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Les 2 axes principaux des revendications des agriculteurs

-L’épidémie de dermatose nodulaire qui sévit actuellement dans les départements du Sud Ouest de la France, et en passe de s’étendre dans les autres régions.

Il semble que les autorités – Pouvoir, Gouvernement – aient trouvé la solution avec la mise en exercice d’une vaccination de masse, à grande échelle, le plus rapidement possible, et toute l’organisation, la logistique, le concours et la mobilisation des vétérinaires et de leurs assistants et intervenants…

En effet la vaccination de quelque 750 000 voire 1 million de bovins évitera de devoir euthanasier « par précaution » des dizaines de milliers de bovins.

Reste que – et c’est là le problème qui lui n’est pas résolu – les bovins vaccinés ne pourront pas être exportés hors de France, aucun pays ne souhaitant recevoir de bovins français vaccinés, d’où pour les éleveurs (ceux qui exportent) un manque à gagner en conséquence…

 

-Le Mercosur signé par Ursula et qui fixe les règles et les modalités des échanges commerciaux entre pays de l’Union Européenne, à l’intérieur de ces mêmes pays entre eux, aussi et surtout avec les pays d’Amérique, d’Afrique, d’Asie, de Chine, d’Australie, Nouvelle Zélande.

Un traité ce Mercosur, qui fait entrer en France et en Europe, en particulier des animaux d’élevage- bovins, porcs, volailles, agneaux- (entre bien d’autres produits de tous domaines alimentaire, électroménager, équipements etc.)…

Des animaux d’élevage produits, traités, nourris avec du maïs, du soja transgénique, contenant des pesticides et des hormones de croissance interdits en Europe (mais le Mercosur autorise l’entrée de ces animaux d’élevage dont en particulier des millions de poulets, de bœufs, de porcs)…

 

Le Mercosur, pour les agriculteurs et pour les éleveurs, c’est un tout autre problème, d’une dimension bien plus importante que celle de la dermatose nodulaire…

La seule « solution » - si ç’en est une ce qui reste à voir- pour défendre les agriculteurs, serait que l’ensemble des consommateurs que nous sommes, individuellement et collectivement, nous nous mobilisions pour ne plus acheter, ou acheter le moins possible, de produits venus d’hors de France…

 

Imaginons trente millions de Français tous mobilisés, faisant le choix de n’acheter que des produits Français, s’étant « donné le mot » par un « bouche à l’oreille » se répandant comme une traînée de poudre…

Reste la difficulté du choix, dans les rayons des grandes surfaces alimentaires, commerciales, équipementières, en lisant les étiquettes figurant sur les emballages, les boîtes : le bœuf, le porc, l’agneau, le poulet, il est bien « élevé en France » mais traité où et nourri comment et avec quoi ? La chaussure, le sac à main, le vêtement, c’est bien « fabriqué et produit en France » mais qu’en est-il de ce qui compose pièce par pièce cette chaussure, ce sac à main, ce vêtement ?

 

Et, outre la difficulté du choix – d’acheter Français – reste encore l’emploi, les gens qui travaillent dans tel ou tel secteur. En effet, beaucoup moins de produits « venus et ou faits ailleurs » achetés par les consommateurs, c’est forcément un chiffre d’affaires en « chute libre » pour les grandes entreprises de produits et services marchands et donc, du chômage de masse…

 

La transition dans nos modes de vie et de consommation, c’est encore plus difficile à réaliser que la transition écologique… Et ce sont pourtant l’une et l’autre de ces deux transitions, une nécéssité… Mais qui hélas dans une première phase d’évolution, fait disparaître plus d’emplois qu’il n’en est de créés… Laissant augurer qu’à long terme, les emplois créés seront assez nombreux pour compenser les emplois perdus…

 

 

 

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