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  • Le monde du travail et le milieu associatif

    … C’est dans le monde du travail et dans le milieu associatif que se réalise l’activité sociale…

    En effet dans tout travail, emploi salarié, qui implique de la relation, il y a cette réalité, cette nécessité du rapport à l’autre (le patron, le chef, l’employé, les collègues, le client ou usager) ; la réalité de l’activité sociale induite, du fait de la fonction que l’on exerce…

    Et de même, dans le tissu associatif (plus d’un million d’associations en France, toutes villes et régions confondues), se réalise, se développe, évolue, s’adapte en fonction des besoins, des nécéssités, l’activité sociale…

    Soit dit en passant, la part d’activité des personnes « retraitées » (ayant donc cessé leur activité professionnelle) dans les associations « d’intérêt public », n’est pas négligeable c’est le moins que l’on puisse dire…

    Si le travail et l’emploi sont malmenés, disparaissent ou sont dévalorisés ; et lorsque disparaissent aussi les associations, c’est un désastre social qui s’installe…

    Et un désastre social est un terreau favorable au développement des communautarismes, des extrémismes et de toutes les violences, discriminations, désinformations, inégalités de toutes sortes, injustices, abus des uns et des autres, et incitations à détruire plutôt qu’à construire…



  • La pauvreté du langage

    … Ce qui est vrai pour la langue française l’est aussi pour toutes les langues parlées et écrites de par le monde dans les différents alphabets ou signes…



    Déjà avec l’Akkadien qui était, dans le monde Égéen de -3000 à -1200, des 5 grandes puissances (états et empires) de l’époque, la langue – parlée et surtout écrite – des rois, des princes, des empereurs, des commerçants, des artistes, des écrivains, des diplomates, des scribes, communiquant entre eux par des textes rédigés sur des tablettes d’argile…



    Ensuite avec le Grec ancien, puis le Latin, le Chinois (Mandarin), l’Arabe… Les langues de méso-amérique… Toutes ces langues ayant été, durant parfois plusieurs centaines d’années, des langues parlées et écrites par plusieurs peuples dans une même aire géographique (pas forcément par les élites seulement, mais aussi, avec les dialectes locaux, par une partie des gens du commun)…



    Le subjonctif, le passé simple, l’imparfait, les formes conjuguées du futur, le participe passé… De la grammaire française, ont leur équivalent dans les autres langues… (par exemple en Arabe : l’Accompli, l’Inaccompli et l’Impératif)…



    Laisser disparaître les temps conjugués, simplifier la grammaire, c’est réduire les capacités d’élaborer, de développer une pensée…



    La violence et l’agressivité dans la sphère publique proviennent en partie de l’incapacité à mettre des mots – et des phrases- sur les émotions.



    La pauvreté du langage, autant oral qu’écrit, réduit la pensée, dénature les mots de leur sens ; abolit les genres, les temps, les nuances, et fait d’une liberté sans exigences et donc en l’absence de règles dans le langage, une liberté conditionnée, formatée, illusoire, concédée par les détenteurs du pouvoir, par les dominants, de telle sorte que cette liberté « autorisée » affaiblisse les résistances jusqu’à les faire disparaître…



    Résister, s’opposer, ne point se soumettre… C’est argumenter, non dans l’imprécation mais dans le raisonnement logique, dans la clarté… Et argumenter, c’est penser, c’est réfléchir puis proposer… C’est de l’intelligence (celle qui s’oppose) en face d’une autre intelligence (celle qui domine), ce qui laisse espérer que l’intelligence dominante finisse par céder…





    Ainsi le pouvoir des mots, le pouvoir du langage, ont-ils leur importance lorsqu’ils sont dans l’exigence de leur sens, de leur forme, de leur clarté ; dans ce qu’ils suggèrent et impliquent dans les comportements, dans la relation…



  • Un langage qui, de tous temps, porte haut et fort

    … Les religions, les idéologies et les grands courants d’opinion, contribuent à la falsification de l’Histoire, à l’exacerbation des passions, à la réduction des libertés, au développement des individualismes et des communautarismes…

    Par leur langage qui toujours porte haut et fort, ils n’unissent les êtres qu’en apparence mais en réalité les séparent, les rendent solitaires par l’impossibilité ou par la difficulté à communiquer entre eux... Car ce qui vit en chacun s’accorde assez souvent mal (et diversement) avec ce que porte le langage des religions, des idéologies et des grands courants d’opinion (un langage qui brouille le langage de chacun afin que le moins possible de personnes se comprennent)…

    Les trois derniers millénaires de l’histoire de l’humanité qui sont ceux des trois grandes religions monothéistes – le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam – et ceux des différents systèmes de gouvernement, systèmes économiques et sociaux, souvent associés aux religions ; témoignent de ce langage « fédérateur » qui dans toutes les grammaires et dans tous les alphabets du monde, porte haut et fort, n’unissant les êtres qu’en apparence… Et témoignent aussi de tout ce que toute autorité, temporelle ou spirituelle, nous a préparé, conditionné à voir, à accepter…



  • Le passé

    … Si le passé n’a pas d’avenir parce qu’il ne peut jamais redevenir ce qu’il fut  - mais être seulement souvenir – il a tout de même des racines…

    Si couper ou arracher les racines – ou les ignorer - c’est se défaire de ce qui relie le présent et le passé ; hisser les racines afin de les faire surgir dans le terreau du présent, c’est rendre le présent, par l’envahissement des racines extraites, plus difficilement supportable qu’il peut l’être lorsque nous n’adhérons pas au présent que nous vivons…

    Dans le présent que nous vivons et auquel nous n’adhérons pas, nous voyons ce présent comme un arbre n’ayant qu’un tronc que nourrit une sève ne venant plus des profondeurs de la terre mais de ce qui entoure à proximité, le pied de l’arbre…

    Et parce que les branches de l’arbre nous paraissent atrophiées, ne s’élevant plus en hauteur, et que le tronc de l’arbre nous semble creux, nous extrayons des racines qui ne sont plus ce qu’elles ont été, raccourcies et surtout déformées par la vue que l’on s’est faite des racines…

    L’erreur consiste à se défaire de ce qui, du passé, nous relie au présent – ou à l’ignorer…

    L’erreur consiste aussi à déformer le passé par la vue que l’on s’en fait…





  • Avoir et Être

    Avoir et être.jpg

    … Ce que certains humains, privilégiés qu’ils sont, du fait de ce qu’ils possèdent, de ce dont ils bénéficient ; ont acquis ce qu’ils possèdent et ce dont ils bénéficient grâce au travail souvent forcé et très peu payé de millions d’autres humains… « savent sans le savoir » ou « comprennent sans le comprendre » que tous ces autres, qui ne possèdent rien, ne bénéficient de rien, de quelque pays lointain ou à deux pas de là où ils vivent… Peuvent, par ce qu’il est convenu d’appeler « une meilleure répartition des richesses », acquérir…

    Et, oui effectivement, ce que chacun des huit milliards d’humains est – ne serait-ce déjà que par le visage qui est le sien et à plus forte raison par sa personnalité, aucun autre humain ne l’est à l’identique (il n’y a que des ressemblances, des similitudes, des caractères communs – notamment si l’on regarde un humain homme ou femme, de dos et de fesses et nu-) …

    Il en est de même de chaque être vivant de chaque espèce, que ce soit un chat, un chien, une vache, un porc, un crapaud, une abeille, une fourmi…

    Nous sommes tous, humains et autres êtres vivants sur cette planète, des êtres « d’une seule fois dans l’éternité, ce qu’ils sont et qui, au-delà de caractères et d’apparences communs, est unique, absolument unique »…