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travail

  • Choisir son mode de vie

    L’on choisit son mode de vie -au quotidien et dans ses projets et réalisations- en fonction de ses besoins, de ses aspirations, d’une part ; mais aussi et surtout en fonction d’impératifs, de capacité à gérer telle ou telle situation dans laquelle on peut être amené à se trouver – de notre propre volonté ou par contrainte, en fonction aussi du « standing de vie » qui est le nôtre, d’autre part…

     

    Il y a en gros trois impératifs incontournables :

     

    Le travail (l’emploi, l’activité que l’on exerce avec ses contraintes notamment d’horaires, de déplacement entre le lieu de son domicile et celui de son travail).

     

    La santé (qui détermine notre capacité physique, intellectuelle, en ce qui concerne nos projets nécessitant de devoir être confronté à des environnements « problématiques » avec fatigue, stress, etc.)…

     

    Le « standing de vie » qui est le nôtre, dépendant pour l’essentiel des revenus dont on dispose, de ce que l’on a acquis (une habitation dont on est propriétaire et que l’on a pu aménager au mieux)…

     

    Une personne dans un état de santé diminué par l’âge – mais sans pour autant être sérieusement handicapée - n’étant plus dans le monde du travail et donc délivrée des contraintes du travail, ne peut que difficilement avoir une « âme voyagesque » qui impose de devoir prendre sur de longs trajets des avions et des trains (avec toutes les problématiques qui se posent, de plus en plus « kafkaiennes » de nos jours), ou d’effectuer en voiture des centaines de kilomètres dans les conditions de circulation d’aujourd’hui, de se « prendre la tête » pour des réservations de séjours par internet, de rouler de nuit notamment en hiver dans le froid, le gel, le verglas, la neige, le brouillard…

    Une telle personne préfèrera mener une existence dans laquelle elle ne rencontrera pas les problématiques qui se posent dans des environnements hostiles où il faut sans cesse « jouer des coudes », « se prendre la tête », « savoir se débrouiller », « être réactif à la minute même », « savoir trouver le bon créneau », etc. … Car le plus souvent, pour une telle personne, le bénéfice à en tirer, de l’affaire, nécessite un trop grand prix à payer en effort, contraintes et désagréments à subir…

     

    Juste un exemple parmi tant d’autres :

     

    Pour une prise de sang à jeun le matin de bonne heure au labo du coin, avoir la possibilité de choisir un autre matin que de gel, voiture couchant dehors couverte de givre, on va dire « que c’est aussi heureux que confortable » d’attendre un matin sans gel, plutôt que de devoir y aller contraint forcé ce matin là ! (en espérant qu’il n’y aura pas huit jours de gel consécutifs!)…

     

     

    Un métier « difficile » - que je n’exercerai pas si j’avais 30 ans, « pour tout l’or du monde » :

    Chauffeur livreur dans une camionnette pour porter à domicile des colis à longueur de journée avec stationnements hyper problématiques, circulation urbaine compliquée, embouteillages, stress lié aux impératifs de rapidité de livraison et objectifs à atteindre : ce boulot est une « horreur absolue » !

    Ou encore démarcheur téléphonique dans un centre d’appels…

     

     

  • Le monde du travail et de l'emploi, confronté à la réalité du monde d'aujourd'hui

    Un emploi où il faut travailler tard le soir (c’est le cas dans la restauration mais pas seulement)…

    Quand on est une femme (mais pas seulement car en vérité, toute personne travaillant tard le soir est concernée)…

    Et…

    Quand l’emploi exercé est en zone urbaine ou péri-urbaine, notamment « à risque » (insécurité) – cela dit, aujourd’hui en 2025 en France, dans quelle ville ou périphérie de ville est-on en sécurité après 23h ?…

    Quand l’on n’ a pour se déplacer que ses jambes, ou une trottinette ou un vélo, ou que l’on doive emprunter (lorsqu’il en existe) un bus, un tram, un métro, après 23hOu si l’on dispose d’une voiture mais qu’il n’y a pas à proximité du lieu de son travail, un parking…

    Est un emploi (une situation d’emploi avec ses conditions de présence et d’horaires de travail) assez fréquent, assez courant, dans la vie d’activités professionnelles aujourd’hui… Vu le nombre d’emplois dans le secteur dit « tertiaire » (de services)…

     

    Indépendemment de la motivation – que l’on a vraiment ou que l’on a « par la force des choses » - pour un travail où il faut exercer tard le soir ; il y a cette réalité (ce problème) lié au retour chez soi après 23h, devant effectuer un trajet à pied, en deux roues, en bus, en tram, en métro, dans une zone urbaine ou péri-urbaine « peu sûre » (où l’on peut être agressé à tout moment le long du parcours à effectuer à pied ou en vélo, ou encore à pied pour rejoindre sa voiture garée à par exemple 300 mètres, ou rejoindre soit un arrêt de bus ou de tram, ou une station de métro à 300 mètres…

     

    Car passé 23h vu « tout ce qui traîne » de personnages à la recherche de la moindre opportunité de choix d’une victime potentielle (une femme, un homme, isolé) il ne fait pas bon de devoir effectuer un trajet même court, dans une obscurité relative, dans une rue peu passante à cette heure là, plus de 23h voire plus tard encore…

    En effet depuis déjà dix ans ou davantage, c’est fou le nombre d’agressions de personnes isolées, le soir très tard, ou dans des transports en commun, de femmes agressées sexuellement…

     

    C’est la raison pour laquelle un emploi de serveur dans un restaurant – surtout pour une femme- (restaurant ouvert jusqu’à plus de 23h) est assurément un emploi à risque (et de même tout travail ou emploi où il faut exercer le soir)…

    Cela fait donc un certain nombre d’emplois concernés par une obligation d’exercer le soir… Et l’on imagine forcément la difficulté qu’ont des chefs d’entreprises, des patrons ou tenanciers de restaurants et cafés, à recruter du personnel…

     

    La question est de savoir quelle serait, en France, la proportion des emplois nécessitant d’être présent et d’exercer durant la tranche horaire 18h 23h… L’on y trouverait – forcément- au moins les deux tiers des emplois liés à la restauration et à l’hôtellerie (ainsi qu’aux activités liées à l’hébergement, au tourisme, aux loisirs) et bien sûr tous les métiers, emplois, activités dans les transports – avion, train, autocars, taxis… Ainsi que dans les services hospitaliers et cliniques avec les médecins, les infirmières, le personnel soignant ; les maisons de retraite et EHPAD, et toutes les entreprises employant un grand nombre de salariés dont l’activité est permente nuit et jour…

     

    Il n’existe pas de statistiques, d’études réalisées, spécifiquement sur le travail entre 18h et 23h… Mais plutôt sur le travail de nuit, un chiffre de 11,5 % étant avancé pour 2024 (travail purement nocturne par exemple de 21h à 5h)… Ce qui laisserait supposer qu’en incluant des emplois où l’on travaille entre 18h et 23h, environ 20 à 25 % des salariés seraient concernés à la fois par le travail purement de nuit 21h 5h, et par le travail entre 18h et 23h…

     

     

    Dans le monde où l’on vit aujourd’hui, un monde de violence et d’insécurité augmenté par rapport à ce qu’était le monde avant par exemple 2020 ; la question des horaires de travail – de nuit et ou en soirée – est « cruciale » et explique en partie la difficulté des employeurs à recruter, et, conjointement, la réticence ou l’hésitation à accepter un emploi où il faut travailler le soir, pour des gens – jeunes ou moins jeunes- en recherche d’emploi, en situation de chômage…

     

     

  • Le monde du travail et le milieu associatif

    … C’est dans le monde du travail et dans le milieu associatif que se réalise l’activité sociale…

    En effet dans tout travail, emploi salarié, qui implique de la relation, il y a cette réalité, cette nécessité du rapport à l’autre (le patron, le chef, l’employé, les collègues, le client ou usager) ; la réalité de l’activité sociale induite, du fait de la fonction que l’on exerce…

    Et de même, dans le tissu associatif (plus d’un million d’associations en France, toutes villes et régions confondues), se réalise, se développe, évolue, s’adapte en fonction des besoins, des nécéssités, l’activité sociale…

    Soit dit en passant, la part d’activité des personnes « retraitées » (ayant donc cessé leur activité professionnelle) dans les associations « d’intérêt public », n’est pas négligeable c’est le moins que l’on puisse dire…

    Si le travail et l’emploi sont malmenés, disparaissent ou sont dévalorisés ; et lorsque disparaissent aussi les associations, c’est un désastre social qui s’installe…

    Et un désastre social est un terreau favorable au développement des communautarismes, des extrémismes et de toutes les violences, discriminations, désinformations, inégalités de toutes sortes, injustices, abus des uns et des autres, et incitations à détruire plutôt qu’à construire…



  • Dans l'évolution du monde du travail

    Les personnes de la génération dite du « baby boom », notamment les nés entre 1946 et 1955, ne sont plus dans la réalité « au plus près et au quotidien » du monde actuel du travail, ou s’ils le sont, cela ne peut être qu’indirectement (indirectement « au plus près » si l’on peut dire) par leurs enfants encore en pleine activité professionnelle.

     

    Les nés entre 1946 et 1955 ont connu le monde du travail durant une époque, de 1968 à 2005/2010, où le monde du travail était différent, très différent de ce qu’il est devenu aujourd’hui, surtout depuis 2010…

     

    Ayant cessé leur activité professionnelle entre les années 2005 et 2010, environ 15 ans se sont écoulés et en conséquence les nés entre 1946 et 1955 se sont au fil du temps, éloignés du monde actuel du travail dont ils ne perçoivent plus, depuis 15 ans, le vécu, la réalité dans leur quotidien de vie de personnes de 70/75 ans…

     

    Mais ils avaient cependant vécu à partir de 1995 jusqu’à leur départ en retraite entre 2005 et 2010, les évolutions dans le monde du travail…

     

    En revanche – et c’est bien là ce qui « creuse l’écart » entre leur génération de « seniors » (de « vieux seniors » osons dire) et les générations qui précèdent la leur – le monde du travail actuel avec toutes ses problématiques qui ne ne sont plus celles de la seconde moitié du 20ème siècle ; impacte directement et au plus près au quotidien, les gens de 25 à 50 ans (la majorité des actifs), des jeunes de moins de 25 ans, et des personnes de 50 à 60 voire 65 ans – puisque l’âge de départ à la retraite a reculé de quelques années…

     

    Quelque soit la nature du lien de relation entre gens de plus de 70 ans et leurs enfants, leurs petit enfants, leurs amis et connaissances des générations 40/60 et 20/40 ; même dans la configuration ou dans l’environnement le plus favorable, le meilleur ; il demeure indéniablement une différence perceptible dans le quotidien et dans le mode de vie, dans le vécu, la vision du monde et des choses, dans les repères culturels et autres, entre ceux et celles qui ont connu le monde du travail avant l’an 2000 et ceux et celles qui sont aujourd’hui dans le monde du travail.

     

    Entre la seconde moitié du 19ème siècle et la première moitié du 20ème, certes il y avait eu aussi une évolution dans le monde du travail ( avec le progrès technique notamment dans l’agriculture, l’industrialisation et l’exode des populations rurales vers les villes)… Mais nous étions dans une évolution qui s’inscrivait encore dans un environnement social fondé sur des traditions, sur des « valeurs », sur des repères culturels, cela dans le prolongement de ce qui avait toujours été depuis des siècles… Et il y avait donc « moins d’écart » si l’on peut dire, entre les générations…

     

    Nous sommes réellement aujourd’hui, au 21ème siècle, dans une configuration très différente, de la société, du relationnel, du monde du travail, des problématiques… Et cela devient difficile à gérer pour tout un chacun…

     

     

  • Ce "réservoir" qui était celui de la main d'œuvre, devenu inutile

    Les dominations et les pouvoirs qui ont existé depuis la fin de l’ère du Néolithique et des premières cités états (en gros depuis -6000 à -4000 principalement – ou quasi essentiellement – dans cette zone géographique et climatique de notre planète que l’on appelle « le croissant fertile » (Moyen Orient)… Et qui existent encore aujourd’hui partout dans le monde; sont désormais à partir de la fin du premier quart du 21ème siècle, progressivement et rapidement, relayés et pour ainsi dire supplantés par de nouvelles dominations qui sont celles des algorythmes Big Data, des Géants de l’internet, Google, Amazon, Microsoft, des bio et nano technologies, de l’intelligence artificielle, de la robotique et du numérique ; dominations concentrées entre les mains d’une élite de quelques multimilliardaires décideurs et formatant à leur profit l’Ordre du Monde…

     

    Avant le 21ème siècle lorsqu’il n’existait pas de dictature digitale, numérique et robotique, une grande partie des populations était exploitée mais aujourd’hui il y a pire encore que l’exploitation (qu’une exploitation qui d’ailleurs existe toujours) : c’est pour une grande partie des populations, d’être devenues inutiles parce que désormais considérées économiquement superflues et ne constituant plus une « force humaine de travail »…

     

    Or, les populations exploitées jusqu’au milieu du 20ème siècle n’étaient de l’ordre que de cent millions de personnes du temps de l’Empire Romain, et de trois milliards de personnes sur la Terre en 1950… Alors que les populations devenues aujourd’hui inutiles, économiquement superflues, sont deux fois et demi plus nombreuses qu’en 1950…

     

    Quel est donc, en conséquence le « projet » (s’il existe un projet), des Géants et dominants de l’économie de marché, des activités commerciales, industrielles, productives, en ce qui concerne des milliards de personnes inutiles, ne constituant plus une force de travail ? Car ces personnes, ces milliards de personnes, elles ont une existence, des besoins, des aspirations…

     

    Ce « réservoir » qui était celui de la main d’œuvre, devenu inutile mais dont le volume a doublé en moins de cent ans, que vont faire de son contenu, les maîtres du monde ?

     

    L’on peut penser – c’est d’ailleurs ce que font les maîtres du monde, du moins encore tant que cela demeure possible – que le contenu du réservoir, c’est « de la clientèle » (mais une « clientèle » forcément répartie en catégories de différentes capacités à consommer du loisir, des denrées alimentaires, des matériels et équipements tels que des téléphones portables, des automobiles, toutes sortes d’appareils technologiques d’usage quotidien ) ; une clientèle en fait qu’il faut bien pourvoir en capacité à consommer…

     

    Mais un tel système économique, artificiellement créé, n’ayant plus rien à voir avec un système régi par les lois naturelles (de production et de jouissance par le travail et par l’activité de tous ) est-il tenable et pour combien de temps ? … Et… Est-il un destin, pour l’humain ?

    Il faut cependant bien considérer que depuis le début du développement de la civilisation technologique à partir de la seconde moitié du 19ème siècle, l’automatisme dans la mécanisation, dans l’industrie, l’agriculture, ayant peu à peu remplacé les hommes au travail pour les tâches manuelles ; n’a pas engendré de chômage massif, mais au contraire créé de nouveaux emplois, ainsi qu’une croissance économique accompagnée pour l’ensemble de la société en France et dans les pays industrialisés, d’un « bien être général » (qui certes, a été surtout celui des classes sociales privilégiées et a donc accentué les inégalités)…

    Mais avec la révolution qui s’opére aujourd’hui avec le numérique, la robotique, l’informatique, les bio et nano technologies, l’internet… Il n’est pas certain que l’automatisme puisse générer autant de nouveaux emplois, du fait que la plupart de ces nouveaux emplois nécessitent des apprentissages, des acquisitions de compétences et de savoir-faire… Bien plus que durant la période 1850 – 1950… Ce qui implique forcément le chômage de masse d’une grande partie des populations de personnes « non qualifiées » et en particulier de toute une jeunesse déscolarisée de milieux sociaux défavorisés…

    Le système éducatif actuel, instauré depuis 1968, et sans cesse en évolution et en aménagement, ne suit pas ou suit assez mal et avec retard, l’évolution technologique, les besoins en emplois qualifiés dans bien de domaines… Et il faut le dire, est un système qui privilégie une minorité aisée de la société…

    Le développement de l’Intelligence Artificielle, d’autre part, commence à surpasser les hommes et les femmes dans des métiers, dans des fonctions nécessitant des compétences, et même dans les apprentissages qui eux aussi sont programmés, automatisés afin de permettre aux « entités » ainsi créées, d’être plus rapidemment opérationnelles.