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Journal - Page 141

  • Les profils gèrent très bien ce qui est ingérable

    … Ou plutôt, les profils par le biais des algorythmes, savent au mieux gérer des personnes ingérables…

    Ce que ne savent pas faire les chartes des forums de discussion et d’échanges, administrés et modérés par les personnes qui gèrent ces forums et en sont les créateurs et en même temps les « admin » assistés de modérateurs…



    Ainsi, lorsque tu ne « rentres pas dans les normes » question consommation (achat, utilisation de produits, services, équipements, loisirs) ou question personnalité, sensibilité, manière de t’exprimer, comportements, aussi « pas comme les autres » que tu puisses être, ne pouvant être ni catalogué, ne correspondant à aucune catégorie identifiée de personnes, que tu n’entres pas dans les créneaux habituels, tout cela déterminant des « politiques commerciales de ciblage » s’adressant à des groupes de personnes en particulier ou à des communautés de consommateurs autour de mêmes besoins, habitudes d’achat… Les « neunœils » que sont tous ces systèmes, logiciels de ciblage, avec leurs algoryhmes, leurs « IA » (intelligences artificielles), partout présents, inévitables (sur Internet avec les moteurs de recherche et les centrales de données, dans la vie quotidienne avec les achats par carte bancaire, ou par les cartes de fidélité présentées)… Ces « neunœils » donc, te profilent au mieux, aussi différent que tu sois, des autres, et arriveront toujours à t’attribuer le profil par lequel ils vont te considérer, te gérer, à t’utiliser, dans la politique de développement de ceux qui, dans l’économie de marché, décident et dominent…



    Pour les « neunœils » tu n’es jamais un intrus, jamais quelqu’un à exclure totalement… Mais plutôt qu’une « personne humaine » tu es un « individu » ou à plus vrai dire « une variable d’ajustement » et il faut le dire aussi, les « neunœils » ils « savent faire » en ce sens qu’ils te laissent croire qu’ils te considèrent en tant que personne humaine et qu’avec toi, ils entretiennent une relation privilégiée, unique… Et « tu tombes en général toujours dans le panneau » !…



    En revanche, dans les forums qui fonctionnent avec des chartes, des administrateurs et des modérateurs (personnes physiques réalisant un travail de veille, de tri, de contrôle), si à un moment ou un autre en tant que membre inscrit, tu n’es plus dans le « droit chemin de la charte », si tu dénotes trop par des propos dérangeants ou en montrant trop ta différence avec les autres ; tu es banni…



    Sur internet, que ce soit dans des réseaux sociaux ou dans des forums (pour autant qu’il existe encore des forums actifs – réactifs « bien vivants » et ayant au moins une centaine de membres) ; je pense à toutes ces personnes qui se présentent sous des pseudos et avec des avatars, dont on ne sait à quoi ressemblent ces personnes… Qui se croient « protégées » mais ne le sont aucunement ; les « neunœils » sachant encore mieux que ces personnes elles-mêmes, ce qu’elles sont… Et font…



    NOTE : J’ai créé depuis le 15 septembre 2015, mon propre forum (plateforme forumactif) dont je suis le seul « admin » et « modérateur », dont la fameuse charte commune à tous les forums de toutes les plateformes gestionnaires de forums, est « pré-établie », charte dont je « me fous royalement » en ce sens que seuls, des « neunœils » extérieurs au « regard qui est le mien, peuvent y entrer dedans (avec leurs algorythmes), « neunœils » « chartéïsés » en quelque sorte…



    Je laisse une liberté totale aux éventuels intervenants en tant que visiteurs libres dans quelques unes des rubriques (me réservant toutefois la possibilité de suppression dans des cas « vraiment spécifiques »)



    Dans « préambule à la présentation des membres » (présentation des membres), j’exprime ma préférence pour des présentations inscriptions « sous un vrai visage » et sous un vrai prénom et nom et avec indication (dans le profil) du lieu (de la région, ville) où demeure la personne…



    Savoir « à quoi ressemble les gens » ça, j’y tiens… Ainsi que pouvoir les situer…



    Il y a 8 membres inscrits (tous avec des pseudos) mais ce sont des personnes dont je sais à quoi elles ressemblent…



    J’ai choisi une présentation « des plus simples ou des plus basiques » pour ce forum quand on s’y connecte (je me fous totalement de l’apparence, de « faire joli, attrayant, avec de belles couleurs et images, etc.)



    Je me fous de la charte, laissant s’exprimer tout intervenant, je ne prescris aucune règle de fonctionnement…



    Le forum s’appelle Yugcib forumactif mais tous ceux et celles qui me connaissent savent que Yugcib c’est mon nom d’écrivain sur internet, un anagramme réduit de mon prénom et nom (ce qui est différent et n’a donc rien à voir avec l’un ou l’autre de ces pseudos qu’on voit dans les forums et sur le Net, et avec un avatar, mon avatar étant mon vrai visage)…





  • Le monde du travail et le milieu associatif

    … C’est dans le monde du travail et dans le milieu associatif que se réalise l’activité sociale…

    En effet dans tout travail, emploi salarié, qui implique de la relation, il y a cette réalité, cette nécessité du rapport à l’autre (le patron, le chef, l’employé, les collègues, le client ou usager) ; la réalité de l’activité sociale induite, du fait de la fonction que l’on exerce…

    Et de même, dans le tissu associatif (plus d’un million d’associations en France, toutes villes et régions confondues), se réalise, se développe, évolue, s’adapte en fonction des besoins, des nécéssités, l’activité sociale…

    Soit dit en passant, la part d’activité des personnes « retraitées » (ayant donc cessé leur activité professionnelle) dans les associations « d’intérêt public », n’est pas négligeable c’est le moins que l’on puisse dire…

    Si le travail et l’emploi sont malmenés, disparaissent ou sont dévalorisés ; et lorsque disparaissent aussi les associations, c’est un désastre social qui s’installe…

    Et un désastre social est un terreau favorable au développement des communautarismes, des extrémismes et de toutes les violences, discriminations, désinformations, inégalités de toutes sortes, injustices, abus des uns et des autres, et incitations à détruire plutôt qu’à construire…



  • La pauvreté du langage

    … Ce qui est vrai pour la langue française l’est aussi pour toutes les langues parlées et écrites de par le monde dans les différents alphabets ou signes…



    Déjà avec l’Akkadien qui était, dans le monde Égéen de -3000 à -1200, des 5 grandes puissances (états et empires) de l’époque, la langue – parlée et surtout écrite – des rois, des princes, des empereurs, des commerçants, des artistes, des écrivains, des diplomates, des scribes, communiquant entre eux par des textes rédigés sur des tablettes d’argile…



    Ensuite avec le Grec ancien, puis le Latin, le Chinois (Mandarin), l’Arabe… Les langues de méso-amérique… Toutes ces langues ayant été, durant parfois plusieurs centaines d’années, des langues parlées et écrites par plusieurs peuples dans une même aire géographique (pas forcément par les élites seulement, mais aussi, avec les dialectes locaux, par une partie des gens du commun)…



    Le subjonctif, le passé simple, l’imparfait, les formes conjuguées du futur, le participe passé… De la grammaire française, ont leur équivalent dans les autres langues… (par exemple en Arabe : l’Accompli, l’Inaccompli et l’Impératif)…



    Laisser disparaître les temps conjugués, simplifier la grammaire, c’est réduire les capacités d’élaborer, de développer une pensée…



    La violence et l’agressivité dans la sphère publique proviennent en partie de l’incapacité à mettre des mots – et des phrases- sur les émotions.



    La pauvreté du langage, autant oral qu’écrit, réduit la pensée, dénature les mots de leur sens ; abolit les genres, les temps, les nuances, et fait d’une liberté sans exigences et donc en l’absence de règles dans le langage, une liberté conditionnée, formatée, illusoire, concédée par les détenteurs du pouvoir, par les dominants, de telle sorte que cette liberté « autorisée » affaiblisse les résistances jusqu’à les faire disparaître…



    Résister, s’opposer, ne point se soumettre… C’est argumenter, non dans l’imprécation mais dans le raisonnement logique, dans la clarté… Et argumenter, c’est penser, c’est réfléchir puis proposer… C’est de l’intelligence (celle qui s’oppose) en face d’une autre intelligence (celle qui domine), ce qui laisse espérer que l’intelligence dominante finisse par céder…





    Ainsi le pouvoir des mots, le pouvoir du langage, ont-ils leur importance lorsqu’ils sont dans l’exigence de leur sens, de leur forme, de leur clarté ; dans ce qu’ils suggèrent et impliquent dans les comportements, dans la relation…



  • Un langage qui, de tous temps, porte haut et fort

    … Les religions, les idéologies et les grands courants d’opinion, contribuent à la falsification de l’Histoire, à l’exacerbation des passions, à la réduction des libertés, au développement des individualismes et des communautarismes…

    Par leur langage qui toujours porte haut et fort, ils n’unissent les êtres qu’en apparence mais en réalité les séparent, les rendent solitaires par l’impossibilité ou par la difficulté à communiquer entre eux... Car ce qui vit en chacun s’accorde assez souvent mal (et diversement) avec ce que porte le langage des religions, des idéologies et des grands courants d’opinion (un langage qui brouille le langage de chacun afin que le moins possible de personnes se comprennent)…

    Les trois derniers millénaires de l’histoire de l’humanité qui sont ceux des trois grandes religions monothéistes – le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam – et ceux des différents systèmes de gouvernement, systèmes économiques et sociaux, souvent associés aux religions ; témoignent de ce langage « fédérateur » qui dans toutes les grammaires et dans tous les alphabets du monde, porte haut et fort, n’unissant les êtres qu’en apparence… Et témoignent aussi de tout ce que toute autorité, temporelle ou spirituelle, nous a préparé, conditionné à voir, à accepter…



  • Le passé

    … Si le passé n’a pas d’avenir parce qu’il ne peut jamais redevenir ce qu’il fut  - mais être seulement souvenir – il a tout de même des racines…

    Si couper ou arracher les racines – ou les ignorer - c’est se défaire de ce qui relie le présent et le passé ; hisser les racines afin de les faire surgir dans le terreau du présent, c’est rendre le présent, par l’envahissement des racines extraites, plus difficilement supportable qu’il peut l’être lorsque nous n’adhérons pas au présent que nous vivons…

    Dans le présent que nous vivons et auquel nous n’adhérons pas, nous voyons ce présent comme un arbre n’ayant qu’un tronc que nourrit une sève ne venant plus des profondeurs de la terre mais de ce qui entoure à proximité, le pied de l’arbre…

    Et parce que les branches de l’arbre nous paraissent atrophiées, ne s’élevant plus en hauteur, et que le tronc de l’arbre nous semble creux, nous extrayons des racines qui ne sont plus ce qu’elles ont été, raccourcies et surtout déformées par la vue que l’on s’est faite des racines…

    L’erreur consiste à se défaire de ce qui, du passé, nous relie au présent – ou à l’ignorer…

    L’erreur consiste aussi à déformer le passé par la vue que l’on s’en fait…