compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Des "vagues visages" ...

    « Si l’on pouvait regarder dans le cœur des gens et comprendre les défis auxquels chacun fait face, je pense qu’on les traiterait avec beaucoup plus de douceur, d’amour, de patience, de tolérance et de respect »… [ Louis Longwater, musicien producteur auteur compositeur]…



    Cette phrase me fait penser à des vagues de l’océan qui viennent en rouleaux et en crêtes blanches se déverser le long du rivage, une plage de sable et de galets le long de laquelle marche un promeneur tout seul…

    Chacune de ces vagues, murmure en se déversant sur le rivage, comme le ferait une voix de femme, d’homme, d’enfant…

    Chacune de ces vagues est un visage de femme, d’homme, d’enfant…

    Et le murmure de chacune de ces vagues visages, se faisant voix et parole, raconte au promeneur tout seul le long du rivage, tout ce qui jamais, n’a encore été dit, que personne ne connaît mais qui a été vécu, « vécu roulé », de la vague parmi toutes les autres vagues…

    Assurément, le promeneur tout seul le long du rivage, est l’interlocuteur rêvé de toutes ces vagues visages…

    Puissent de nombreux autres promeneurs être pour toutes ces vagues visages, autant d’interlocuteurs…

    Le « vécu roulé » -autant dire les défis, tous les défis qui ont surgi ainsi que tout ce qui fut épreuve, solitude, questionnement, peur, obstacle, écueil, trahison, déception, attente vaine, souffrance, espérance, aspiration… Tout cela est encore davantage qu’une « explication », c’est… Une « révélation »…

    Et, devenu voyant, le promeneur le long du rivage, puis les autres promeneurs venant ; peut alors se faire Interlocuteur (interlocuteur dans le plein sens du terme)…

    C’est tout de même « curieux » d’être – comme nous le sommes la plupart du temps - « aveugles avec des yeux qui voient »…





  • Halha de nadau à Saint Sever, Landes

    Halha de Nadau.jpg

    … Samedi 24 décembre à six heures du soir (la nuit « noire » venait de tomber) à Saint Sever dans les Landes, un gros bourg de Chalosse, fut enflammée sur la place de Morlanne, une grande gerbe faite de paille et de palettes de bois, érigée en une tour de 5 mètres de hauteur environ… La mise à feu de la gerbe, très rapide, fut précédée d’un défilé de toute une population, de familles et enfants et de personnes de toutes générations, sans doute plusieurs centaines de personnes, de Saint Sever et des communes environnantes, les enfants tenant des lanternes de papier couleur, depuis la place de la Tour du Sol devant l’église…

     

    Une animation musicale suivait et s’était installée sur la place de Morlanne, où était généreusement distribué du vin chaud « bien alcoolisé il faut dire » ainsi que du chocolat chaud « pour les dames » (enfin pas toutes les dames il va sans dire)…

    Merci aux si bonnes mains qui ont mis du degré au vin !

     

    Au début de la nuit du 24/25 décembre tous les ans en Chalosse ( l’une des 7 régions du département des Landes) il est de tradition d’allumer des feux (comme on le fait ailleurs notamment dans l’Est de la France, par exemple dans les Vosges, pour la Saint Jean le 24 juin)…

    C’était une très belle et très sympathique manifestation, dans la joie, dans un « art de vivre ensemble » ambiant tout à fait remarquable, un grand moment de bonheur…

     

    Des chants en langue gasconne ont retenti, accompagnés de musique.

    Lo halha de nadau (ou hailhe de nadau) c’est, dans les Landes gasconnes en particulier en Chalosse, la tradition des feux allumés au début de la nuit le 24 décembre…

     

    À Saint Sever sur la place de Morlanne ce samedi 24 décembre 2022 par une belle nuit aussi douce qu’une nuit de printemps un début mai, une nuit étoilée, et tous ces visages, tous ces sourires, toute cette animation, c’était « un pur moment de bonheur »… Et… « quelque chose de la beauté du monde », d’une beauté du monde encore présente et indéfectible sur cette Terre des Humains…

     

    À part quelques correspondants de presse locaux, du quotidien régional Sud Ouest, pas de ces « grands médias d’information » avec leurs reporters équipés de matériel sophistiqué…

     

     

  • Intelligence artificielle et virtualité

    … Un interlocuteur sur Facebook, ou sur un forum, ou sur un blog, ou sur un site, en tant qu’intervenant ou membre inscrit (ou sur Facebook, « ami »), peut-il être une intelligence artificielle ? Un commentateur, un répondant, un intervenant… Un personnage purement fictif, un robot en somme, conçu en fonction du profil de l’exprimant auteur de ce qu’il produit ; profil qu’une base de données enregistrées, listées et stockées depuis plusieurs années (traces laissées sur le Web) a déterminé « collant à la personnalité de l’exprimant, à ses préférences, à ses idées, à sa pensée, à ses aspirations, à ses besoins ? » …

     

    Sur un forum, sur un blog, sur un site, cela est peut-être plus difficile, ou moins réalisable du fait que l’auteur du blog, du forum ou du site en est en même temps l’administrateur du blog, du forum ou du site, et qu’en tant qu’administrateur il peut filtrer les personnes qui s’inscrivent membres, connaître la véritable identité de ces personnes, les localiser (notamment avec l’adresse IP)…

    Encore qu’une personne s’inscrivant ne peut donner d’elle que des renseignements imprécis et de base sans plus… Ou de fausses indications (mais il reste tout de même l’adresse IP, à moins que cette adresse IP soit une adresse usurpée étant celle d’un PC différent du PC de la personne)…

    Peut-être bien que l’intelligence artificielle est capable de résoudre le problème de l’adresse IP en créant précisément une adresse IP sans réalité effective…

     

    Tu aurais donc pour ami, un personnage qui n’existe pas, une pure entité, un produit de l’intelligence artificielle… Et, dans la mesure où tu ne te sens pas appelé à rencontrer ce personnage, que tu ne souhaites pas spécialement un jour le rencontrer, d’autant plus si entre lui et toi il y a une grande distance bien réelle, tu ne sauras jamais si ce personnage est un vrai personnage…

    En somme « ça se compliquerait » le jour où tu décides de rencontrer ce personnage, de voir de près à quoi il ressemble…

     

    Quoi qu’il en soit, intelligence artificielle ou pas, l’intervenant, le répondant, le réagissant, l’ami, le visiteur, le commentateur critique ; les gens qui sont sur Facebook, sur les réseaux sociaux, qui sont les auteurs de sites et de blogs, qui sont membres de forums ; se présentent, s’expriment, produisent – assez souvent – (pour ne pas dire le plus souvent) – sous des pseudonymes et sous des avatars (une icône choisie dans une liste prête à l’emploi, qui est censée représenter le personnage que l’on est… Ou une image, une photo tout aussi représentative)…

     

    Le rapport de communication (empathie ou antipathie) peut-il être le même, sur la Toile (réseaux sociaux, blogs, sites et forums), que dans le réel au quotidien, lors d’une rencontre entre connaissances, voisins, amis, proches… Dès lors que sur la Toile, l’interlocuteur s’exprime sous un pseudonyme et sous un avatar…

     

    Autrement dit « on a bien affaire à un être humain » (si ce n’est pas une intelligence artificielle) mais cet être humain l’on n’a aucune idée de son visage, d’à quoi il ressemble… Ce qui inciterait alors à un ton, à un langage « plus brut », plus « direct » - et parfois plus agressif ou moins conciliant… Le rapport de communication ne se situant pas tout à fait dans la même dimension de relation, dans un forum par exemple, que devant le comptoir d’un café par exemple…

     

    Pour « simplifier » et être « brut, clair et net » : Baloo, Snoopy, Lotus, Riri, Kiara … Acompagné d’une icône ou d’une image « représentative »… Ce n’est pas Jean Pierre, Claude, Robert, Isabelle… Accompagné du visage en photo de Jean Pierre, de Claude, de Robert, d’Isabelle…

     

    NOTE : l’intelligence artificielle peut concevoir un « interlocuteur/intervenant/ami/commentateur critique » correspondant au plus près de la complexité d’un personnage auteur de blog, de site, de page Facebook, dans toutes ses nuances, dans toutes ses contradictions, dans toutes les composantes de sa personnalité, dans tous les registres de ce qu’il exprime… Et « battra toujours à la course » un Baloo, un Lotus ou une Kiara derrière lesquels il y a un vrai personnage…

     

     

  • JE réussis ou NOUS réussissons ?

    … Réussir individuellement est devenu obsessionnel dans la société de compétition et de concurrence permanente dans la quelle nous vivons au quotidien…

     

    Dans le « projet éducatif » réformes après réformes depuis 1968, la réussite individuelle est encouragée dans le sens du « développement personnalisé » en un environnement de compétition, au détriment de l’acquisition des savoirs…

     

    Néanmoins, réussir collectivement n’est pas pour autant un projet négligé et fait l’objet d’initiatives et d’expériences intéressantes… Encore que la réussite personnelle demeure la priorité…

     

    Réussir collectivement n’est cependant possible que si les réussites personnelles parviennent à se relier, à constituer un ensemble cohérent intégrant toutes les singularités, et le vecteur essentiel de la réussite collective, c’est la communication avec l’expression de chacun (comme par exemple, des dessins de chaque élève, exposés sur un mur de la classe, de telle manière que chaque dessin aussi différent qu’il soit d’un autre, associé aux autres dessins, soit un « épisode » de l’histoire ( l’histoire que raconte l’ensemble des représentations)…

     

     

  • Les conséquences des choix que nous faisons

    … Il se crée plus d’emplois pour ce qui est défini « bon pour la planète » d’une part (quoique dans quelle mesure?) ainsi que pour les activités dépendantes des nouvelles technologies du numérique, de la robotique, de l’automatisme notamment, d’autre part (quoique dans la mesure où les emplois qualifiés puissent suivre le rythme de l’évolution des nouvelles technologies)…

     

    Il se crée aussi beaucoup d’emplois dans les secteurs d’activité du tourisme, du voyagisme, et des services marchands de l’économie consumériste.

     

    Cependant, la plupart des nouveaux emplois dans les secteurs d’activité qui sont ceux d’aujourd’hui, sont des emplois contribuant à faire peser sur la planète une pression de nature écologique (sur l’ensemble des ressources naturelles) accrue…

     

    Aussi les choix que nous faisons, individuellement ou collectivement, d’éviter d’acheter et de consommer tel produit (par exemple refuser d’acheter du raisin provenant du Chili par voie aérienne consommatrice d’énergie) ; d’éviter de recourir à tel service marchand dans le secteur du tourisme (par exemple refuser de partir en croisière sur l’un de ces navires géants des mers) – ces choix étant très nombreux, très diversifiés en fonction des immenses possibilités des offres de l’économie consumériste – (choix consistant à refuser, ne pas acheter, ne pas opter) …

     

    Ces choix que nous faisons en « citoyens responsables, conscients, réfléchisssants et convaincus du bien fondé de ce choix » (en fait le « bien fondé » est celui d’un « aspect des choses » seulement – le côté si l’on veut « moral » ou « écolo » de la chose)…

    Ces choix que nous faisons ne sont jamais sans conséquences (pour l’essentiel sur la chaîne des emplois induits dans le secteur économique concerné)…

    Il est évident que si des millions de consommateurs tous ensemble cessent d’acheter ou de consommer tel produit (parce qu’il vient de l’autre bout de la planète par des moyens de transports très consommateurs d’énergie) ; cessent de recourir à des services marchands dans les secteurs du tourisme et du loisir, cela pour une question de morale écolo… Alors c’est toute la chaîne des emplois induits qui est impactée…

     

    Tarir les sources de profits afin que les dominants et les décideurs perdent leur pouvoir, oui… Mais contribuer à réduire considérablement les emplois dans les branches d’activité concernées, par nos choix de refuser ou d’éviter… Cela demande réflexion, ne peut être « balayé » pour une cause décrétée « juste » mais en laquelle n’entre en ligne de compte qu’un seul aspect des choses (le côté « moral et écolo » - « moral » quand on pense à de nombreux travailleurs sous-payés et exploités)…

     

    Il semble que la seule voie envisageable pour l’espèce humaine, son avenir, sa civilisation globalisée connectée, ses modes de vie au quotidien… C’est celle d’un équilibre à réussir à maintenir entre ce qui pèse sur un plateau de la balance et ce que l’on place sur l’autre plateau de la balance… Mais cet équilibre s’il est atteint, ne garantit en fait qu’une durabilité limitée dans le temps…

    Dans une vision « optimiste des choses » l’évolution actuelle tend vers un équilibre dont nul ne sait à quel moment il sera atteint.

    Dans une vision « moins optimiste voire pessimiste » l’évolution actuelle est celle de ce qui pèse sur un plateau de la balance de telle sorte que ce que l’on place sur l’autre plateau ne compense pas…