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Ascenseurs pour un autre cosmos

Dans des sortes d’écharpes cosmiques antifilées, ondulantes et déchirées se rejoignant entre elles en se nouant en des nœuds indéfectibles, se déplacent des nefs structurées comme ces cathédrales d’il y a 1 million d’années de l’ancienne Europe…

 

Lorsque les écharpes se dressent longitudinalement à l’équateur cosmique – pour autant que le cosmos puisse être une sphère géante ( mais la surface de la sphère ne cesse de s’éloigner sans jamais s’effacer)- les nefs cathédrales se font ascenseurs se mouvant infiniment plus vite que la lumière afin d’accéder aux espaces d’attente constellés de toute part, de sortes de « portails d’accès » faits de filaments tressés serrés si éclairants qu’aucun œil de n’importe quel être vivant ne peut supporter de voir, ces « portails » s’ouvrant sur des zones franches et autorisées que les Extragluques et les Quartzitomites ont délimitées après s’être réunis en conciliabulsymposiums…

 

Dans ces zones franches et autorisées ne peuvent – en principe – pénétrer et s’y mouvoir le long de longues galeries extatiques, les Hurlumunites, les Gahouchodotes, les Krèveladalingues ni non plus les Grand’Mules aurifépierrés, les Kultéïsés et les Ultragloutobrouteurs… « En principe »…

 

Dans les ascenseurs se sont faufilés parmi les postulants à l’Autorisation Concédée, des évadés de la planète Bêta II Soustème du Cygne Blanc de la Galaxie XL VEGA 123 , bien décidés ces évadés, à perturber le Principe… (Ils ont en effet conçu le projet de s’infiltrer dans les zones franches et autorisées afin d’empêcher le Principe de s’auto ou de se pluri perdurer sans pour autant planter des réverbères néoluminiques le long des galeries extatiques)…

 

Sans terres, sans luminescences, sans parsécus, sans rien d’eux de reconnu notamment leurs plus remarquables et authentiques tabloïds, et de toutes leurs émotions revisitées ; les Évadés de Bêta II avaient dans leurs valises-serviettes à antenne tous les plans d’une reformulation, d’une ré-organisation, d’un nouvel agencement, des Galeries Extatiques…

 

Mais au lieu de ces portails s’ouvrant sur les zones franches et autorisées, en poursuivant leur ascension – ou leur descension- dans la longitudinalité vers la surface de la bulle-cosmos ne cessant de s’éloigner sans jamais s’effacer, le temps perçu ne pouvant plus être défini ou mesuré en durée…

Ils rencontrèrent comme émergeant d’un extérieur infini à la bulle-cosmos, une sorte de mangrove impénétrable faite de lianes-ronces…

 

Cette « mangrove » annonçait-elle le rivage d’un autre cosmos ?

 

NOTE : le problème c’est que dans les ascenseurs qui avaient raté les portails, atteint la « mangrove »… Il n’y avait pas QUE des évadés de Bêta II…

 

 

 

 

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