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Journal - Page 63

  • Un rêve bizarre, nuit du 12 au 13 mai 2025

    NOTE préalable :

     

    Dans la quasi totalité de ces « rêves bizarres » que je fais, généralement en fin de nuit vers 3 ou 4h du matin, qui sont le plus souvent des cauchemars, je retrouve- toujours, systématiquement, les deux mêmes caractéristiques :

     

    -L’histoire se déroule sur plusieurs plans – d’époque, de lieu, d’environnement- superposés, entremêlés, du passé, et pour partie du temps présent… Et les personnages eux aussi qui apparaissent dans l’histoire, sont, mêlés dans une sorte de « présent reconstitué » de personnes que j’ai connus dans le passé à des époques différentes, et ces personnes sont aujourd’hui décédées depuis, pour certaines, il y a assez longtemps , personnes de ma famille ou amis ou connaissances à telle ou telle époque…

    Et ce qui est curieux, c’est que tout cela – les époques, les lieux, les environnements, les personnages – s’imbriquent de manière à constituer un « scénario » (un « film » en somme) relativement cohérent ; le « scénario » (ou le film) étant celui d’une situation aussi dramatique que stressante – et souvent sans issue…

    Très dramatique, très stressante, et d’une sensibilité extrême question situation de relation vécue… Toujours, l’histoire …

     

    -Le personnage central que je suis dans l’histoire est presque toujours soit un très jeune homme ou un adolescent, soit un jeune adulte de 20 à 25 ans, soit encore un homme âgé de 30 à 45 ans… Plus rarement (mais cela arrive) une personne de mon âge actuel ou de ma génération…

     

    Cependant, le rêve que j’ai fait dans la nuit du 12 au 13 mai 2025, contrairement aux autres précédents, se déroule celui-là dans un même espace de temps, de lieu et d’environnement -donc sans mélange, sans superpostion- et il n’y a dans l’histoire là, que des personnes inconnues, que je ne vois que pour la première fois…

     

    Voici :

     

    Je suis un voyageur à vélo effectuant chaque jour des étapes d’une centaine de kilomètres – en France et en Europe- lourdement chargé de grosses sacoches, et j’arrive dans une grande ville (peut-être en Allemagne), j’ai sur une feuille de papier pliée en 4, le nom de mon hébergeur mais l’adresse de mon hébergeur est mal précisée…

     

    Il est 4h de l’après midi, on est en été, les jours sont encore longs, donc je dispose de plusieurs heures devant moi en cas de recherche difficile pour arriver chez l’hébergeur… Je me doute que ça va être coton pour trouver, dans cette grande ville de plus de cent mille habitants (avec les périphéries, les boulevards extérieurs, la complexité du réseau de voies de circulation, etc.) l’endroit où demeure mon hébergeur…

     

    Je « débarque » sur une place assez animée avec tout autour des boutiques, des bars, des restaurants, des gens assis à des terrasses de café… Mon vélo sur béquille d’arrêt, je sors mon smartphone sur lequel figure l’application « Wase » et déjà je me pose cette question «  est-ce que Wase ça marche ailleurs qu’en France, est-ce que ça va me causer en Français, et de toute manière il faut que j’inscrive l’adresse exacte de la personne dans la zone de saisie de l’adresse ; il me faut donc d’abord rechercher sur internet Google ou annuaire, l’adresse précise de mon hébergeur…

     

    Et puis, autre problème : avec les mains sur le guidon et pédalant (sinon je peux aussi pousser le vélo, « à pattes » mais dans ce cas « bonjour la distance à parcourir à travers la ville ») il me faut le smartphone accessible et ouvert, je n’ai rien pour l’attacher au guidon, et pas de cordelette avec petite sacoche pour le mettre attaché autour du cou sur la poitrine… Parce que de toute évidence il me faudra suivre les indications vocales de Wase « prenez voie de gauche et tourner à droite cent mètres après vers... » et voir sur l’écran pour visualiser la position… Il ne faut donc pas que le smartphone soit dans la poche du pantalon ni dans une sacoche du vélo…

     

    Dans le déroulement du rêve je n’arrive pas au moment crucial de savoir si oui ou non Wase ça fonctionne en dehors de la France, et j’en suis à me demander comment faire si Wase marche pas, pour demander mon chemin, mon allemand n’étant plus qu’un lointain souvenir de lycée classe de seconde ou de première et j’étais pas très bon en Allemand…

     

    Me viennent immédiatement à l’esprit les énormes difficultés, la galère que ça va être, les heures à passer, naviguant dans cette grande ville dans un environnement inconnu et hostile, que je ne maîtrise pas du tout, les dangers encourus liés à une circulation d’une complexité extrême… Juché sur mon vélo et chargé comme un bourricot, sur des trottoirs, dans des petites rues (le réseau de voies cyclables étant très sommaire) dans la densité de la circulation d’autobus, de tramways, de camions de livraison, de voitures… Et pour finir, la nuit venant, en être réduit à passer toute la nuit dehors, assis par terre je ne sais où… Ayant abandonné la recherche épuisante et sans résultat, de l’adresse de l’hébergeur…

     

    Du coup la première chose que je fais en me réveillant, c’est de demander à « Copilote » intelligence artificielle, si Wase ça marche en dehors de la France et si oui, si ça te cause dans ta langue maternelle…

     

    La réponse est oui.

    Toutefois en 4/5 G ondes hertziennes, encore faut-il que ton abonnement internet Orange, SFR ou autre ; prenne en compte une option Europe, DOM/TOM, international (sinon on peut faire en dehors de la France avec des cartes prépayées de 10, 50 Go ou plus)…

     

    Bon, cela dit, même avec Wase qui fonctionne à l’international – et dans ta langue d’où tu viens – réglage dans les paramètres de Wase… « Vélo-globe-trotter » dans des rues de Beijing-Pékin ou de San Fransisco, ou de Hambourg ou de Berlin ou de Varsovie ou de Téhéran… C’est galère !

     

    Et, encore autre problème en itinérance compliquée : le rechargement de la batterie du smartphone (aléatoire dans certains lieux, accès à des prises, etc.) Par exemple dans un camping hors de question de laisser branché plusieurs heures sans surveillance ton smartphone à 800 euro voire 1300 à une prise dans le bloc des sanitaires lavabo douche WC…

     

     

  • Il Pappa

    Ce sera : retour aux fondamentaux de l’Église Apostolique Catholique et Romaine – et ne l’oublions pas Chrétienne, ce qui la relie aux autres religions de la Chrétienté…

    Et ce sera « en même temps » - pour employer le terme « emblématique » du « en même temps » du Président Emmanuel Macron - « dans la continuité de l’œuvre et des priorités qui furent celles du pape François »… (Mais entre guillemets parce que c’est à venir et que nous verrons, chrétiens et autres, « ce que cela donnera »)…

    « Le mal ne l’emportera pas » tel fut l’un des premiers mots prononcés par le nouveau pape Léon XIV…

    Sous entendu « le mal qui est fait à l’Église et aux Chrétiens » en même temps que le mal qui est fait aux humains, à tous les humains, à chacun des humains… Et en ce sens « tout est dit »… C’est à dire Vladimir Poutine, Donald Trump, Elon Musk, toutes les dictatures, l’Islam radical jihadiste et terroriste, toutes les perversions et déviances culturelles, sociétales, communautaristes, qui s’inscrivent dans un Ordre du Monde de « progressisme consensuel ayant le vent en poupe », les mafias de l’armement et de la drogue, les dominants et décideurs tous multi milliardaires du marché économique axé sur la consommation, les géants de l’Intelligence Artificielle dont le dessein est celui de faire de l’Humain un robot…

    Car c’est bien cela, au 21ème siècle, et précisément ces temps ci, le « Mal absolu », identifié, nommé, défini, tel que ci dessus…

    Là où – peut-être- la vision « scientifique, philosophique, humaniste » indépendante de la Morale, des passions, des émotions, dans toute sa raison d’être, dans sa finalité, dans son dessein, dans son universalité, dans ce qu’il y a d’intemporel en elle… Rejoint la vision Chrétienne… C’est dans l’idée, dans la perspective de la nécessité qu’il y aurait à ne plus avoir recours à la seule violence pour le règlerment des choses… Faire en sorte déjà, que le recours à la violence devienne une étape ou un « passage » mais plus un état permanent… Avant de parvenir à sortir du temps de l’étape ou du passage…

    En somme la vision scientifique, philosophique, humaniste, indépendante de la morale, des passions et des émotions qui rejoint la vision chrétienne… N’a rien à voir avec une « croisade » de combattants en armes – c’est un « tout autre combat »…

     

     

  • Fragilité de l'Être

    Il y a cette fragilité – apparente ou réelle, ou encore assez souvent dissimulée, qui peut aussi par imprudence en s’exposant, se laisser mettre à découvert… Des êtres que nous sommes chacun de nous, dans les mots que nous prononçons en public, dans le regard indécis, craintif, peu assuré que nous portons, dans notre comportement, dans l’expression de nous-même lors d’une situation difficile ou imprévue, en face des autres…

    Nous avons tous par moments, de ces fragilités qui sont comme de petites plaies sur notre peau…

    Et ces fragilités qui nous desservent, mises à nu parce que laissées à découvert par imprudence ou par manque de réflexion, font des êtres que nous sommes des proies pour les faux amoureux dont les lèvres sont bien plus suceuses qu’effaceuses de cicatrices ; pour les conquérants et les arrogants qui nous investissent et se servent de nous en fonction de leurs intérêts…

    Il n’y a presque jamais dans la relation humaine – même entre proches – cette grande force comme celle d’un enfant géant, toute droite, souveraine et inépuisable, serrant entre ses énormes bras la petite silhouette aux os qui craquotent mais ne se rompt point…

     

     

  • Des âmes soufflées sur mon visage

    Visages, regards, voix, rivages, paysages...

     

    Les solitudes tremblent comme des oiseaux mouillés au creux de mains délicates, se détendent et oublient la faim qu’elles ont d’ exploser ce qu’elles contiennent, pour ne souffler entre les doigts de la main que leur haleine d’oiseau.

     

    Mais cette haleine d’oiseau est plus qu’une confidence : c’est un âme toute entière… Inexplosée, mais sans fin tendue dans la joie qu’elle a de se laisser accueillir.

     

    Comme dans la chanson de Mouloudji « Un jour tu verras on se rencontrera », je ne sais quand, mais nous serons tous réunis…

    Comme dans la chanson de Françoise Hardy « L’amitié », nous serons ces oiseaux de passage dans le même petit coin de ciel…

     

    Visages je vous imagine pa ysages, regards je vous imagine lumières, voix je vous imagine paroles, en face de moi dans un train, un bus ; ou aperçus, visages et regards, et écoutées, voix, sur le botd d’un trottoir de Saint-Dié-des-Vosges, ou au milieu d’une rue piétonne à Dax…

     

    Silences dont les langages aussi innombrables que ceux entendus dans tout le paysage, imaginés en torrents de montagne, en laves océanes déferlant sur une plage…

     

    Et encore bien plus que ces visages, ces regards, ces voix, ces solitudes, ces silences... Qui m'ont si fort touché ou même seulement effleuré...

    Ce sont toutes ces âmes soufflées sur mon visage et entrées dans mon regard, portées dans une haleine de mer, plus enivrantes qu’un vin jaune…

     

     

  • Dechetteries

    Dans les déchetteries, des containers sont affectés les uns à ce qui est en bois (objets en bois, planches, caissettes, etc.), les autres en bois également mais étant du mobilier usagé, cassé ; d’autres également pour tout ce qui est en métal… Et il en est qui sont affectés à ce que l’on appelle « les encombrants » (jadis le « tout venant ») où l’on y jette pêle mêle tous les objets usagés utilitaires, décoratifs, produits de la société de consommation, souvent en matière plastique… En gros tout ce que les gens achètent dans des Casa, des Gifi, des Action, Norma, etc. ou dans les grandes surfaces commerciales d’équipements ménagers, de bricolage…

     

    Ce sont d’ailleurs tous ces objets d’une diversité d’usages absolument considérables, que l’on retrouve dans les habitations, dans les débarras, dans les caves et les greniers, ou présents sur des étagères dans les différentes pièces de la maison, et dont beaucoup finissent en « vide-grenier » du village une fois l’an… Tous ces objets de tant d’usages, fabriqués en Chine et acheminés par porte-containers dans les grands ports Européens, Américains, puis véhiculés par des camions de 40 tonnes jusqu’aux centres de distribution, magasins, boutiques, grandes surfaces commerciales…

     

    Comment est traité ce qui, jeté en déchetterie, fait partie des « encombrants » (trié, transformé, détruit si ça peut être détruit – et comment), sachant que les matériaux qui composent tous ces objets selon leurs différents usages sont en général des assemblages ou des mélanges de matières plastique, de produits de synthèse, etc. ? Cela devient ou se réduit en quoi, tout ce qui est ainsi traité ?

     

    Vu le nombre d’habitants sur Terre, l’immensité, l’étendue, la densité de populations, de logements, de centres urbains de millions de personnes ; vu le besoin en consommation au quotidien, d’objets, d’équipements utilitaires ou accessoires, et qui de surcroît doivent être périodiquement renouvelés ; vu la somme et la diversité des activités industrielles et économiques pour fabriquer en aussi grand nombre tous ces objets…

     

    Comment la totalité des déchetteries existant actuellement sur notre planète, peut-elle arriver à traiter, recycler, transformer, détruire tout ce dont les humains se servent, utilisent, usent, au quotidien dans la vie d’aujourd’hui qui n’a plus rien à voir avec la vie d’il y a cent ans, où on n’était qu’un milliard et demi d’humains sur Terre ?

    Cela donne le vertige d’y penser !