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choix

  • Des choix "cornéliens"

    Entre ces deux ensembles que sont :

    -L’un, celui des pays occidentaux à économie développée et de régimes démocratiques…

    -L’autre, celui des pays à économie émergeante anti-occident et de régimes autoritaires…

    Mon choix est clair et demeure déterminé et indéfectible : ma préférence nette est celle des pays occidentaux à économie développée et de régimes démocratiques…

    Et cela quand bien même, ou plutôt aussi malheureux qu’à mon sens ce soit, que la civilisation et la société occidentales se délitent, se fracturent, se décomposent, se consumérisent, se fondent sur les valeurs de l’argent et des apparences ; et dont les régimes démocratiques ont tendance actuellement à verser dans l’autoritarisme…

     

    Soit dit en passant, il faut le dire aussi parce que c’est évident : les pays à économie émergeante anti-occident et de régimes autoritaires, ont eux aussi des sociétés qui se délitent, se fracturent, se décomposent, se consumérisent, se fondent sur les valeurs de l’argent et des apparences - et en ce sens, ces pays n’ont « aucune leçon de morale à donner…

     

    Tout le drame de notre époque – celle des années vingt du siècle présent et celle à venir – réside dans le fait – désastreux pour le devenir de notre planète – d’une sorte de « rapprochement » entre les deux ensembles concurrents et opposés, avec pour l’un en « chef de file » Donald Trump en Amérique et des gouvernants d’extrême droite en Europe, et avec pour l’autre Vladimir Poutine en « chef de file » des pays anti-occident…

    Ce « rapprochement » cependant, reste « frictionnel » et « ne concourt point loin s’en faut à la paix dans le monde…

     

    En somme Trump et Poutine incarnent deux sociétés, deux systèmes, deux ordres dont aucun des deux n’est à mon sens « préférable par rapport à l’autre »… Et, en conséquence, le choix entre les deux ensembles de société, de civilisation, est « cornélien » (autrement dit difficile)…

    « cornélien » dis-je, parce que le rejet absolu étant celui de Poutine et de l’anti occidentalisme, impliquerait donc, hélas, de « préférer » Trump ?

     

    Mais « il y a encore autre chose » :

    C’est le fait de l’existence de deux autres ensembles « superposés l’un et l’autre aux deux ensembles de civilisation, de système, d’ordre et de société ; et imbriqués l’un dans l’autre » en deux versions ou deux lectures différentes dans chacun des deux ensembles de civilisation et de pays :

     

    -Celle des fondamentalismes religieux – du Christianisme (notamment du catholiscisme et de l’orthodoxie), de l’Islam et du Judaïsme (et des sectes) qui incarnent un retour à la « fusion » de « Dieu et de César » en une seule et même toute puissance, avec les mêmes principes directeurs ( La Charia de l’Islam, la Loi divine pour les chrétiens)

     

    -Celle de ce que l’on pourrait appeler « religion des Lumières » et qui incarnerait un « Islam modéré, de démocratie, d’égalité homme femme, tolérant, bienveillant et fondé sur des valeurs humanistes » … Et un Christianisme incarnant les mêmes valeurs de démocratie, de tolérance, de bienveillance, d’humanisme…

     

    Il va sans dire qu’à mon sens, le rejet absolu est celui des fondamentalismes religieux…

    Mais là encore il me paraît « cornélien » (et donc difficile) de « préférer » soit un « Islam des Lumières » soit un « Christianisme des Lumières »…

     

    Les Lumières au sens de ce qu’elles sont vraiment, sont incompatibles avec les religions ; les Lumières étant le contraire des obscurantismes, et les religions étant associées aux obscurantismes quand bien même dans le meilleur des cas, elles prétendent combattre les obscurantismes…

     

     

     

  • Choix décisifs toujours difficiles

    Certains choix décisifs que l’on est amené à faire dans sa vie, à un moment ou un autre, dans des situations difficiles pouvant nous paraître sans issue ; s’apparentent à des sauts effectués depuis un escarpement rocheux en équilbre instable, de trente ou quarante mètres de hauteur, dans la mer en dessous, en bas d’une falaise abrupte où se fracassent sur une grève déchirée et hérissée de grosses veines de roche, les vagues de la mer agitée…

    Acculés que nous sommes, à ces choix décisifs, la question du courage de devoir faire le choix, ne se pose pas… Seule peut-être ? Se pose la question au sujet des conséquences graves, désastreuses, ou incertaines, qu’entraînerait un contact brutal de la tête et des épaules, dans l’eau…

    Il faut dire, de nos jours, que le formatage généralisé de nos existences mesurées, policées, épiées, profilées, « galeries-marchandisées », soumises à de multiples et répétitives contraintes, à la crainte ou au refus d’un autrement ou d’un ailleurs… A raréfié les choix décisifs à prendre, réduit le nombre de sauteurs dans la mer depuis un promontoire rocheux… Mais pas réduit pour autant le nombre de sauteurs depuis une hauteur sans mer en dessous… Et encore moins, beaucoup moins, les coursiers, marcheurs ou sauteurs ou trottineurs, dans la demi obscurité d’un long crépuscule enluminé de toutes parts d’enseignes aux couleurs éclatantes sur d’immenses, interminables perspectives jalonnées de moulages où ils sont invités à se fondre…