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La lutte des classes

Des voisins plus riches

Des gens qui vivent dans des petits pavillons plus chics

La lutte des classes comme un jardin

Une table de ping pong

Une chambre pour chacun

Une cheminée dans le grand salon

Une voiture neuve

Un frigo plein

Des vacances été hiver

De chouettes habits

 

[ Pascal Bouaziz, Mendelson, Barbara 1983 ]

 

 

Millions de vies cachées dans des maisons de tôle

 

[ Gérard Manset, Que deviens tu ? ]

 

 

En introduction du roman Les Lisières, d’Olivier Adam

 

Vous m’direz – et vous aurez raison…

« C’est ça l’ordre du monde, on y changera jamais rien, ça a toujours marché comme ça »…

Sauf que…

Soit on est du bon côté de la barrière, soit on est du mauvais côté…

 

Mais… Qu’est-ce que le bon côté ?

 

Ta maison qui brûle dans un incendie, te voilà à la rue avec juste sur toi ce que t’as sur le dos, pas même ton portefeuille ni même ton smartphone (enfin si, quand même peut-être) ni ton ordinateur et tes albums photos partis en fumée

Un cancer ou quelque vacherie que t’as chopé alors que tu fumais pas, que tu bouffais bio et que tu buvais que du Perrier

Ta femme qui te quitte

Tes mômes que tu vois plus

T’es viré de ton boulot

 

Que ta maison soit de tôles – dans ce cas t’en referas vite une autre de mêmes tôles

Ou que tu vives dans un petit pavillon plus chic que celui de ton voisin…

 

La lutte des classes…

Oui mais…

Monsieur Ouragan ou Madame Cyclone

Ou perfide crapaud dans tes entrailles…

 

Elle devient, la lutte des classes, scoumoune à tous les niveaux sociaux, à toutes les conditions humaines…

Quand rugit Monsieur Ouragan

Quand s’imiscie perfide crapaud quelque part dans tes entrailles…

 

 

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