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Bateau pirate

  • L'humour du Jour

    Nous n’avons pas eu, au « Flop Ten » des Jeux Paralympiques 2024 Paris, du 28 août au 8 septembre :

     

    - En 200 mètres Dames nage libre, de femme Saoudienne dotée de bras artificiels en tungstène revêtue d’un birkini, championne de sa catégorie en natation

     

    - En rodéo sur cochon sauvage, de femme Qatari en niqab, hissée par un assistant, de son fauteuil roulant, sur le dos du cochon immobilisé au départ

     

    - Ni non plus de religieuse catholique intégriste en grand voile et coiffe blanc, à une épreuve d’avortement de ballon par anus artificiel

     

    Je vous laisse imaginer les sept autres du « Flop Ten » …

     

    NOTE : en fait, le birkini de la femme Saoudienne aux bras artificiels en tungstène, aurait été bleu ou vert très foncé ; le cochon du rodéo aurait été un jeune sanglier, et la religieuse catholique intégriste à l'anus artificiel aurait avalé le ballon (reste à savoir le diamètre du ballon, et si cette religieuse se rendait régulièrement dans un Mac Donald pour ingurgiter un triple burger nécessitant d'être doté d'une bouche s'ouvrant comme un four tout comme celle d'un crapaud buffle...

     

  • Déjanticolerie

    Caleçon déchiré et mantes dépattées

    Verges dansolotantes entre les plis de draps jaunes froissés

    Boursoufflures et enflures sur des peaux calcinées de souris mortes

    Vent fou et muffles applatis

    Funambules preux et âneliers d’une fête à l’autre et d’un arc timbré à une soupape ventousée

    Traits passés sur des tombes en forme de virgule

    Roides et fiers les hannetons de pierre sur une barre d’acier

    C’est la baraka des angelots autour de seaux renversés

    Ribambelle de moines haut niquant des atèles juchés sur de gros joncs

    Faits mûrs et veines m’en foutent rien en vue

    Arzègue et sa culotte verte

    Coccix carré

    Verres et pistoles fendus

    En cul et en bottes va tant guère ailleurs qu’ici où tu loufes melon salé

    Roufignoles brandies au dessus d’une crête vert-durcie de purée Stocci émergée de l’assiette triangulaire de Papy

    Père au quai mais mère Huche pas descendue du van

    Roses moites

    Mains beurrées sans sel ni pine aigre

    Lue d’un seul œil à mille facettes et comprise en une nano seconde la mandchourette à estampes

    Bop’ti tractor à vapor avalé la pelouse et trottinette ilectrouque descendu Godzila en bas du boulevard des pires aînés

    Raté le Panthéon

    Investi dans le caleçon long plutôt que dans le pantalon

    Et à défaut de pantalon dans le pantacourt

    Ou dans la salopette à vapeur

    Je mise sur la poix et sur le trail

    Ma patte a foulé les lords nains hier à la salle polyvalente

    Snobées par les quolibets des grands lords les petites anchoises nacrées

    La niche et le bar niaient l’une les jeunes chiots criards et l’autre les eaux profondes de l’océan

    Mais au bar hurlait le louveteau rétif sous les huées des chemineaux époustoufflés marinés bardellisés tenaillés tirebouchonnés vinaigrés enluminés

    Puti catu véolo camilla nestorina fatma vancouver sao paulo zorro poutehin sancho pansa

    À Dieu la valise

    À Mézigue le caleçon qui prend pas le pipi

    À un autre foie quand la vraie zicule aura en sol ou en la tinté

    En papouasien en slovénien en sahélien ou en swahili ça donne quoi tout ça

     

     

  • His birthday

    Today is September 5th, his « bourriquette-à-versaire » *

     

    * « bourriquette-à-versaire » en Français dans le texte.

     

    Elle sera vieille dans ces années 2060 où j’aurai cessé depuis une génération, d’être témoin de mon temps…

     

     

  • Petite historiette "drôlatro-surréaliste"

    C’est une tranche insoumise – de pain brioché - qui avance toute seule sur la table en se tortillant et se contorsionnant en tous sens en un mouvement désordonné s’apparentant à une danse du ventre de mémère boudinée piercinguée bariolée et dont la plantureuse silhouette de plus d’un mètre de large empêche la personne se tenant derrière elle dans la queue à la boulangerie, de voir quel pain choisir …

    Sur la table d’un restaurant du quartier Petite France à Strasbourg un 15 août, la tranche insoumise entame sa nouvelle gigue, effectue des sauts de kangourou nain autour de l’assiette…

    Une femme Qatari, voilée, ayant commandé un veau Marengo s’apprête à se saisir de la tranche, afin de saucer son assiette, ayant englouti sans se maculer le voile, son veau Marengo bien sauçu…

    C’est alors que la tranche de pain brioché, vint se poser toute debout, immobile, au bord de l’assiette… Et, « compatissante » si l’on peut dire, au mouvement de la main de la femme Qatari…

    À la table voisine se tient un monsieur arborant sur la pochette de sa veste un écusson bleu blanc rouge et qui lui, a commandé une choucroute alsacienne bien cochonue saucissue lardiguée à souhait… Et n’arrivait pas à « choper » la tranche de pain « insoumise » si l’on peut dire, giguant endiablée autour de l’assiette débordante de choucroute…

    À une autre table se tiennent Jean Luc et Mélanie, nouvellement pacsés et fêtant à Petite France à Strasbourg le premier anniversaire de leur rencontre, riant à la vue de ces tranches insoumises cavalcadant autour de la carafe…

    Et Mélanie s’exclamant : « alors, après manger pendant la sieste à l’hôtel, tu me le mets, Jean Luc, lent et chaud ? »

     

     

  • Le paon de mots

    C’était un grand paon de mots mais qui, ne se déplumant pas, se démotivait…

     

    Il n’y a palm de feu grégeois, juste des braises qui couvent sous la cendre refroidie et des ailes dentées et des fans déjantés qui mordent des nuages dans un ciel d’enfant sur une ardoise bleue, et la maîtresse d’école qui accroche les nuages mordus sous le plat fond de la mer où s’enlisent des éléphants dorés et des mouches d’eau aux longues pattes velues…

    Hardie coque si belle au pied du ragondin et sans vergogne tu peins des bocaux de corps nichés dans le formol…

     

    Et voguent les inserts qui pullent au vert et font l’âtre où gémissent des veaux de bois, et que brandissent de foulards obsolètes des croupions à pattes dans les manoufs où ours et seins se mélagent poils et piquants… Vus à la Tu-es-Laid sur Béhèmehouétéoué…

     

    Et les as faute d’ailes là où rôdent les dindons, refusant d’aller en Sion, brocardèrent la Nouvelle Jérusalem, vénérèrent les pazas tous déplumés honnis des hannetons à vapeur et des pucerons à bascule…

     

    Le bel ara de moumouse et de papou chantecriait haro sur le moineau et le jar d’hier niait toute trombonite d’oie ne symphonisant pas dans l’orchestre ambulatoire…

     

    Le major dort sur un long sofa d’un souk de Sofia, de petits anchois saupoudrés de vanille dans une assiette carrée posée sur un guéridon octopode ; Fatma empêtrée dans son voile se gratte la fesse gauche et évente le major (à Djibouti Fatma nostalgiait de sa Talibanie et rotait dans sa gamelle emplie de couscous sans boulette)…

     

    Dans un grand ciel grillagé de vomissures de Jets privés, volait, battant des ailes et allahlant sans cesse, la buse Uhlémane dont le cri de ralliement faisait sortir de mosquées souterraines, des imams au falzar tout décalcomanié de petits derviches extraterrestres et de loutres de fond d’oueds revitalisés de pluies diluviennes enfin tombées après que le Sire Occo eût pété plus fort que mille canons dont le tonnerre enfumé concurrençait tous les chants de toutes les batailles…