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  • Quelque part ...

    … Quelque part dans un pays d’Afrique Sahélienne, un enfant de huit ans est prostré, écrasé de chaleur devant la vache qu’élevait ses parents, morte, déjà réduite à une carcasse dessechée…

    … Quelque part en Europe, un adolescent demeurant dans une grande ville, et qui, de sa vie, n’a encore vu de vache qu’au salon de l’agriculture, dans sa chambre climatisée, un soir de juillet, poste sur Tik Tok une vidéo le représentant, interprétant une composition de chant et de danse, de sa création…

    … Dans le village Sahélien où demeure l’enfant de huit ans et sa famille, dans une hutte de branchage et de terre, le poste de télévision alimenté par un groupe électrogène ainsi que l’i-phone à carte 50 Go d’internet, diffusent des images de voitures, de galeries marchandes, de vastes espaces commerciaux…

    … Dans un espace commercial de ville moyenne quelque part en Europe, des agences de voyage tiennent boutique, affichant des séjours en Afrique du Sud, en Haïti, au Sénégal…

    … Et, dans les esprits, en Europe, en Amérique du Nord, s’insinue l’idée selon laquelle le consommateur moyen lorsqu’il achète un produit alimentaire ou autre, ayant pour pays d’origine Saint Domingue, le Sénégal, le Niger, le Cameroun, l’Afrique du Sud… Ou qu’il fait du tourisme dans l’un de ces pays… Il participe au développement économique de ces pays…



  • Transgénisme, PMA et GPA

    … Chirurgie transgénique , procréation médicalement assistée, gestation par autrui, prouesses technologiques dans la réalisation de prothèses… Commment faisait-on en 1715, en 1890, et encore en 1950, quand on voulait être une femme au lieu d’être un homme ; lorsque dans un couple homme femme, l’homme était stérile ; ou que dans un couple d’homosexuels de deux hommes on voulait un enfant ? (pour un couple d’homosexuels de deux femmes il y a la PMA procréation médicalement assistée pour l’une des deux voire pour chacune des deux)… Comment faisait-on, quand on avait perdu une jambe sur un champ de bataille du temps de Louis XIV ou de Napoléon autrement que de suppléer par une béquille, une « jambe de bois » ?

    Aujourd’hui la « jambe de bois » est remplacée par une prothèse performante, technologiquement étudiée et appropriée permettant de participer à une compétition sportive de course à pied…

    Autrefois quand on ne pouvait avoir d’enfant, soit on en adoptait un (vu le nombre d’enfants trouvés, de bébés, déposés devant la porte d’un établissement religieux), soit l’on se résolvait à ne pas avoir d’enfant…

    Et quand on voulait être un homme au lieu d’une femme, ou une femme au lieu d’un homme, on s’habillait et vivait, à son gré, en homme ou femme…

    Cela dit, avec la chirurgie transgénique, en ce qui concerne les terminaisons nerveuses – d’une extrême complexité et sensibilité – ça doit pas être très évident pour le transformé en femme notamment, de ressentir exactement comme une femme !



  • Temps, et moment ou instant

    … Certes, ce que l’on voit – à l’œil nu ou au télescope- de la galaxie d’Andromède (M31) située à 2,55 millions d’années lumière de distance ( en kilomètres cela représente cent milliards de fois la distance Terre – Soleil ), « date » de 2,55 millions d’années, temps que met la lumière produite par cette galaxie « voisine » de la nôtre la Voie Lactée, à nous parvenir…



    D’une planète semblable à la Terre autour d’une étoile comme notre soleil, de cette galaxie, s’il y a une vie intelligente de type humanoïde, il en est de même pour un observateur de notre galaxie dont la lumière produite met 2,55 milllions d’années à parvenir à cet observateur…



    Mais se pose la question du moment ou de l’instant qui est en quelque sorte un « lieu du temps » et qui lui, est un même « lieu de temps » entre deux lieux très éloignés…



    Ainsi sur la Terre, entre deux participants à un jeu vidéo, l’un à Clermond Ferrand en France, et l’autre à Christchurch en Nouvelle Zélande (environ 20 000 km séparant ces ceux villes), ce que voit ce que fait l’autre sur l’écran de son ordinateur, lui parvient « datant » de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde » alors que l’un et l’autre interagissent ensemble exactement au même moment…



    Quelque soit la distance (en milliards de milliards de kilomètres ou en nano-millimètres) si la lumière prend du temps pour rendre visible ce qui se passe en tel lieu éloigné de tant de milliards de kilomètres ou de nano-millimètre ; l’instant (ou le moment) où se passe quelque chose en ce lieu, est le même que celui où se passe quelque chose de différent ou de similaire en un autre lieu très éloigné.



    L’on peut donc imaginer, sur une planète dans la galaxie d’Andromède, un « humanoïde » (ou une forme de vie intelligente) et un Humain de la Terre, réalisant l’un et l’autre au même instant ou moment, quelque chose (de différent évidemment)…



    Ainsi le temps qui s’écoule, mesuré en années – lumière entre un lieu dans l’espace, que ce soit une galaxie, ou le soleil, ou la lune, et la Terre, qu’il soit par exemple de 4 années – lumière entre Proxima du Centaure et la Terre, ou d’une galaxie très éloignée de 13 milliards d’années – lumière et la Terre, ou encore sur la Terre entre Clermond – Ferrand et Christchurch, de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde… Le temps qui s’écoule est une réalité… Mais un moment ou un instant précis, où se passe tel événement ou fait, l’un en tel lieu, l’autre en un lieu différent, est une autre réalité…



    Dans l’Histoire de notre planète depuis son origine, l’on compte en milliards, en millions d’années en se fondant sur la durée d’une révolution de notre planète autour du soleil.



    Ainsi, à l’ère de l’Australopithèque il y a 4 millions d’années, le moment où un éclat de pierre fut travaillé par un australopithèque, est éloigné de 4 millions d’années du moment où un humain actuel en 2023, débouche une bouteille de vin lors d’un repas… Les deux moments ne peuvent être simultanés, c’est là aussi une autre réalité…



    Sur Terre l’on mesure le temps selon des unités perceptibles : un an (révolution de la Terre autour du soleil 365 fois la révolution en 24h de la Terre sur elle-même -un jour) puis en subdivisions heures minutes secondes… Et dans l’espace proche (le système solaire), l’on mesure encore le temps selon ces unités perceptibles par exemple pour se rendre sur la planète Mars, il faut entre 200 et 350 jours terrestres de 24h…



    Dans l’espace lointain hors du système solaire, à l’intérieur de notre galaxie et au-delà, l’on mesure le temps pour des déplacements que l’on imagine d’un lieu à un autre (de notre planète à une planète située quelque part dans notre galaxie ou dans une autre galaxie) en nombre d’années de 365 jours terrestres qu’il faudrait, en se véhiculant à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, pour effectuer « un aller simple »…



    Que penser, alors, d’une éventuelle communication pouvant s’établir entre deux civilisations sur deux planètes éloignées, distantes l’une de l’autre de par exemple, 2 millions d’années-lumière ? Les représentants de l’une, percevant un signal datant de 2 millions d’années-lumière – et parvenant à voir l’autre (ce qui se passe sur l’autre) datant de 2 millions d’années-lumière ?



    Que penser, imaginant dans quelques siècles ou dans 1000 ans une « confédération de représentants de planètes habitées » (les unes dans notre galaxie, les autres en d’autres galaxies) réunie en sommet en un endroit d’une « planète siège » ; ces « gens » ayant parcouru dans l’espace des distances considérables de l’ordre de plusieurs années lumière en « aller simple » afin de se rencontrer ? … Dans la dépendance à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, considérée scientifiquement à l’heure actuelle comme indépassable ?



    Il doit forcément – et naturellement – exister « quelque chose » d’encore non découvert, qui nous est inaccessible et invisible, qui serait une réponse à cette question des distances dans l’espace, des déplacements dans l’espace, de la communication entre plusieurs civilisations séparées par de grandes distances…



    La « clé » est peut-être dans cette réalité qu’il y a entre deux moments ou instants se produisant simultanément l’un en tel lieu, l’autre en un autre lieu, et où intervient une sorte de « mécanique, géométrie et physique » de l’espace – et de la matière ( encore inconnue)…

     

    … L’on ne me sortira pas de l’idée de Yuli, astro-physicien sur Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, pelant une pomanome pour son petit-déjeûner, et de Stephan Yorke, astro-physicien au Mont Palomar à San Diego en Californie, exactement au même moment, se rasant devant la glace dans sa salle de bains… Tous deux, donc, se livrant à une activité précise dans le même instant…

    Alors que le message codé ou que le signal que Yuli va émettre dans l’espace, à un moment donné depuis Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, mettra 2,55 millions d’années pour parvenir à la Terre, planète dont Yuli a découvert la présence dans la galaxie de la Voie Lactée…

    Dans 2,55 millions d’années, y aura-t-il de la vie humaine (quelque lointain descendant de Sapiens) sur la Terre ?





  • Résistance à l'épuisement

    … À ne rien attendre de personne, en particulier ce que l’on attend le plus des autres, et qui nous tient tant à cœur au sujet de ce que l’on aimerait que les autres découvrent de nous…

    À toujours « faire le premier pas » dans la relation, notamment lorsque l’autre ne s’est pas manifesté depuis plusieurs mois voire années…

    Et « à donner de sa personne », de ce que l’on croit être « au mieux et au plus heureux » pour les autres…

    À toujours parvenir à surmonter les déceptions que créent nos attentes… En particulier ce silence, cette indifférence des autres à notre égard, à ce que l’on leur montre, à ce que l’on exprime ; plus encore que les critiques acerbes, les médisances et les dénigrements de certains…

    Il finit par venir – à vrai dire parce que l’on le laisse venir en perdant de notre énergie – un temps d’épuisement, de renoncement à agir, à exprimer, à « faire le premier pas »… Où se vide peu à peu de son contenu, un quotidien de vie où en dépit de ce qui nous décevait, nous étions agissants et « allant de l’avant »…

    Lorsque virent ce temps d’épuisement, c’est la vieillesse qui se manifeste.

    Lorsque la résistance à l’épuisement ne faiblit pas, notre vieillesse alors, avance aussi longtemps que possible, déridée et insoumise aux rites qui l’affligent et dont on la pare…



  • Salon de l'agriculture

    … « Aux dernières nouvelles » (à vérifier) un emplacement au salon de l’agriculture pour les exposants éleveurs notamment, ainsi que pour les exposants ayant besoin d’un espace de 20 à 30 mètres carrés (il faut ce qu’il faut, pour les vaches, les porcs et autres animaux, le matériel et les installations nécéssaires, la paille, les abreuvoirs etc.) coûte 17 000 euro pour la durée du salon soit du samedi 25 février au dimanche 5 mars 2023…



    Un emplacement de seulement 9 mètres carrés coûte 5000 euro…

    À cela s’ajoute les frais d’électricité, les frais de parking, la nourriture (pour le logement, les exposants ne vont pas à l’hôtel, mais dorment sur place)…



    Assurément pour les exploitants éleveurs qui font le voyage depuis les départements, « il faut avoir les reins solides » - ce qui n’est pas le cas pour beaucoup – ainsi que pour les autres exposants qui vendent leurs produits, les restaurateurs…



    À titre de comparaison, au salon du livre qui se tient trois semaines plus tard, si l’emplacement coûte 800 euro pour les petits éditeurs – stand de trois mètres carrés - ce coût peut aller jusqu’à 20 000 euro pour des géants de l’édition ayant besoin d’un vaste emplacement…



    Verra-t-on aux JT de la télé, comme chaque année (un « rituel »)… Quelques uns de nos Élus, peronnalités influantes, dirigeants de partis politiques… Et président de la république… « tapototer » la tête de la vache, ou prendre dans ses bras le joli petit agneau, le porcelet couinant, voire la grosse poule Sussex pondeuse ? (rire)…



    Lorsque se clôt le salon de l’agriculture, se sont les éleveurs et les exposants qui « font le ménage » et donc nettoient, récurent, désinfectent, rangent… Et non pas des agents d’entretien de la municipalité parisienne… Il y a lieu de s’interroger sur le coût exorbitant d’un emplacement durant 9 jours !