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Bateau pirate - Page 4

  • L'image du jour

    Père noel et lapin.jpg

    C’est le pèrnohel qui débarque chez Loana et Julien 11 et 14 ans, enfants choyés dans une famille de citadins, qui, n’étant pas végétariens, n’ont jamais eu présent à l’esprit que l’escalope servie à midi à la cantine de l’école, pouvait être de dinde, de poulet ou de lapin, animaux vivant à la ferme…

    C’est en effet, pour ces deux gosses, dans leur assiette à la cantine ou à la maison, comme une tranche de jambon, un ananas, un œuf, une pomme, des nuggets de poulet… « Quelque chose qui se mange, et comme ils l’entendent dire «un produit d’alimentation »…

    Quand ils étaient petits, tout petits, leur maman ou leur papa, le soir avant qu’ils ne s’endorment, leur lisait une jolie histoire de lapin…

    Et le pèrnohel cette année 2023, qui débarque (il est passé par la fenêtre parce que dans les maisons d’aujourd’hui architecturées 21ème sècle de lotissements de périphérie des villes, il n’y a plus de cheminée)… De sa hotte de joujoux, en sort un DVD de tuaille de lapin à la campagne, un film où l’on voit en détail comment on « coupe le cou » au lapin ( « l’histoire est corsée, l’opérateur, un papy aux doigts gourds et tremblottants, rate son coup et le lapin crie longuement et ameute tout le voisinage dans le lotissement), puis le lapin est écorché : une coupure sur la peau du dos, Mamy qui tire la « veste » et Papy qui tire le « pantalon », puis ensuite, le ventre du lapin ouvert, la tripe qui tombe toute chaude et fumante au sol, avec le long de l’intestin transparent, comme des petits pois noirs…

    Évidemment quand le pèrnohel débarque, vu la photo figurant sur le DVD, et l’air intentionnellement farouche, méchamment moqueur du pèrnohel, Julien et Loana reculent, surpris et effrayés… C’est alors que le pèrnohel neutralise les parents avec une bombe à gaz paralysant, empogne vigoureusement les deux gosses, les ligote sur des chaises, allume la télé et le lecteur de DVD et lance le film de tuaille de lapin à la campagne, devant les gosses horrifiés, obligés de regarder… (rire sardonique du pèrnohel)…

     

     

  • Aubert, la grande surface du bébé

    Dans dix ans, le grand tonton Hectotion âgé alors de 80 ans et encore sémillant, n’accompagnera pas chez Aubert la grande surface du bébé, la jeune Loana de 22 ans désirant acheter landau et panoplie bébé pour son premier enfant venu au monde en 2033…

    C’est déjà en 2023 et depuis qu’elle est toute petite, née en 2012, que, du grand tonton Hectorion, Loana, elle n’en a complètement rien à foutre… Pas plus d’ailleurs que le grand tonton Hectorion ne se soucie du Noël 2023 de la jeune Loana de onze ans…

     

    Aubert la grande surface du « bêh - bais » - avec bien prolongé et appuyé l’accent tonique sur « bé - bé »…

     

    Aubert la grande surface du « bêh - bais » donc, qui a pour clientèle bien sûr déjà les jeunes couples ayant vu naître leur enfant, mais aussi Papy, Mamy, tonton et tati gâteau écornant pour l’occasion leur coquet livret d’épargne… Ou encore (faut-il le dire?) Papa et Papate et leur petiot ou petiote né(e) sous GPA – ou Maman et Mamane et leur petiot ou petiote né(e) sous PMA…

     

    Aubert la grande surface du « bêh – bais », où ne se rendront jamais les personnes dont la descendance fait défaut, notamment sans petits -enfants…

     

    Ah tous ces bébés de 2023/2024 qui auront cent ans en 2123/2124…

     

    Allez/allez… « guili-guili bisous-bisous bop’tit nounours » à ces bébés qui dans 10 ans et même avant seront -du moins certains d’entre eux – de « vraies petites pestes » gâtés pourris de joujoux technologiques et héros du jour sur Instagram Tik Tok…

     

     

  • La buse Uhlémane

    « Et je vis en rêve la buse Uhlémane engluée sur un piquet de clôture, ses pattes prises dans la glu dont avait enduit l’Imam Salafar la tête du piquet… La malheureuse buse engluée ne pouvant s’envoler, l’Imam Salafar arrosa d’essence la buse Uhlémane et mit le feu à la buse…

    Cette buse Ulhémane que j’aurais seulement empêchée de voler au dessus de mon poulailler, l’effrayant de quelque épouvantail de ma fabrication »…

     

    Un récent sondage IFOP révèle que 45 % des musulmans en France, pensent – et disent – que le Hamas n’est pas une organisation terroriste… Et que parmi les pratiquants et fervents musulmans ne se rendant pas pour autant dans les mosquées salafistes, autant dire dans les mosquées telles que celle de Paris… Ce pourcentage s’élève à 66 %…

     

    « Tiens tiens »… Ça me rappelle qu’en 1941, 1942 et 1943 – un peu moins en 1944 avant le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie – une grande majorité de Français sous le gouvernement de Philippe Pétain et de Pierre Laval, pensaient et disaient que les auteurs d’attentats contre les occupants allemands, et que les maquisards «étaient des terroristes »…

    Les temps ont changé depuis… Et en 2023, les terroristes ne sont plus les mêmes et ceux et celles qui ne les qualifient pas de terroristes ne sont plus les mêmes non plus…

     

    Déjà, avant la publication de ce sondage de l’IFOP faisant état de 45 % des musulmans en France ne considérant pas le Hamas comme une organisation terroriste, je ne me sentais guère trop « bienveillant » à l’égard de la religion musulmane et de ses fidèles (Maghrébins, Africains du Sahel, Egyptiens et Moyen-Orientaux et Afghans) du fait de la place – à l’écart – de la femme dans la société selon leur vue (leur vue formée sur le Coran – lequel Coran soit dit en passant, au sujet des femmes dans la société, est « assez proche » de ce que l’on peut lire dans la Bible et dans la Torah)…

     

    Et, outre la place « pas la meilleure loin s’en faut » de la femme dans la société – dans la religion musulmane mais aussi encore de par le monde en certains pays de religion chrétienne – il y a chez les musulmans même peu pratiquants, cette interrogation que l’on se fait lorsqu’on est appelé à recevoir chez soi un ami musulman « est-ce qu’il fait le ramadan » (si on est dans la période) « est-ce qu’il ne faut pas mettre des assiettes à table, qui n’ont jamais servi – donc, pas dans lesquelles on a servi du porc » … Et – encore bien plus « problématique » - si tu as, âgé de 65/70 ans que tu es, un fils qui vient de « refaire sa vie » avec une femme musulmane croyante pratiquante ; est-ce que tu te voies, à l’intermarché du coin dans la bourgade où tu résides et as des connaissances, en compagnie d’une belle fille voilée ?

     

    Désormais quand je vois dans la rue ou dans un espace public, un musulman (sachant qu’il est musulman) je vais me dire « y’a 1 chance sur 2 pour qu’il pense et dise que le Hamas n’est pas une organisation terroriste »…

     

    J’en reviens à ma « buse Ulhémane » : je ne rejoins pas l’Imam Salafar qui englue la buse sur le piquet et y fout le feu – c’est un fait : l’ennemi le plus éliminateur et le plus dur d’un musulman c’est un autre musulman – et « je veux juste que la buse ne vienne pas tournicoter autour de mon poulailler, sans pour autant la canarder mais en la faisant déguerpir en mettant un épouvantail à côté du poulailler… (en revanche, l’Imam Salafar je le canarderais bien)…

     

     

     

  • L'enfer, le paradis ...

    Leur enfer à quasi tous, c'est tout ce qu'ils zappent et rejettent, qui n’est pas dans leur mode de vie au quotidien, qui les dérange et leur font dire que « tu as tout faux »… Et ils font tout dans leur vie depuis leur enfance, pour que l’enfer qu’ils craignent ne vienne pas leur botter le derrière…

    Ton paradis à toi et à quelques uns de la même engeance que la tienne, c'est là où sont les pelés, les tondus, les malmenés…

    Autrement dit sûrement pas ces Suzan, ces Séraphine, ces Colline et tous ces tristes, tous ces perfides, tous ces hypocrites, qui t’ont pestiféré, écrabouillé et dont les plus modérés d’entre eux ne t’ont fait que les gros yeux et gratifié de temps à autre de quelque sourire condescendant…

    Et dans l’enfer où déjà durant ton vivant ils t’ont précipité, ce sont à eux associés ceux et celles qui, un temps, t’ont mamourisé, ont sacralisé tes loufes et tes insolences, et un beau jour t’ont claqué leur porte au nez…

    Et dans cet enfer de grands regs à perte de vue que de ton vivant tu traverses, de ces insolentes fleurs de sable chrysalisées que tu cisèles de tes mains, tu embordures les allées qui mènent au paradis où tout le monde veut aller…

     

  • Fralé le couscoussier

    Fralé le couscoussier de Fatma, tombé du fourneau, escagassé du ventre sur le carrelage… C’est que le tonnerre de cent cochons grognant tous ensemble dans la porcherie voisine de la médina où réside Fatma, venait de séismer le logis de Fatma et de précipiter au sol le couscoussier…

    Et le Grand Imam de la médina dans son prêche, qui maudissait les éleveurs de cochons, en revanche bénissait les éleveurs de moutons ayant abandonné la tonte et reconvertis dans l’exploitation de la merde pour produire du méthane dans de grandes cuves aussi hautes que des immeubles de quatre étages…

    Piétiné rageusement des nounours et des pèrnohaux de Gifi , brisé éclaté la mosquée joujou en bakélite du p’tit gosse Elèfite dont le papa lors de sa pendaison de crémaillère avait invité ses amis mahométans, venait de poster sur Hacebouc Cézigue le Renégat…

    Trucidé une souris blanche dans sa cage à coups de tournevis et incendié une fourmilière d’un million de fourmis, avait déclaré en récré à l’école Harcel le Katéchumène…

    Bouffé les anchois en chocolat offerts à Tatumamu alzheimérisée, avait dit l’aide soignante Bangladi à sa sous directrice responsable de l’unité Alzheimer de l’EHPAD…

    Harsène la Défèque, l’exclu de tous les festivaux, ayant finalement obtenu un second rôle dans les Ardéchoises Pastorales, pièce jouée par la troupe de comédiens du Théâtre du Progrès, à Privat ; interpela Margrète l’éclairagiste à la crête rebelle et toute quincaillée de rutilants arceaux autour de ses poignets et de ses chevilles en ces termes « Eh Margrète, mire moi ces vieux sbires hâlés de soleil d’Algérie recrutés videurs par les autorités du festival » !

    Et ces ados de bobos empapaoutés dans leurs applis, qu’ Harry Potter surgi d’un écran géant dressé sur la Grand Place, venait afrioler et inciter à sarabander, canettes de bière à la vodka à la main, au beau milieu de fêtards trublions et shootés venus après minuit entrée libre et gratuite…

    Et Margrète de sa voix de hyène hurla : « Moi vot’festival et vos festivaux, j’m’en défestoye le coccyx, vos Ardéchoises Pastorales je les empoubellise non recyclable! »