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  • Apaisement, un terme à propos duquel que penser ?

    Le terme « apaisement » dans la situation très conflictuelle du monde présent, avec notamment la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022 et la guerre entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre 2023, plus la montée de l’antisémitisme et les explosions de haine, l’exacerbation des communautarismes, la violence accrue de la société et des individualismes dans leurs crispations et leurs revendications outrancières et agressives… Est un terme qui m’irrite, me fait penser à un placide gros crapaud, inoffensif, qui se tasse dans son trou, sans défense dans l’environnement hostile de garnements cruels dévastant les jardinets autour de maisons de lotissements, l’un de ces garnements se saisissant du malheureux crapaud pour le placer dans une boîte à chaussure emplie de papier journal et mettant le feu à la boîte à chaussures… Tous ces garnements à l’unanimité, pensant que le crapaud est un être malfaisant, dont l’urine est corrosive, la peau couverte de pustules et d’une laideur abominable ; un être que l’on peut torturer, tuer, sans que personne ne songe à lui venir en aide, à le secourir, à le protéger…

     

    Quel autre animal que le crapaud, en effet, par son comportement, son mode de vie, sa démarche, ses mouvements lents, par son apparence même ; peut-être aussi paisible, sans défense, et, ainsi « symboliser » le terme « apaisement » ?

     

    Comparativement parlant, le même terme en Allemand : Beschwichtigung ; en Néerlandais : Verzoening ; en Espagnol : Apaciguamiento ; en Italien : Pacificazione… Sauf en Anglais : Appeasement (qui ressemble au Français Apaisement) … Le terme Français apaisement évoque un animal placide, sans défense, inoffensif, exposé aux agressions…

     

    Dans un monde de violence et haines parvenues à leur paroxysme, l’apaisement n’est plus « à l’ordre du jour », il devient même dangereux car il incite l’agresseur à davantage de violence en face d’un interlocuteur qui lui, refuse de recourir à la même violence, s’évertue « en pure perte » à rendre l’interlocuteur agressif « enfin attentif et prêt à se résoudre au dialogue »…

     

    L’affreux garnement qui brûle le crapaud dans la boîte à chaussures remplie de papier journal, n’est pas un interlocuteur, n’est pas un « petit égaré », n’est pas comme on le dit « une victime de la société » par « intellectualisme humaniste »… C’est un « élément dangereux » pour la société, un assassin en devenir car plus tard ce sera non plus un crapaud la victime, mais des humains, de « paisibles humains »…

     

    Bon, c’est vrai, « cela dit » … Dans les guerres et dans les conflits actuels entre humains, en Ukraine, au Proche Orient ou ailleurs… Il n’y a pas de « paisibles humains », il n’y a « qu’au mieux », que des humains qui « prennent parti » pour une cause ou une autre, et en conséquence, sont les pourvoyeurs de combattants sur le terrain, dans les zones de combat…

     

     

  • Antisémitisme et "verrues sociétales"

    Sans les réseaux sociaux internet, notamment les plus connus et les plus utilisés d’entre eux de par le monde, l’antisémitisme – et « autres verrues sociétales » existeraient (et d’ailleurs ont toujours « endémiquement » existé dans l’Histoire – depuis deux mille ans…

    Mais les réseaux sociaux ont amplifié en le véhiculant et en le rendant plus visiblement présent, l’antisémitisme ; les « autres verrues sociétales » n’étant pas en reste faut-il dire…

     

    Lors des recherches, consultations, visionnage de fils d’actualité que nous effectuons par centaines de millions de connectés à internet que nous sommes, à tout moment et en des durées de temps parfois de plus de deux ou trois heures par jour, sur nos ordinateurs, tablettes, smartphones, sans doute plus encore dans les lieux que nous fréquentons – en déplacement, au travail, en faisant les courses – qu’à notre domicile… Il y a toujours, inévitablement, un moment où apparaît sur l’écran de notre smartphone, tablette, ordinateur portable, quelque « post » haineux accompagné d’une photo, d’une vidéo en rapport avec le propos tenu, d’une extrême violence haineuse à l’encontre des Israélites ou de quelque communauté « posant problème » (mais surtout à l’encontre des Israélites)…

     

    Même si les algorithmes de Facebook – l’intelligence artificielle- établissent des « suggestions » de consultations en fonction du « profil » de l’utilisateur, étant donné que, le plus souvent, ces « profils » déterminés et « affinés » sont des « profils » assez communs et se ressemblant dans un « ordre général de sensibilité, de réactivité et de productivité d’expression», il en résulte que ce qui apparaît sur nos écrans n’est pas toujours « en phase » avec notre « vrai profil » - si tant est que ce « vrai profil » soit déterminable vu la complexité de la personne humaine…

     

     

    Ainsi, antisémitisme et « verrues sociétales » véhiculées sur les réseaux sociaux, qui, « normalement » hors réseaux sociaux dans l’espace public (les lieux où l’on se rencontre, se rassemble, se parle entre voisins, connaissances, amis, gens de passage), ne « pèsent » qu’occasionnellement sinon même minoritairement en nombre ; exercent une pression émotive renforcée et prennent une dimension qui enfle et s’accroit…

     

     

    Les « personnes de bonne volonté », qui « ne font pas parler d’elles », demeurent dans la discrétion, la modération, n’accomplissent pas de « grandes actions »… Et qui sont dans notre pays, la France, une bonne partie de cette « majorité silencieuse », sont confrontées à ce qu’internet véhicule, et donc exposées à ce qui peut directement ou indirectement les influencer, les faire pencher du côté de ce qui s’exprime sur les réseaux sociaux.

     

     

     

  • "Un peu d'Histoire"

    Pangée.png

    Pangée, continent unique, formé avant la fin de l’ère primaire ( Paléozoïque) entre -355 et -295 millions d’années, au Carbonifère, maintenu en continent unique durant le Permien, dernière période de l’ère primaire de -295 à -250 millions d’années et durant le Trias, première période de l’ère secondaire ( Mézozoïque) de -250 à -200 millions d’années… Se sépare au début du Jurassique, deuxième période de l’ère secondaire, vers -160 millions d’années, en deux parties Laurasia et Gondwana entourées de l’océan Thétys… Puis au début de l’ère Tertiaire ( Cénozoïque) durant le Paléogène première période de l’ère Tertiaire entre -65 et -23,5 millions d’années, Laurasia et Gondwana se divisent pour former en dérivant, les continents actuels qui sont ceux existant depuis après -23,5 millions d’années mais surtout à partir du début du Néogène deuxième période de l’ère Tertiaire durant les deux premières périodes du Néogène qui sont le Miocène et le Pliocène ( de -23,5 à -7 millions d’années)… Le Néogène se terminant avec le Pléistocène et l’Holocène de -7 à -2 millions d’années…

     

    Pangée a eu pour « ancêtre » Rodinia, la première grande masse continentale rocheuse qui, elle, s’est formée durant la dernière période du Précambrien (le Protérozoïque) entre -1100 et -750 millions d’années, après une intense activité magmatique ayant poussé trois quarts de l’écorce terrestre en surface à partir de -1100 millions d’années. Cette intense activité magmatique s’est produite entre -2500 et -1100 millions d’années.

    Précision : la Précambrien est la période qui précède l’ère primaire, commençant à la naissance et formation de la Terre il y a 4,6 milliards d’années et finissant il y a 540 millions d’années…

    Aux alentours de -750 millions d’années, à la fin du Protérozoïque dernière période du Précambrien, Rodinia se fracture en 8 « morceaux » dérivant… Et ce sont ces 8 « morceaux » qui bien plus tard, vont former Pangée entre -355 et -160 millions d’années…

     

    Isaïe, Moïse, Mahomet, Boudda ; évêques, cardinaux, imams et compagnies… « Vous m’en direz tant » ! …

    Et… Humains, avec vos guerres, votre croissance économique technologique consumériste durable… « Vous m’en direz tant » ! …

     

     

  • Ascenseur social et Égalité

    L’Égalité – avec ce qu’il est convenu d’appeler « l’ascenseur social » - est bien à n’en point douter un seul instant, « une valeur fondamentale – en quelque sorte la pierre angulaire » de la civilisation et société humaine…

    C’est ce principe fondamental qui consiste à permettre à tout être humain quelque soit son origine, le milieu ou l’environnement familial et social dans lequel il vit, quelque soit son ethnie, son mode de vie… D’accéder par l’éducation, par la formation à un métier, à une activité professionnelle, à des postes de responsabilité, de direction, et ainsi de pouvoir passer sans entraves et sans discrimination, toutes les épreuves, examens, concours, lors du parcours éducatif et de formation… « Et que le meilleur gagne » comme on dit…

     

    Cependant, si l’Égalité peut être inscrite dans une Constitution, et si elle est une « valeur humaine fondamentale » ; il n’en demeure pas moins que naturellement et intemporellement dans le monde du Vivant (des humains et des êtres vivants) , c’est l’inégalité qui règne et s’impose puisqu’aussi bien un humain qu’un animal n’a pas, comparativement à un autre humain, à un autre animal, les mêmes possibilités physiques, d’aptitude, de capacité, d’adaptabilité, de réactivité, de résistance, de force, de détermination, d’aptitude à dominer, à se défendre…

     

    Ainsi chez les Humains, le plus grand nombre d’entre eux quoique dans un éventail de possibilités très diversifié et très nuancé ; l’ascenseur social étant institué, « préfèrent » - si l’on peut dire – soit librement et consciemment, soit par instinct inhérent à leur nature (ce dont ils sont fait) suivre la voie la moins difficile, sinon la plus facile, celle qui ne demande pas un grand effort, effort dont on n’est jamais certain du résultat… Et, en conséquence, ce grand nombre d’humains se trouve contraint (contraint « heureux » ou forcé) de devoir accepter la condition de vie dans laquelle il se trouve, et qui n’est souvent « pas très confortable » - pour ne pas dire misérable notamment pour deux milliards d’humains au moins (pour lesquels il faut dire qu’il n’y a guère pour eux d’ascenseur social institué)…

     

    Pour « résumer » très sommairement, très basiquement :

    « Tu veux pas aller beaucoup à l’école, tu préfères jouer à des jeux vidéo, déconner avec les copains, tu trouves dur les maths, l’orthographe, la grammaire, inutile les équations, savoir comment la Terre est née, si Auckland se trouve en Nouvelle Zélande, le pourquoi et le comment des choses dont tu te fous complètement ? Personne ne peut t’en vouloir pour ça, c’est ta liberté, ton choix (instinctif certes)… Et même sans le savoir consciemment, tu sauras pourquoi y’en a qui font à ta place, décident à ta place, tiennent les places que tu ne tiendras jamais parce que t’a pas cherché à les avoir »…

     

     

  • Œuvres artistiques, Sciences et Religion

    Il est certain, absolument certain – et personne ne peut dire le contraire – que dans les fanatismes et intégrismes religieux Catholiques, Chrétiens, Musulmans et autres, il est « hors de question » que soit avancé l’idée de la création du monde et de l’univers, autrement que selon le modèle prescrit par le dogme… Et que, en dehors de la parole, de la beauté, de la vérité de Dieu, toute œuvre humaine artistique ou littéraire, si elle ne loue pas Dieu, n’a pas de place en ce monde et doit même être considérée impie, et détruite, empêchée d’exister…

    C’est ce qui fut, jusque vers la fin du 15ème siècle en France et dans toute l’Europe, avec l’Église Catholique Apostolique et Romains, où tous les tableaux de peinture représentaient des scènes de la Bible, et où tout ce qui s’écrivait de « beau » n’était que louange à Dieu (et idem pour les œuvres de musique)…

     

    Quant à la science, à l’histoire, à tout ce qui a trait à la terre, à ce qui vit sur la terre, à ce qui se voit dans le ciel, tout se ramenait à ce qui était écrit dans la Bible…

    Avec l’Islam fondamentaliste radical djihadiste apparu au début du 21ème siècle, héritier en quelque sorte de l’Islam conquérant du 7 ème au 13ème siècles Chrétiens (mais héritier il faut dire en une version « plus dure et plus épurée »)… Les artistes et les écrivains dont les œuvres ne font pas louange à Dieu, n’ont pas place dans la société des « fidèles » et des « combattants pour la foi »…

    Mais « à noter » qu’en ce qui concerne la technologie et la science – notamment la science de la guerre – dans l’Islam djihadiste on s’en sert bien de la technologie et de la science de la guerre ! Notamment la technologie internet, numérique, réseaux sociaux communication…

     

    Le Catholicisme et d’une manière générale la Chrétienté avec ses « sectes » et ses « branches dérivées »… Ne sont pas en reste, au 21ème siècle, question dogme et modèle d’explication de l’origine du monde et de l’univers - « sous couvert d’arrangements avec la science »… Et question également, de prendre une place non négligeable dans la vie des gens (baptême des bébés, cathéchisme et communion pour les enfants, mariage et enterrement à l’église, fêtes de Pâques, Pentecôte, 15 août, Noël précédé de l’Avent…)

    Les Catholiques et Chrétiens en général, ont même de nos jours leurs artistes, écrivains, scientifiques, savants, tous mettant en avant leur croyance, leur foi en Dieu et « s’arrangeant à leur façon » avec la Genèse de la Bible – les yeux tournés vers l’immensité du cosmos, des galaxies, des milliards d’étoiles et de possibles « extraterretres »…

    Mais bon, soyons honnêtes ou « plus justes » ou « plus réalistes » : si chez les Chrétiens il y a des artistes et des écrivains et des philosophes, en revanche chez les musulmans fondamentalistes et djihadistes il n’y en a pas !