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Bateau pirate - Page 2

  • Le monde tel qu'il va aller ...

    ... En faisant croire qu'il va en dépit de son inerrance orchestrée par les Maestrios 

     

    L’ Avîn’t, nahouel, Jour de l’An qui inspire les insolents, crèches dans les mairies, couscous de l’amitié avec nos amis musulmans, Poutine à cheval patinant sur ses sabots ferrés sur un lac gelé, Elon Musk niant les fours crématoires d’Auschwizt et de Ravensbruck, pèrnohaux de GIFI et bouboules chinetoques, slips et lotos bingo, grand’messes de cons s’il y a bulles mais y’a jamais bulles des G7 G20 à Acapulco ou à Copa Cabana, ventrèche moutardée aux épices et poulet portugais de stand-restos de festivaux non débudgétés because économie locale de marché, ballet des algorithmes sur les pages des résalsociolots, Koh Lanta qui se rencorse et barde les poitrails de ferrures hérissonnées, diminue et étroitise les planches formant chemins au dessus de marais bouillonnant cent degrés celsius, éléphants et hippopotames nains se balançant sur des toiles d’araignées géantes carnivores, Harry Potter et sa lunette visant le trou de bale de la sorcière, hardi vélo à sale tête qui nique d’un regard assassin le gros toutou Je monte la garde autour du pavillon du trader reconverti en éleveur de canaris, Mac Do et ses triple-burgers pour fours-buccaux de crapaud buffle, passeport Cuhercodé reconnaissance faciale digicode mot de passe renforcé 2 caractères spéciaux 1 icône animée 1 mini logo 2 lettres grec ancien 1 caractère Thaï, chou bleu pommelé et haricots nains bi ventriculaires avec de l’osso bucco aux litchis de Madagascar, pété dans le seau à champagne et roté arc-bouté dans le bidet, fermé le robinet d’amour mais pas d’ennemour, 2 balles d’euro dans la fente du Dada mais le pt’it gosse fait branler le Dada sans pièce, et enfin des suppositoires pour musaraignes de compagnie !

     

     

  • La carpe et le péritoine

    C’est une belle, grosse et longue carpe, d’un bon mètre, qui tourne au fond d’une lessiveuse emplie à ras-bord de l’eau du Célé, affluent du Lot, où elle été péchée, cette énorme carpe…

    Pour un peu, elle se mordrait la queue, la carpe, tournant sans cesse rapidement au fond de la lessiveuse, regardée par Ursula, la fille cadette de la mère Tampone, qui lui jette des bourgeons d’œillets collés à des billes de terre que la carpe avale…

    L’imminent destin de cette carpe est de servir, au repas de mariage d’Aghatou la fille aînée de la mère Tampone qui avait initialement prévu du poisson chat aux œufs mimosa…

    Au jour de la noce et donc du grand repas festif avec pour plat principal la carpe frite accompagnée de pommes accordéon, de griottes vinaigrées et de câpres Maltais de Panterellia ; précédé le repas, d’un Grand Apéritif Géant de 400 invités… Le Marié dans son costume sur mesures mais dont le pantalon mal cousu entre les fesses se mettait à craquer… S’avançait d’un pas rapide, devant traverser entre la Mairie et le grand chapiteau sous lequel se tenait le Grand Apéritif Géant, un boulevard à 2 fois 3 voies sans barrière ou terre-plein médian…

    Voilà-t-il pas que le soulier gauche du Marié se met à perdre sa semelle qui, totalement décollée, se détache de la chaussure… Tout juste 2 mètres avant d’arriver à la double bande blanche médiane…

    Et que le Marié comme si rien n’était, droit dans son costume et ne ralentissant point en traversant les 2 fois 3 voies du boulevard, marchait sur le péritoine de sa chaussure, fine pellicule de feutre faisant en l’occurrence office de semelle…

     

     

  • Tu lèves la crête, hein ?

    Doucement et longuement pété

    Costardé recueilli

    En face du catafalque

     

    Uchamboulé le Rastaquouère

    Mal retranché dans son abri multi hula-hopé

    Auréolé d’essaim de mites

     

    Servi au ptidèje de l’ogre du kremlin

    Des petits petons de mômes zukréniens

     

    Hackalpagués les zarcanes les neugorghiens les endocrines

    Décrypté tout le néo-akkadien des Silicum-valoneys des schangaillisés

    Les Aliens octopodes téléportés de Proxima du Bélier

     

    Bus busses et buselets

    À l’affront qui leur fut fait

    Au franchissement du cheek-point

    Pilèrent sur leurs pneus sertis de sabots arqués

    Et se concilialbulèrent

    Les descendus des bus busses et buselets

    Sans se regarder ni même s’entreregarder

    Tapototant sur leurs smartphones

     

    Uperkut Allo Maria des puces désamorcées de la bouse de cloporte

    De petits anchois carrés de l’escalope de limace

    Des hannetons à vapeur du grésil qui brûle

    De la pâte de mode dont on ne fait jamais de toutouchadoques

    Et

    Tu lèves la crête hein ?

     

     

  • Ascenseurs pour un autre cosmos

    Dans des sortes d’écharpes cosmiques antifilées, ondulantes et déchirées se rejoignant entre elles en se nouant en des nœuds indéfectibles, se déplacent des nefs structurées comme ces cathédrales d’il y a 1 million d’années de l’ancienne Europe…

     

    Lorsque les écharpes se dressent longitudinalement à l’équateur cosmique – pour autant que le cosmos puisse être une sphère géante ( mais la surface de la sphère ne cesse de s’éloigner sans jamais s’effacer)- les nefs cathédrales se font ascenseurs se mouvant infiniment plus vite que la lumière afin d’accéder aux espaces d’attente constellés de toute part, de sortes de « portails d’accès » faits de filaments tressés serrés si éclairants qu’aucun œil de n’importe quel être vivant ne peut supporter de voir, ces « portails » s’ouvrant sur des zones franches et autorisées que les Extragluques et les Quartzitomites ont délimitées après s’être réunis en conciliabulsymposiums…

     

    Dans ces zones franches et autorisées ne peuvent – en principe – pénétrer et s’y mouvoir le long de longues galeries extatiques, les Hurlumunites, les Gahouchodotes, les Krèveladalingues ni non plus les Grand’Mules aurifépierrés, les Kultéïsés et les Ultragloutobrouteurs… « En principe »…

     

    Dans les ascenseurs se sont faufilés parmi les postulants à l’Autorisation Concédée, des évadés de la planète Bêta II Soustème du Cygne Blanc de la Galaxie XL VEGA 123 , bien décidés ces évadés, à perturber le Principe… (Ils ont en effet conçu le projet de s’infiltrer dans les zones franches et autorisées afin d’empêcher le Principe de s’auto ou de se pluri perdurer sans pour autant planter des réverbères néoluminiques le long des galeries extatiques)…

     

    Sans terres, sans luminescences, sans parsécus, sans rien d’eux de reconnu notamment leurs plus remarquables et authentiques tabloïds, et de toutes leurs émotions revisitées ; les Évadés de Bêta II avaient dans leurs valises-serviettes à antenne tous les plans d’une reformulation, d’une ré-organisation, d’un nouvel agencement, des Galeries Extatiques…

     

    Mais au lieu de ces portails s’ouvrant sur les zones franches et autorisées, en poursuivant leur ascension – ou leur descension- dans la longitudinalité vers la surface de la bulle-cosmos ne cessant de s’éloigner sans jamais s’effacer, le temps perçu ne pouvant plus être défini ou mesuré en durée…

    Ils rencontrèrent comme émergeant d’un extérieur infini à la bulle-cosmos, une sorte de mangrove impénétrable faite de lianes-ronces…

     

    Cette « mangrove » annonçait-elle le rivage d’un autre cosmos ?

     

    NOTE : le problème c’est que dans les ascenseurs qui avaient raté les portails, atteint la « mangrove »… Il n’y avait pas QUE des évadés de Bêta II…

     

     

     

     

  • Petit conte crado comique ne pouvant être qualifié de monument littéraire

    C’est Archibald, 22 ans en troisième année de faculté de Lettres Classiques, major de sa promotion notamment en Latin et en Grec ancien ; qui, pour financer ses études exerce un emploi de 20h par semaine en CDD dans un Mac Donald situé à 1 km de sa chambre de location en résidence étudiants (il bénéficie d’une APL qui couvre le montant de son loyer), et à 500 mètres de la faculté… (il n’ a donc pas de frais de transport tram ou bus ni même besoin d’un vélo )… Il a très peu d’argent de poche et un soir qu’il se trouve libéré de son travail chez Mac Donald, il a envie d’aller dans le quartier des prostituées et de « se faire une fille »… Mais il ne peut donner que 20 euro…

    Il en trouve une, d’environ 35 ans, assez jolie de visage (de « beaux restes en somme ») mais elle a un drôle de regard du fait qu’elle a un œil qui ne bouge pas…

    Arrivé dans le studio de la fille ça commence tous les deux assis au bord du lit, Archibald fait part à Louna de ses succès aux dernières partielles (il a obtenu 16 sur 20 en thème latin et 17 en dissertation grecque), il lui récite un texte de Louis Aragon et un poème de Stéphane Mallarmé… Mais il lui dit aussi qu’il n’a que 20 euro sur lui pour « passer un moment » avec elle…

    Louna réfléchit en silence, puis dit à Archibald « il faut que j’aille au lavabo, vas-y avant moi, je t’attends et quand à moi j’en ai pour 5 minutes »….

    Effectivement après 5 minutes passées devant le lavabo – pendant ce temps Archibald avait commencé à se déshabiller – Louna revient… Non déshabillée, se met devant Archibald, s’agenouille en face de lui et brusquement, d’un geste vif elle enlève son œil de verre et dit « eh toi l’intellectuel, bourre-moi le crâne » !