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Journal - Page 137

  • La voix du monde

    À l’ écoute de la « voix du monde » - enfin de « presque la totalité du monde », au sujet de ce qui se passe à Gaza et de l’existence d’ un état Palestinien ; je suis sidéré de voir à quel point il est fait abstraction de ce que serait un état Palestinien…

    Tout le monde – presque tout le monde – reconnaît un état Palestinien (qui n’existe pas encore et ne pourrait que difficilement exister on sait pourquoi)… Mais personne, absolument personne, aucun pays, aucun gouvernement, aucune instance ayant quelque autorité et influence, ne se pose la question de savoir comment et par qui et en quel régime politico-social, serait dirigé, administré, gouverné, cet état Palestinien tant revendiqué !

    Il est une évidence « sciemment niée » ou que tout le monde occulte ou ne veut pas voir, c’ est que l’état Palestinien qui existerait enfin, serait gouverné par le Hamas et par les Islamistes radicaux…

    Est-ce « acceptable » ?

    Un état palestinien « démocratique, républicain, laïque », et donc sans le Hamas, sans Islamistes radicaux au Pouvoir… Est-ce une « utopie » ?

    « Il semble » - c’ est malheureux à dire mais je le dis – que le monde « occidental ou plus précisément occidentalisé » qui se targue de valeurs d’humanité, de dialogue, de progrès social et technologique profitant au plus grand nombre, de liberté d’expression et de démocratie ( relatives il faut dire)… Et qui « s’emballe pour défendre des causes – la cause palestinienne en l’occurrence… « préfèrerait à la limite qu’Israël isolé et critiqué quasi unanimement, finisse par être « rayé de la carte » et que le « rempart » qu’il constitue contre l’Islam djihadiste et expansioniste, cède sous la poussée du Hamas, du Hezbollah et des combattants islamistes… « Ils » ont déjà des bastions en Europe – implantés dans des cités et des quartiers à dominante islamisante, et sont même d’une certaine façon protégés par nos lois au nom du droit et de la justice ! ( ne peuvent être interpellés et jugés ou neutralisés, que lorsqu’ ils ont commis des attentats, des violences constatés)… De telle sorte que pour leurs victimes c’est « trop tard, le mal est fait on n’a pas pu l’ éviter » !

    Si Israël tombe, « plus de rempart » et les bastions islamistes installés en Europe se multiplient, envahissant l’ espace public…

    Toute une Gauche qui n’ est pas « ma Gauche » loin s’ en faut, défend un Islam pacifique et modéré sans forcément déplorer radicalement un Islam violent et agressif qui est une réalité en France et en Europe… Mais ne dénonce pas avec fermeté l’ antisémitisme qui sévit dans la société et va même sans l’encourager ouvertement, le comprendre cet antisémitisme récurrent, du fait de ce qui se passe à Gaza depuis octobre 2023, qui enflamme les esprits, mobilise pour la cause palestinienne…

    « Ça sent très mauvais tout ça » et on risque de le payer très cher… Avec – comme si au Moyen Orient ça suffisait pas le conflit Israélo-Palestinien – La Russie de Poutine en guerre contre l’Ukraine et défiant les pays occidentaux…

    Comment se fait-il qu’à Sciences-Po, un monde de jeunes « intelligents » et appelés à œuvrer dans des métiers de communication à l’ international, l’ on puisse occulter à ce point le danger Islamiste, la menace que font peser sur le monde des organisations terroristes islamistes ?

    Cherchez, cherchez oui… Une banderolle de manifestants avec inscrit dessus : Palestine sans Hamas ( vous trouverez pas!)…

     

     

  • Ce que le monde est devenu

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    La drague en 2024 n’ a plus rien à voir avec ce qu’ elle était en 1974, le regard que portent les hommes sur les femmes s’ étant bien davantage concentré sur un derrière qui se dandine plutôt que sur un visage qui sourit…

    L’ arrogance a envahi toutes les strates de la société…

    La tristesse s’invite sur les réseaux sociaux, dans les conversations et dans les états d’esprit…

    La naïveté s’est vêtue de croyances, d’images et de modèles véhiculés par les marchands d’optimisme et par les fabriquants d’illusion…

    La timidité s’ est jointe à la démission, au désengagement et à l’acceptation de la médiocrité ou de l’ accessibilité facilitée au plus grand nombre de personnes…

    La faiblesse s’est accrue par toutes les malformations produites par la société de consommation aux mains des conglomérats agro-chimiques et industriels qui ont rendu plus vulnérables encore des populations fragilisées par la pauvreté et par la précarité…

    La peur a été institutionalisée et médiatisée à dessein afin d’entretenir les crispations, les désaccords, les stigmatisations et le repli sur soi et le rejet de l’autre jugé indésirable et dangereux…

    La pitié est devenue une contrefaçon de la bonté et de la générosité qui, en l’absence de discernement, a fait sortir de leurs cagibis à étages, les demandeurs, les resquilleurs, les profiteurs de toutes sortes dans une insolence et dans une indécence accrues…

    La colère s’est munie d’ armes à feu et de cocktail-molotov ou autres engins explosifs, de couteaux et de barres de fer, parce que sur les réseaux sociaux ça lui suffisait plus, à la colère pour s’ exprimer…

     

    La gentillesse on la rendue ringarde, on la moque…

    L’assurance s’ est bardée de certitudes ancrées en soi dont on refuse de se défaire parce qu’on les trouve confortables et rassurantes…

    La solitude c’est le destin – dans cette vie et dans « l’autre » (la postérité), des zappés, des paumés, des oubliés…

    L’ optimisme c’ est devenu du délire qui nie une réalité tragique dont on ne veut pas entendre parler…

    La discrétion a fui par tous les pores de la peau, ce sont les sécrétions intimes qui ont débordé des slips et se sont déversées sur les banquettes où tout le monde s’assoit…

    La vulnérabilité est devenue une manne pour les arnaqueurs…

    La prudence c’ est le refus délibéré du risque au nom de l’ordre sécuritaire alors même que la porte est ouverte à des dangers potentiels liés à nos modes de vie et de consommation…

    L’empathie est devenue une affaire de « fans club »…

    Le silence c’ est surtout de l’indifférence, et de moins en moins souvent un langage, une forme d’expression…

     

     

  • Le... Les communautarisme( s)

    Au sens «  intellectuel dans l’Ordre du Monde » ou au sens de ce qu’une majorité de gens dans la société actuelle, en France et dans le monde « occidentalisé » entendent par « communautarisme », ce sont ces communautés de personnes affiliées à des modes de vie qui leur sont propres, à des religions, à des « religions » dans une religion voire des « sectes », ce sont des mondes « fermés » de gens convaincus de leur croyance, de leur vision du monde et de la société dont ils font un Ordre ( leur Ordre), et qu’en quelquesorte ils « cultéïsent » et en lequel ils se « barricadent », n’acceptant dans leur « monde » que ceux et celles, des autres personnes, qui adhèrent, entrent par initiation…

     

    Le sens « originel » (et naturel) de « communautarisme » est différent du sens qui est celui de l’Ordre du Monde, de l’ordre des opinions dominantes…

    Dans les sociétés humaines dites – ou définies - « primitives », ou « reculées, excentrées » et vivant en des territoires où la civilisation « occidentalisée » n’a pas pénétré, ou a peu pénétré, ce sont des communautés humaines de gens de telle ou telle « ethnie » vivant dans un ordre social, dans un ordre de relation avec leur environnement (famille, village, ressources naturelles assurant les besoins essentiels au quotidien), un ordre en somme, très différent de l’ordre du monde dominant dans lequel on vit – et qui nous semble être « l’ordre référent »…

     

    Déjà, ce qui apparaît en premier lieu dans ces sociétés humaines vivant dans un ordre différent du nôtre, c’ est la mise en commun entre familles, non seulement des ressources disponibles et accessibles – quand elles le sont - ( souvent difficiles à se procurer, aléatoires et obtenues par un dur travail), mais aussi l’ apport à la communauté, de ce que chacun possède en propre, qui lui est particulier, qui lui vient de ses exprériences, de ce qu’il a pu apprendre…

     

    Ce que l’on peut voir en regardant à la télé dans « retour de terre inconnue » n’ affectera jamais, n’impactera jamais un Vladimir Poutine, un Xi Jinping, un Benyamin Netanyaou, un Donald Trump, un chef du Hamas ou du Hezbollah, un islamiste djihadiste, un roi de la mafia, un cartel d’actionnaires de Fonds de Pension ou d’autre chose… Ni la plupart des personnages du monde de la politique, de la finance, de l’économie de marché… Ni non plus d’ ailleurs les éventuels bénéficiaires du « Grand Ruissellement Général » qui, quasiment tous, se bousculent sous la « douche » pour recevoir le meilleur du jet…

     

     

  • Nouvelles "années folles"

    «Les bibliothèques ?... Demandez un peu, si davantage on les fréquente depuis les 40 heures... On lui a ôté même jusqu’à l’idée, au peuple, l’imagination, qu’il pourrait peut-être s’évader, se « transposer » d’une autre manière qu’en se saoûlant... chroniquement... Le centre spirituel, le foyer d’esprit, d’attraction, la puissance, la « catalyse » du village n’est plus l’église, ni le château ni la mairie même... C’est le bistrot, bel et bien... Quel gain spirituel !... et dans les villes le bistrot plus le cinéma... le « complet » de ahurissement moderne. Les 350.000 bistrots de France, garde-chiourmes flatteurs et mielleux du petit peuple ouvrier sont 350.000 fois plus redoutables, inamovibles, méticuleux que tous les autres tyrans évidents, précédents, patrons, châtelains, curés, bourriques... »

    Louis Ferdinand Céline — Bagatelles pour un massacre, 1937.

     

    Il y avait effectivement entre 1935 et 1940 environ 350 000 bistrots (ou troquets, petits cafés) en France (et environ 500 000 au début du 20ème siècle, avant la Grande Guerre 1914-1918).

    Aujourd’hui en 2024, il y a moins de 35 000 bistrots, ou troquets ou petits cafés du coin, en France. Soit dix fois moins qu’entre 1935 et 1940.

    Une partie de ces 35 000 sont des établissements situés en villes de plus de 10 000 habitants, et ont tout au long de la journée une clientèle plus ou moins importante ; beaucoup sont encore des cafés de bourgs essentiellement fréquentés par des gens « du coin » aux heures d’ apéritif ou pour prendre un demi de bière ou un coca…

     

    La « catalyse » du désormais « grand village » de la société française dans les années vingt du 21ème siècle, n’ est plus le bistrot ni d’ailleurs « hors manouf » les endroits où l’on se rencontre… Ce sont BFMTV ou LCI ou NEWS Télé Smartphone Tablette (quinze millions de Français chaque jour), Un si grand soleil, les séries policières ou à épisodes, The Voice et autres émissions de divertissement( jusqu’ à dix millions de téléspectateurs)… Mais surtout, oui surtout… Les réseaux sociaux et les jeux sur internet…

    Pour les châteaux c’ est Stéphane Bern ou « Des racines et des ailes », pour un certain nombre de mairies c’est plus sur le fronton « Liberté – Égalité - Fraternité » mais à Noël la crèche…

    Pour l’Église on croit plus trop mais on y va pour se marier pour s’enterrer… Et ce qui remplace la messe les vêpres le prêche… C’est… Dehors dedans à table sur internet à la télé… L’antisémitisme, l’Islamisme, la Palestine, le dérèglement climatique, l’intelligence artificielle, le foot, l’actualité People et tout ce qui doit se croire et se savoir au risque si t’es à côté de la plaque, d’être zappé -au figuré comme au réel…

     

    Ah, Louis Ferdinand Céline alias Destouches… Ah Coluche… Grands Absents de la Scène du Monde version « nouvelles années folles »… Personne pour vous remplacer… Les yeux pour pleurer… Et pour pas pleurer les jeux l’esbrouffe The Voice Stephane Bern BFMTV QR code Drive Google Store Instagram Tik Tok…

     

     

  • Fête des Mères

    Philippe Pétain n’est pas l’inventeur de la Fête des Mères, il est cependant le chef de gouvernement qui, en France, a institutionalisé la Fête des Mères en 1941, en réaction à la baisse de natalité en France à l’époque…

    En France, c’est à Artas, un village du département de l’Isère, qu’une cérémonie en l’honneur des mères de familles nombreuses eut lieu, le 10 juin 1906, sur l’initiative de Prosper Roche, le fondateur de l’Union Fraternelle des Pères de famille méritants de la commune d’Artas.

    Puis en 1918 le colonel De La Croix-Laval, instaure en France la 1ère journée des mères.

    C’est – officiellement – en 1941 que le maréchal Pétain avec sa devise « Travail Famille Patrie », institutionalise la Fête des Mères qu’il fixe le dernier dimanche de mai (ou le 1er dimanche de juin si le dernier dimanche de mai tombe à la Pentecôte).

    Et à la libération en 1944, puis avec la 4ème République, puis encore la 5ème, cette « vénérable et emblématique » institution de la Fête des Mères, perdure… Pouvant en quelque sorte être considérée comme un « héritage » du régime de Vichy de Philippe Pétain… Même si, en réalité, la lointaine origine de la fête des mères se situe dans l’Antiquité Grecque ou Gréco-romaine…

    Cependant, « à mon sens », la Fête des Mères à l’ école – dans les classes primaires – (préparation, travaux de dessin, de créations enfantines)… N’est pas loin s’en faut « ce qu’ il y a de mieux ou de plus opportun »… Vu la diversité des situations familiales – notamment dramatiques lorsque la mère est partie, ou a abandonné son enfant, ou encore lorsque la mère dont le père s’ est séparé a été remplacée par une « maratre » peu conciliante voire méchante.

    Donc, « mettre sur le même pied d’ égalité » en matière de préparation de la fête des mères, à l’ école, des enfants de 6 à 10 ans d’ une classe de CP, de CE ou de CM, ce n’est en aucun cas une « heureuse initiative »…

    La Fête des Mères à l’ école, c’est comme les crèches de Noël dans les mairies : une intrusion inopportune de l’ intime, de la conviction, de la croyance personnelle, de ce qu’il peut y avoir de respectable… Dans la « sphère publique » ( purement publique ) … Et la « sphère publique » est faite de diversité de situations, de ressentis et de vécus différents ainsi que de croyances et de sentiments tout aussi différents…