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Journal - Page 60

  • La vie, une "fête costumée" ?

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    La « fête costumée » à « proprement parler », n’est pas une « fête » mais plutôt un carnaval qui n’a rien de drôle, rien de vraiment joyeux (sauf pour ceux et celles que cela divertit dans la mesure où rien de fâcheux ne leur gâte la « fête » et où ils sont le « héros du jour » et « followérisés ») - ce qui est loin d’être le cas pour tout le monde…

     

    La « fête costumée » est un mauvais carnaval, souvent tragique, cruel, sans bonté, imbécile, de personnages égoïstes, arrogants, consternants, ennuyeux, « faux-jetons », crispés, vaniteux, « lèche-bottes », menteurs, faussaires, méprisants… et j’en passe de mille façons… qui tous avancent masqués ou sous des avatars dans les réseaux sociaux… Et « s’existent » autrement dit se produisent et s’affichent, toujours à leur avantage…

     

    Mais… La « fête costumée » a sa « contre fête » qui elle, est celle de personnages dont on voit les vrais visages, de personnages qui sont parvenus à effacer la honte qu’ils avaient d’eux-mêmes… Alors leurs visages sont devenus des visages résistants… En face des visages masqués, des visages « caramélisés »…

     

     

  • Kirk

    Le « résidu » cependant très actif, de l’ouragan « Kirk » qui devrait balayer la France prochainement – à partir de la nuit du 7 au 8 octobre 2024- ne provoquera guère pour autant une excessive panique sur les salons de l’Habitat…

     

    En effet – et comme si rien, jamais, ne devait survenir de fâcheux ou de désastreux- tous les « accros » de la rénove, de l’aménagement intérieur, du « tout réalisé par soi-même », tous les fervents de leur projet immobilier en vue de la maison de leur rêve en fonction de leurs moyens bien sûr… Ne font point cas de toutes ces inondations, affaissements de terrain, tempêtes autant estivales qu’hivernales, tornades, qui depuis la mi octobre 2023, se succèdent dans notre pays et en toutes régions, avec fréquence et intensité croissantes…

     

    Il faut croire aussi, que ce ne sont pas forcément les aléas climatiques dévastateurs, qui font baisser le prix du mètre carré construit ou constructible dans les régions ou zones où la demande diminuerait ; et encore moins là où la demande demeure importante…

     

    Et quant aux matériaux pour la construction des maisons, ou pour les aménagements intérieurs, leur coût ne cesse de s’élever ; les artisans notamment les maçons, les menuisiers, les couvreurs, sont de plus en plus difficiles à trouver, se font attendre même pour de gros chantiers (et encore plus pour de modestes réalisations ou réparations)…

     

    Il faut croire aussi que les assureurs – tous risques y compris catastrophes climatiques - « seraient en mesure d’indemniser à quasi 100 %! » (ce dont on pourrait douter mais dont ne doute pas « parce que l’on règle les échéances annuelles rubis sur l’ongle » et qu’en conséquence on se croit « très bien protégé »)…

     

    Dans la consommation, question aménagement de son intérieur, pour peu que le revenu dont on dispose soit « relativement confortable » on est dans ce monde où nous vivons axé sur la possession de biens, sur les apparences, sur la modernité ambiante et de mode, dans la démesure, dans le voyeurisme, ou, au mieux, dans l’aspiration à une « modernité ambiante agréable à vivre »… Tout cela bien plus que dans le seul besoin, la seule nécessité… Et à cela s’ajoute la fierté de « faire par soi-même si possible mieux que le voisin d’à côté, mieux, bien mieux certainement que celui qui « fait faire façon standard tout venant »…

     

    Ce qu’il y a de précaire dans notre existence de consommateur dans une société, une civilisation technologique de l’accesible au plus grand nombre, ne nous vient plus à l’esprit, pas plus d’ailleurs à 30 ans qu’à 80 ans…

    N’empêche… Un toit qui s’envole, un arbre qui dans sa chute détruit une partie de la maison, quand ça arrive ça fait très mal… à celui qui en est victime… Et ça passe sur toutes les Télés « en boucle » aux infos, ça « fait spectacle » - on attendrait presque ça comme dans les arènes de la Rome antique le gladiateur qui affronte un tigre ou le condamné se faire déchiqueter par le lion !

     

     

  • Solitaires...

    Solitaires dans leur vie de tous les jours…

    Solitaires parmi leurs connaissances et amis, et même leurs proches…

    Solitaires en ce sens qu’ils, elles, demeurent souvent en société, en réunions, en public, « en retrait » voire invisibles… Parce qu’ils, elles, « ne se mettent jamais en avant »…

    Ils, elles, ne sont pas pour autant, dans leur intériorité même, dans leurs aspirations, dans tout ce qu’ils ne demanderaient pas mieux que d’avoir la possibilité d’exprimer, de partager, de transmettre aux autres autour d’eux…

    Désespérés de devoir taire, désespérés de ne pouvoir partager, désespérés de demeurer étrangers à tous ces autres qui eux, « se mettent en avant », se soucient de leur apparence, manifestent de l’indifférence, du désintérêt…

    Il, elles, à vrai dire, sont intimement convaincus d’appartenir à l’immense communauté de toutes les personnes de bonne volonté qui agissent, combattent pour la vérité, pour la beauté, pour la justice, pour l’édification d’un monde de relation dans lequel l’autre devient un interlocuteur voire si possible un ami, quand bien même cet autre demeurerait un étranger dont le mode de vie différent s’accorderait mal avec le leur…

     

    Il n’y a pas, il n’y a jamais, en apparence… De « solitude heureuse » - du fait que la solitude n’est jamais « confortable » (elle peut paraître rassurante mais pas confortable)…

    La solitude « assumée » qui est la conséquence de ce qui fonde notre intériorité dans ce qu’il y a de plus intime en nous et donc, de plus indicible… Serait presque, cette solitude là, une « solitude heureuse »…

    Ce qui la rend heureuse alors, cette solitude là, c’est parce qu’elle nous relie à toutes les solitudes « assumées » des autres… Avec lesquelles on s’entend, on se comprend, sans qu’aucun mot ne soit prononcé, rien que d’un regard, d’un geste, d’un imperceptible signe de reconnaissance…

     

     

     

  • Festival International de Géographie, Saint Dié Vosges, 35ème édition, 4,5 et 6 octobre 2024

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    Comprendre le monde dans lequel nous vivons, avec pour thème cette année 2024, « terres » et pour pays invité l’ensemble des huit pays européens dont une partie des frontières de chacun de ces huit pays, se trouvent dans les Alpes (l’arc Alpin de près de 2000 km de longueur, de 300 à 400 km de large, depuis le sud est de la France jusqu’en Slovénie, et dont la partie la plus élevée sur toute la longueur de l’arc alpin se situe entre 2600 et 4000 mètres d’altitude)…

     

    « Terres » évoque la diversité, les particularités, la nature, le contenu, de ce sol qui se trouve à nos pieds, et ce que produit ce sol à savoir les végétaux, les cultures, les forêts, les habitats… Tout cela par ce que réalisent les humains vivant sur les terres…

     

    Toutes les terres du monde sur chaque continent, avec les paysages dont les terres sont couvertes, paysages les plus arides aux plus verdoyants, ruraux ou urbains, constituent notre patrimoine et héritage communs à l’ensemble de cette si diverse humanité… Reste à savoir ce que nous faisons de cet héritage, de ce patrimoine… si ténu qu’il ne tient que d’une épaisseur d’à peine deux mètres en moyenne pour les sols cultivables (terre arable), autrement bien plus ténu encore que la couche d’air que nous respirons, qui s’appelle la troposphère et qui elle, a environ 12 kilomètres d’épaisseur en moyenne dont seuls les 4 ou 5 premiers kilomètres au dessus de nous sont propices à la vie que nous vivons au quotidien…

     

    Tout comme chaque année quelque soit le thème (Urgences en 2023, Le monde en réseaux en 2005, par exemple), le « FIG » est à Saint dié dans les Vosges, devenue durant trois jours la capitale mondiale de la Géographie, « le monde de la Connaissance, de la Science, de la pensée, de la réflexion, du questionnement, de la transmission des savoirs acquis ; le monde de toutes les personnes de bonne volonté qui se réunissent, agissent, s’expriment, partagent »…

     

    Et, « ce monde là », du « FIG », n’est pas – loin s’en faut- « tout à fait le même » que le monde de la vie de tous les jours qui est le nôtre dans notre environnement habituel…

     

    En l’an 1024, s’il existait en fonction de l’évolution des connaissances de l’époque, un monde de la pensée, de la réflexion et de personnes de bonne volonté, différent du monde du quotidien de vie de tout un chacun ; les distances à parcourir d’un lieu à un autre, sans autre moyen de locomotion que la marche à pied (à cheval pour les plus privilégiés) se mesuraient en journées de marche sur la base d’une lieue de 4 de nos kilomètres actuels par heure soit au maximum environ dix lieues dans une journée du matin au soir… Et bien sûr l’information – souvent déformée, fausse, incomplète, et faite de rumeurs ou de « ragots »- circulait à la même vitesse de dix lieues par jour…

     

    En l’an 2024, avec Internet, les réseaux sociaux, les trains à grande vitesse, les automobiles, les avions, les ondes hertziennes, l’électricité, le numérique… Les « nouvelles » - tout autant sinon encore davantage déformées, fausses, arrangées – circulent « à l’instantané »… Mais aussi – et heureusement- la Connaissance, la transmission des savoirs acquis, et le lien immédiat entre personnes de bonne volonté afin d’agir, de s’exprimer, de partager…

     

    Si l’Intelligence Artificielle peut, oui, mettre à notre dispostion dans l’immédiat, tout ce qu’il y a à connaître de la Terre – des terres – elle ne peut pour autant, faire de la Terre – et des terres – ce que nous en ferions au mieux, avec notre intelligence naturelle reliée à l’ordre et à l’intelligence cosmique, et qui évolue, se diversifie, se perfectionne, s’enrichit, acquiert des pouvoirs accrus… Tout cela dans l’ordre naturel des choses, de tout ce qui est, se fait et se renouvelle dans l’univers…

     

     

    Programme du FIG 2024 https://fig.saint-die-des-vosges.fr/programme-du-fig-2024/

     

     

     

  • Il, elle, eux

    Quand la pente s’incline et devient abrupte, en un mot quand ça ne va plus très bien et que ce n’est plus comme cela était il y a encore pas si longtemps… Fini les « nouvelles du jour », tout ce qu’il y avait à montrer afin de le partager, là où tout le monde va… Plus rien… La « page » s’étiole, n’est plus servie et, dans un premier temps ça passe inaperçu…

    C’est que… La vie des gens, notamment la vie des gens que l’on connaît, dont on suit ce qu’ils nous montrent, est loin d’être « un long fleuve tranquille » !

    C’est… Une santé qui n’est plus « florissante », un proche dont on se soucie, un emploi perdu et donc le revenu que l’on tirait de cet emploi qui disparaît, une activité – un travail- que l’on ne peut plus exercer dans des conditions favorables dans un monde de plus en plus dur, un deuil, une séparation douloureuse, un choix difficile à faire entre deux ou plusieurs options qui se présentent mais dont aucune de ces options n’est la meilleure…

    L’on ne voit, l’on ne sait, de l’autre, des autres, que ce qui paraît, que ce que l’on croit, que ce que l’on imagine…

    Et c’est des « il devrait faire ceci, cela »… C’est des « on ne le voit plus », et « qu’est-ce qu’il devient » …

    Si les mots – mais lesquels ?- pouvaient être des mains tendues… Ils le sont oui parfois… Mis c’est du vide qu’on étreint, du silence, de l’absence…

    Ou bien… Quand ça va plus du tout, au contraire tu les vois qui rappliquent… Et quand ça reva, plus personne ! Juste bonjour bonsoir et encore !

    Drôle d’expérience que la vie qu’on vit, drôle d’expérience que celle de la relation à l’autre !

    « Si j’aurais su j’aurais pas venu, je m’aurais suicidé dans le ventre de maman » ! Pourrait-on dire !

    Mais à vrai dire – c’est ce que je dis et que je dirai jusqu’à la fin de mes jours - « si c’était à refaire je sauterais à pieds joints sans aucune hésitation dans la même mare et en sachant que je pataugerai dans les mêmes boues »…

    Il n’y a ni paradis ni enfer, il n’y a que des gens et du monde – la mare en somme – qu’on ne peut faire autrement que de prendre tels qu’ils sont, les gens, le monde… Et de témoigner de ce que l’on trouve de mieux sans pour autant se taire au sujet de ce qui désenchante, déçoit, horrifie, écrase, déchire…

    Muet si tu deviens, ou pas vus les mots que tu as écrits sur les murs, il te reste ton regard… Mais c’est difficile des yeux voyants avec les yeux aveugles qu’on a ! C’est difficile les mots qui ont du pouvoir – je veux dire en fait les mots qui ne déchirent pas parce que ceux là, oui ils ont hélas du pouvoir, trop de pouvoir !…