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pouvoir

  • Ce qu'est l'économie de marché

    La « morale » de l’économie libérale dérégulée – ou en grande partie dérégulée, ou encore dépendante de traités qui arrangent surtout les bénéficiaires privilégiés de ces traités (de libre échange)… Se fonde sur l’égoïsme et sur la cruauté, sur l’individualisme du plus fort, du mieux pourvu et du plus influent…

     

    C’est l’idéologie de l’individu libre – d’agir comme il l’entend au détriment de la plupart des autres- qui lutte pour plus de pouvoir, plus de bien être matériel contre tous ceux et celles qui cherchent à l’empêcher d’agir à son profit…. Mais aussi contre ses semblables du même ordre de pouvoir et de puissance qu’il veut battre, éliminer… Quitte à devoir parfois traiter avec lui ou à rechercher des alliances opportunes avec l’un ou l’autre ou plusieurs de ses adversaires…

     

    À noter que le terme d’individu se substitue à celui d’homme, de femme… En somme un individu perd sa qualité d’être humain (ce qu’il est en somme mais déchu de son statut d’être humain)…

     

    Dans l’économie libérale de marché mondialisé, l’individu devient une « valeur ajustable » et la dimension de la vie est réduite - dans ce qu’elle a de relation à l’autre, d’esprit, d’âme, de beauté, de poésie si l’on veut même, de culture, de partage, d’émotions naturelles… En ces deux seules dimensions que sont en vertical la rationalité – et ou l’efficience- et en horizontal l’argent… Et avec l’argent le « coût social » qui est la mesure ou l’étalon de l’économie de marché…

     

    Au déclin du Christianisme – et l’on peut en dire autant de l’Islam, du Judaïsme, du Bouddhisme et de toutes les religions monothéistes – dans sa version originelle ( dans sa pureté originelle si l’on peut dire qui incluait une dimension d’humanité, de fraternité, de bonté, de partage, de solidarité, de charité)… Est apparu peu à peu siècle après siècle et encore davantage au 21ème siècle, l’Ordre religieux, celui des grands dignitaires, des papes, des popes, des mandarins, des évèques, des califes et de leurs serviteurs, avec leurs messes, leurs rites, leurs écritures sujettes à interprétations, leurs commandements, leurs interdictions, leurs apostats, leur morale en somme, la charia pour les musulmans, la bible pour les chrétiens… Et tout cet Ordre religieux s’est allié aux possédants, aux puissants, aux détenteurs du pouvoir et de l’autorité, aux rois, aux empereurs, aux chefs d’états, aux gouvernements…

     

    Pour le grand écrivain Russe que fut Dostoievski, la souffrance des personnages qu’il évoque dans ses livres, est liée à la mort de Dieu (Dieu dans le sens de sa dimension universelle en tant qu’énergie et puissance naturelle, intemporelle, « cosmique » si l’on veut -et qui, en quelque sorte rejoint le Dieu auquel croient des hommes de Science) ; la mort de Dieu également, dans le sens de ce qui est « humain, profondément humain en Dieu »…

     

    Pour cet autre écrivain, celui là Français, du début du 21ème siècle qu’est Michel Houellebecq, la souffrance des personnages héros de ses romans, personnages « tirés de la vie réelle », est liée à la violence perpétuelle de l’économie de marché…

     

    Si l’économie libérale a fait de la femme et de l’homme un individu, une « valeur ajustable » - ce qu’elle n’était pas dans sa « pureté et dans sa vérité originelle » (définie notamment dans la Déclaration d’Indépendance des États Unis d’Amérique du 4 juillet 1776) … Le communisme – notamment celui du régime de Staline et de ses successeurs jusqu’à la Pérestroïka de Gorbatchev- a fait tout autant de la femme et de l’homme un individu (un élément de la collectivité dirigée planifiée organisée formatée normalisée soumis à la loi de l’Ordre, et éliminé en cas de contestation ou de critique de l’Ordre)… Ce que n’était pas le communisme dans sa « pureté et dans sa vérité originelle » (qui date d’ailleurs d’avant, de bien avant la révolution d’octobre 1917 en Russie et qui, en quelque sorte rejoint la révolution de 1789 des cahiers de doléance, de l’abolition des privilèges, de la déclaration des Droits de l’Homme et de la constitution de la 1ère République du 22 septembre 1792 en France dans sa dimension humaine et sociale (mais dont les principes premiers ont été très vite bafoués, dénaturés, piétinés dans la violence et dans les tueries que l’on sait (réalité historique)…

     

     

     

  • Le "vrai pouvoir" qui le détient ?

    Au 21ème siècle ce ne sont plus les gouvernements ni les états, pays ou nations avec leurs dirigeants, présidents, rois, princes, et leurs régimes politiques – démocratiques, républicains, ou autoritaires – et avec leurs institutions, leurs constitutions, leurs assemblées d’élus… Et encore moins les partis politiques ou même les opinions publiques dominantes qui s’expriment sur les réseaux sociaux… Qui « font le monde », soit le monde tel qu’il est dans toute sa réalité, qui « font la société » dans son ensemble, dans ses composantes… Et qui ont le « vrai pouvoir »…

     

     

    Le « vrai pouvoir » aujourd’hui est entre les mains des possédants et dominants des plus grands secteurs les plus étendus et les plus marchands de l’économie et des activités humaines – industrie, agriculture, équipements et biens de consommation, services, loisirs, pharmacie, médecine, biotechnologies, chimie, etc. …

    Le « vrai pouvoir » absolu et sans commune mesure avec ce qui reste en matière de pouvoir aux gouvernants et aux partis et aux assemblées d’élus ; est entre les mains de :

     

    -Elon Musk avec Tesla constructions automobiles véhicules électriques, tous équipements et instruments de précision, SpaceX (astronautique et technologie spaciale)…

     

    -Larry Ellison avec Oracle (gestion bases de données Database, Cloud, Microsystem et Dyn systèmes informatiques adresse IP nom de domaine) …

     

    -Bernard Arnauld avec LVMH et 70 marques de cosmétiques et produits de luxe entre autres Vuitton, Sephora, etc. …

     

    -Mark Zuckerberg avec Meta – Facebook, Instagram depuis avril 2012, Whats App depuis février 2014… Et en lien avec Google Microsoft – les GAFAM – Appel et Amazon…

     

    -Bill Gates et Sergey Brin avec Google, Microsoft et ses suites bureautiques…

     

    -Jeff Bezos avec Amazon « leader » du marché sur Internet…

     

    -Les Chinois Zhong Shanshan, des eaux minérales et des équipements médicaux ; Zhang Yiming pour TIK TOK, et Jak Ma le patron d’Alibaba (le concurrent d’Amazon)…

     

    Sans compter tous les grands patrons et leurs équipes et actionnaires principaux de l’industrie, de la chimie, des biotechnologies, de l’agro alimentaire et de la pharmacie, de la médecine, des gros équipementiers électro ménager et producteurs de services – télécommunications, loisirs, tourisme…

     

    Tous ces gens là, multi millardaires, détiennent, vu les activités en lesquels ils dominent (et dont tout le monde a besoin dans sa vie quotidienne) un pouvoir tel (et sans cesse accru) sans commune mesure avec le pouvoir que pourraient encore avoir les gouvernants, ce sont donc eux les « maîtres du monde » … Et tous, soutiennent les gouvernements autoritaires, les régimes d’extrême droite, et ont pour objectif de faire disparaître la démocratie, de « niveler » la société, les peuples, les institutions… « selon leurs aspirations, leur bon vouloir, l’idée qu’ils se font et qu’ils imposent de l’Ordre du Monde…

     

    Et comment leur résister, s’opposer à eux, alors que nous tous, chacun de nous, quelle que soit sa condition sociale – privilégiée ou non – a besoin dans sa vie quotidienne, d’électricité, de moyens de communication, de s’exprimer, de s’informer, d’utiliser un ordinateur, un smartphone ; de se servir d’équipements ménagers, d’avoir recours à des services particuliers, de s’alimenter, de se soigner avec des médicaments, de se déplacer en voitures, vélos, scooters, trains, avions, de se distraire ( tourisme, voyages, cinéma, télé, lecture, sports) …

    Comment résister, face à tous ces besoins qui pour beaucoup d’entre nous « raisonnables que nous pouvons être » ne sont pas des besoins « superflus » ? Des besoins inhérents à notre mode de vie auquel nous sommes habitués ?

     

    La réponse ne peut être « on ne peut rien faire »…

    La réponse reste « à inventer »…

    La réponse doit-elle passer par la violence ?

    N’y a-t-il pas dans la réponse – si elle existe- (et probablement oui la réponse existe) une … Question de regard ? De regard que l’on porte selon que ce regard est tourné vers soi, vers ce à quoi on aspire pour son bien être personnel et pour ses proches ; ou que ce regard est tourné vers l’ensemble de la communauté humaine ?

     

     

  • La "moralité" du monde de l'argent et du pouvoir

    … Le Qatar décrié, le Qatar interpelé, le Qatar critiqué, le Qatar honni… Pour son non respect des Droits de l’Homme, pour ses 7000 morts sur le chantier du Stade du Siècle, pour son financement des organisations terroristes islamistes…

    Mais le Qatar qui « arrose », le Qatar qui investit, le Qatar qui contribue au développement de l’économie Européenne ( et procure des emplois ), le Qatar qui achète des Rafale à la France, le Qatar qui soutient des organisations sportives dont des clubs de foot, le Qatar en arrière plan des Galeries Marchandes des Grandes Surfaces commerciales internationales, le Qatar et ses touristes dans les Duty Free des aéroports les plus fréquentés de la planète, le Qatar qui – si ça se trouve pourquoi pas – soutient des organisations humanitaires (on aura tout vu), le Qatar et sa vitrine de promotion (convaincante et crédible ) d’un monde futuriste mode transition écologique technologique de pointe soucieux d’un avenir de progrès et d’évolution bien pensé pour l’Homme…

    Le Qatar en somme, partenaire incontournable !

    Quatre députés du Parlement Européen poursuivis en Justice, accusés d’avoir été « arrosés » par le Qatar et d’être corrompus… Ça c’est « pour l’exemple », pour faire « figure honorable » (La « moralité de l’Europe de Bruxelles » !)…

    Mais la « moralité » du monde de l’argent et du pouvoir, ça, c’est « tout autre chose ! »