ; Toutes étaient « chic et classe »…

C’était au Châlet de l’ASPTT situé sur la commune de la Bresse, à la jonction, au col, de la route menant à La Bresse d’un côté, et de l’autre vers le col de la Schucht… Trois jours d’une « atmosphère de relation humaine et de travail – oui tout de même le travail » - telle qu’il n’en existe plus aujourd’hui – sauf exceptiion…

Cette dernière soirée, festive et conviviale, avait commencé par un repas – précédé d’un « apéritif géant- à partir de 19h et suivie d’une « animation disco »…

Au début c’était des « rocks » et… Quelques « tortillages de derrière », puis à partir d’une « heure de la nuit assez avancée »… Une série de « shows mythiques »… Dont le fameux « One More Try »…

Je m’étais rendu à ce stage de formation en vélo depuis Bruyères – une trentaine de kilomètres par Gérardmer et un col de dix bornes à me farcir, j’arrivai « frais comme un gardon » (rire)… Avec « les cheveux en bataille » - je mettais pas de casque en vélo à l’époque et je crapahutai à des 23/25 de l’heure cols et montées compris avec les descentes « à fond la caisse »… (les Vosges en vélo c’est plus « hard » que dans les Landes!)…

Dans mon sac à dos, j’avais tout de même prévu « quelques vêtements présentables » bien pliés, afin de me « niper au mieux » sans pour autant arborer costard de chez Pfeiffer Epinal (l’habilleur des banquiers)…

Mais bon… À l’époque, dans les années 1990 à la Poste des Vosges, au Groupement des Images (secteur d’Epinal) et au Groupement Les Brimbelles (secteur de Saint Dié)… J’avais la côte avec les dames et les demoiselles – en dépit de mon « anarchisme inclassable » et de ma « vision très personnelle du monde »… Et la côte également, avec tout le personnel des deux directions commerciales des groupements dont surtout, entre autres, Jean Claude Plèche du service commercial d’Epinal, qui avait été, à mes débuts à la Poste de Bruyères en 1976, en tant que collègue – il était à la Poste de Bruyères- « très gentil avec moi »… Lui, Jean Claude, le sérieux, le passionné de son travail, et moi, l’ingérable, l’anarchiste inclassable -que j’ai toujours été depuis bébé (rire)…

Comme quoi on peut être très ami(e)s avec des personnes d’une sensibilité et d’une vision du monde très différente de la sienne…

Il va sans dire que vers 3h de la nuit ce jour de printemps 1996 au Châlet ASPTT de la Bresse, au moment du slow mythique de Georges Michael « One More Try » cinq minutes éternelles… Alors que tous et toutes par couples « occasionnels » se frottaient langoureusement joue à joue sinon lèvres collées… Assis à une table à l’écart et devant un ennième verre d’un « cocktail assez balaise », Jean Claude Plèche et moi nous avions ensemble une conversation sur des tas de sujets d’actualité, sur la vie, sur les gens, sur la société, sur des sujets de culture et de sciences, de littérature, de musique, d’art, tout cela émaillé d’histoires drôles … Et que ni l’un ni l’autre chacun dans notre genre, n’aurions comme nos autres collègues, « guinché, dragué », « fidèles à nos femmes » que nous étions autant l’un que l’autre, Jean Claude avec son sérieux et sa passion au travail, et moi avec mon anarchisme inclassable et ingérable…

Mais bon… Le slow de Georges Michael était vraiment « orgasmique »… (rire)…

 

Jean Claude Plèche est mort le 12 avril 2012 à l’âge de 64 ans , il était né comme moi en 1948… J’ai eu « un chagrin fou » quand j’ai appris sa mort…

Je l’avais revu une fois depuis que nous étions à la retraite, en 2008 à l’auberge du Hohneck où il se trouvait avec sa famille…

 

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