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  • Post mortem amigos et désamigos ! (surtout désamigos)

    Du fin fond du plus lointain et plus profond sous-sol où votre descenseur m’aura mené et précipité dans la sombre, très sombre et interminable galerie aussi chaude et moite qu’une nuit de février à Mayotte…

    Je n’aurai de cesse de venir hanter durant vos nuits, tous ces rêves que vous faites et qui n’ont jamais été les miens…

    Et, sur la rivière égoût, artère principale de cet espace sombre, chaud et moite comme une nuit de février à Mayotte, je voguerai sur mon bateau pirate, bras-d’honneuramant de toutes mes forces, giclant tout mon vocabulaire non aseptisé qui, par les failles sinuant à travers les couches de terrain, de marne, de cailloux et de sable, et jusqu’à la terre de vos jardins, viendra vous puer au nez…

    Amen et Ramen… « Braves » et même « très braves » gens…

     

     

  • Comment peut-on mesurer l'état d'une société humaine ?

    L’un des principaux critères d’évaluation d’une société humaine de tel ou tel pays dans le monde, c’est celui relatif aux déchets et aux déjections de toutes sortes que l’on aperçoit dans l’espace public en ville répandus sur les trottoirs, au long des rues et des passages ainsi que sur les places et dans les jardins publics, à l’intérieur même de bureaux, de salles, de halls qui sont des lieux fréquentés par tous ; mais aussi et encore dans le paysage environnant, au bord de routes, de chemins, en forêt, sur les plages ; autour des containers de poubelles disposés en des endroits déterminés…

     

    Des déchets ménagers, boîtes de conserve, bouteilles en verre ou en plastique, papiers d’emballage, ainsi même que de gros objets usagés ou cassés tels que des appareils ménagers, des télévisions, du mobilier, de la vaisselle, des matelas, des seaux et récipients, des gravats, toutes sortes d’objets métalliques ou en plastique, dont les gens se débarrassent sur la voie publique ou au bord de chemins ou en forêt…

    Tout cela lié à des comportements de tout un chacun, de négligence, d’irresponsabilité, de mépris, d’irrespect, d’incivilité…

     

    Or qu’est-ce qu’une société humaine sinon un ensemble de toutes ses composantes c’est à dire d’une part les autorités civiles, d’état, gestionnaires de l’environnement urbain et paysager, et surtout d’autre part les citoyens que nous sommes tous chacun vivant en famille, en collectivités, ou individuellement – et avec nos comportements ?

     

    Une société dans tel ou tel pays – ce qui est le cas de la France mais pas seulement – qui rejette ses déchets dans l’espace public et dans les paysages, en une quantité ne pouvant pas passer inaperçue, dans les rues en ville, sur les trottoirs, au bord des routes et des chemins et en forêt, et qui de surcroit saccage ses poubelles et les laisse déborder sans tri sélectif en posant des sacs éventrés et toutes sortes de détritus en tas autour des containers de dépôt… Est une société déliquescente ou en déclin, qui ne « mérite » que ce qui lui arrive de fâcheux et la malmène « dans son ensemble » c’est à dire sans distinction entre les « bons » ou les « mauvais » citoyens…

     

    L’état d’une société humaine se mesure donc – entre autres – à la quantité de déchets et de déjections répandus dans les espaces publics et dans les paysages. Lorsque cette quantité de déchets rejetés ne peut plus passer inaperçue et qu’elle s’impose au regard là où nous nous déplaçons et en particulier au bord des routes et des chemins, alors cette société ne mérite plus la moindre considération, ne suscite aucune bienveillance…

     

    Et si l’on ajoute à ce que l’on fait de nos déchets, toute la violence, toute l’agressivité des uns et des autres, la somme de toutes les incivilités, de tous les individualismes forcenés – tout cela au quotidien – alors « bonjour et bienvenue dans le monde des années vingt du siècle 21 en France, dans l’Union Européenne et plus généralement de par le monde entier » … Une « préfiguration » de l’enfer qui nous attend – de notre vivant, de ce qui reste encore de notre vie à venir…

     

     

  • Violence et agressivité

    Dans la violence et dans l’agressivité ambiantes au quotidien en de nombreuses situations conflictuelles, particulières et difficiles ; il y a un aspect de cette violence et de cette agressivité auquel on ne pense pas forcément mais qui explique en partie la violence et l’agressivité ambiantes au quotidien, entre personnes en relation les unes avec les autres…

     

    En effet, dans le cas de personnes ne se sentant pas ou peu acceptées par les autres du fait de leur différence en ce qui concerne ce qu’il est courant d’être, de paraître, de faire et qui est commun, habituel à beaucoup d’entre nous là où l’on vit…

     

    À force de se sentir observé, critiqué dans son mode de vie, dans ses habitudes de consommation, dans la manière d’arranger l’intérieur et l’extérieur de son habitation (ce qui est loin d’être la priorité des intéressés), dans la manière en somme de concevoir son existence au quotidien, dans ses activités, loisirs, déplacements…

     

    À force de se sentir « mis de côté » ou peu fréquenté ou évité par les autres (dont des proches) pour tout un ensemble de ces raisons évoquées de mode de vie, d’habitudes etc. … Et, à considérer certains regards qui en disent mieux et plus incidieux que des paroles prononcées, certaines réflexions et allusions faites « à propos » (et bien appuyées et de surcroît répétitives)…

     

    À force de tout cela l’on finit par arriver à devenir agressif, hargneux, violent, à l’égard des autres (dont des proches)  supposés enclins à nous éviter, à nous déconsidérer, à nous critiquer – et qui en aucun cas, ne nous acceptent tels que nous sommes…

     

    Bon nombre de ces personnes différentes des autres dans leur mode de vie, dans leur pensée, dans leur vision de la société et des rapports humains, ainsi que dans leur rapport avec l’argent et avec les « choses matétielles » (maison, voiture, biens que l’on possède)… Sont pour la plupart d’entre elles – avant qu’à force de… - des personnes « ni meilleures ni plus mauvaises que les autres », parfois même des personnes « paisibles » et ne cherchant à nuire à qui que ce soit… Mais, justement, « à force de... » ces personnes deviennent plus dures avec leurs semblables, plus rebelles, plus « retranchées dans leur intériorité »… Cela pouvant aller dans le pire des cas, à une forme de « suicide social » ; à tout le moins à un « silence relationnel » manifesté en réaction, à un refus de « faire le premier pas pour renouer »… (et à la place du premier pas, un « bras d’honneur »)…

     

     

  • Vivre et fonctionner au quotidien, différemment de ce qui est courant ou dans l'ordre des choses

    Au travers de toutes les époques historiques, selon les modes de vie qui ont été ceux de la plupart des gens en tel ou tel siècle – et cela d’autant plus « marqué » de nos jours – le « commun des mortels » dans une immense majorité, a toujours « fonctionné » sur le plan de la pensée, des ambitions, des projets, de l’idée qu’il se fait de ce qui est matériel, pragmatique, de ce qu’il possède ou souhaite acquérir tout au long de son existence , de l’apparence des choses et des gens, en somme dans son mode de vie au quotidien et de son rapport avec les autres – sa famille, ses connaissances, ses amis, ses relations autant durables qu’occasionnelles… A toujours fonctionné donc, à peu près de la même manière selon ce qui, à telle ou telle époque était courant, habituel, commun à la plupart des gens…

     

    Aussi les personnes qui ne fonctionnent pas comme les autres dans leur quotidien de vie, en ce qui concerne les « choses matérielles de la vie », leur rapport avec les autres y compris les gens de leur famille, leurs propres enfants, dans leur pensée, dans leurs aspirations, dans leurs projets (pour autant qu’ils en aient), au sujet de ce qu’ils peuvent posséder ou envisager d’acquérir, de leur apparence (manière de s’habiller, de se montrer) ainsi que de l’apparence des autres, de l’activité ou de la profession exercée par un tel une telle, de ce que représente par sa place dans la société, un tel une telle, d’où il/elle vient… (Cest fou ce que l’argent, les possessions matérielles, maison, voiture, bijoux, objets de valeurs, c’est fou ce que les gens font d’important et de référent dans la vie, c’est fou ce que les apparences sont prioritaires dans l’esprit des gens)…

     

    Aussi, donc, pour les personnes qui ne fonctionnent pas comme les autres dans leur quotidien de vie, qui pensent, agissent différemment - dans un sens « diamétralement opposé à ce qui courant ou considéré « dans l’ordre des choses », qui ont un rapport différent avec ce qu’ils achètent pour se nourrir, pour s’habiller, pour s’équiper ameublement, appareils divers etc.)… La vie actuelle en ce premier quart de 21ème siècle, telle que l’on doit « en principe » la vivre, n’est-elle pas faite, pas du tout faite pour ces personnes là qui fonctionnent différemment du commun des mortels…

     

    Et… Soit dit en passant … Pour les handicapés, pour les maladroits, pour ceux et celles qui ne savent pas trop comment faire (surtout dans les procédures et technologies actuelles), pour les personnes devenues très âgées ; en dépit du progrès, des dispositions prises par les autotités civiles et des aides sociales… La vie actuelle au quotidien, en ce premier quart de 21ème siècle, n’est pas faite pour eux non plus, loin s’en faut !

     

     

  • Un sujet-texte de philosophie pour le BAC

    Dans la complexité et dans la diversité de la personnalité humaine résident des contradictions et des incompatibilités rendant impossible d’être globalement « pour » tel ou tel « ordre des choses », ordre prescrit par un « comité directeur » selon une « ligne » devant être acceptée par tous au risque d’être considéré dissident et d’être rejeté…

    Et réciproquement, ces contradictions et ces incompatibilités rendent tout autant impossible d’être globalement « contre » tel ou tel « ordre des choses »…

    Il y a donc dans un « ordre des choses » dominé par un « ensemble de principes constituant une base ne pouvant en aucun cas être remise en question - qui peut être une idéologie religieuse, une croyance, une foi, une « vision du monde et de la société », un parti politique, dans un « ordre du Bien ou un ordre du Mal » que l’on se fait en soi… De l’acceptable et de l’inacceptable, du « qui fait du bien » et du « qui fait du mal », du « là où l’on se rejoint » et du « là où l’on se disjoint »…

    L’« histoire en somme, de l’eau du bain et du bébé » - avec cette réalité quasi incontournable du trou de la baignoire qui forcément ne laissera pas passer le bébé, à moins d’aggrandir le trou avec une disqueuse pour que le bébé passe avec l’eau sale, ou de presser le bébé comme un citron pour qu’il passe dans le trou de la baignoire…

     

    Peut-on, par exemple, être antisémite, être Poutinien, ne pas condamner les totalitarismes et le nazisme, être un pédophile meurtrier en puissance d’un enfant, un religieux fanatique tueur au nom de Dieu… Et cependant, en promenade sur une chemin de montagne, retourner un bousier pattes en l’air dos au sol ou, au passage entre deux haies, éviter de déchirer une toile d’araignée ?

    Un nazi, un antisémite, un religieux fanatique et une personne de bonne volonté qui elle a le nazisme, l’antisémitisme et le fanatisme religieux en horreur… Peuvent-ils se « rejoindre» (si l’on peut dire) en un moment particulier où ils se trouvent en face de « quelque chose de la beauté du monde » - par exemple un morceau de musique, un paysage d’une très grande beauté ?

    En somme, est-ce compatible d’être antisémite et cependant en capacité de retourner un bousier sur ses pattes ?

    Il n’ y a peut-être pas d’autre réponse à cette question relative aux contradictions, aux incohérences de la personnalité humaine… Que la complexité de la personnalité humaine elle-même…