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travail

  • Le monde du travail et le milieu associatif

    … C’est dans le monde du travail et dans le milieu associatif que se réalise l’activité sociale…

    En effet dans tout travail, emploi salarié, qui implique de la relation, il y a cette réalité, cette nécessité du rapport à l’autre (le patron, le chef, l’employé, les collègues, le client ou usager) ; la réalité de l’activité sociale induite, du fait de la fonction que l’on exerce…

    Et de même, dans le tissu associatif (plus d’un million d’associations en France, toutes villes et régions confondues), se réalise, se développe, évolue, s’adapte en fonction des besoins, des nécéssités, l’activité sociale…

    Soit dit en passant, la part d’activité des personnes « retraitées » (ayant donc cessé leur activité professionnelle) dans les associations « d’intérêt public », n’est pas négligeable c’est le moins que l’on puisse dire…

    Si le travail et l’emploi sont malmenés, disparaissent ou sont dévalorisés ; et lorsque disparaissent aussi les associations, c’est un désastre social qui s’installe…

    Et un désastre social est un terreau favorable au développement des communautarismes, des extrémismes et de toutes les violences, discriminations, désinformations, inégalités de toutes sortes, injustices, abus des uns et des autres, et incitations à détruire plutôt qu’à construire…



  • Dans l'évolution du monde du travail

    Les personnes de la génération dite du « baby boom », notamment les nés entre 1946 et 1955, ne sont plus dans la réalité « au plus près et au quotidien » du monde actuel du travail, ou s’ils le sont, cela ne peut être qu’indirectement (indirectement « au plus près » si l’on peut dire) par leurs enfants encore en pleine activité professionnelle.

     

    Les nés entre 1946 et 1955 ont connu le monde du travail durant une époque, de 1968 à 2005/2010, où le monde du travail était différent, très différent de ce qu’il est devenu aujourd’hui, surtout depuis 2010…

     

    Ayant cessé leur activité professionnelle entre les années 2005 et 2010, environ 15 ans se sont écoulés et en conséquence les nés entre 1946 et 1955 se sont au fil du temps, éloignés du monde actuel du travail dont ils ne perçoivent plus, depuis 15 ans, le vécu, la réalité dans leur quotidien de vie de personnes de 70/75 ans…

     

    Mais ils avaient cependant vécu à partir de 1995 jusqu’à leur départ en retraite entre 2005 et 2010, les évolutions dans le monde du travail…

     

    En revanche – et c’est bien là ce qui « creuse l’écart » entre leur génération de « seniors » (de « vieux seniors » osons dire) et les générations qui précèdent la leur – le monde du travail actuel avec toutes ses problématiques qui ne ne sont plus celles de la seconde moitié du 20ème siècle ; impacte directement et au plus près au quotidien, les gens de 25 à 50 ans (la majorité des actifs), des jeunes de moins de 25 ans, et des personnes de 50 à 60 voire 65 ans – puisque l’âge de départ à la retraite a reculé de quelques années…

     

    Quelque soit la nature du lien de relation entre gens de plus de 70 ans et leurs enfants, leurs petit enfants, leurs amis et connaissances des générations 40/60 et 20/40 ; même dans la configuration ou dans l’environnement le plus favorable, le meilleur ; il demeure indéniablement une différence perceptible dans le quotidien et dans le mode de vie, dans le vécu, la vision du monde et des choses, dans les repères culturels et autres, entre ceux et celles qui ont connu le monde du travail avant l’an 2000 et ceux et celles qui sont aujourd’hui dans le monde du travail.

     

    Entre la seconde moitié du 19ème siècle et la première moitié du 20ème, certes il y avait eu aussi une évolution dans le monde du travail ( avec le progrès technique notamment dans l’agriculture, l’industrialisation et l’exode des populations rurales vers les villes)… Mais nous étions dans une évolution qui s’inscrivait encore dans un environnement social fondé sur des traditions, sur des « valeurs », sur des repères culturels, cela dans le prolongement de ce qui avait toujours été depuis des siècles… Et il y avait donc « moins d’écart » si l’on peut dire, entre les générations…

     

    Nous sommes réellement aujourd’hui, au 21ème siècle, dans une configuration très différente, de la société, du relationnel, du monde du travail, des problématiques… Et cela devient difficile à gérer pour tout un chacun…

     

     

  • Ce "réservoir" qui était celui de la main d'œuvre, devenu inutile

    Les dominations et les pouvoirs qui ont existé depuis la fin de l’ère du Néolithique et des premières cités états (en gros depuis -6000 à -4000 principalement – ou quasi essentiellement – dans cette zone géographique et climatique de notre planète que l’on appelle « le croissant fertile » (Moyen Orient)… Et qui existent encore aujourd’hui partout dans le monde; sont désormais à partir de la fin du premier quart du 21ème siècle, progressivement et rapidement, relayés et pour ainsi dire supplantés par de nouvelles dominations qui sont celles des algorythmes Big Data, des Géants de l’internet, Google, Amazon, Microsoft, des bio et nano technologies, de l’intelligence artificielle, de la robotique et du numérique ; dominations concentrées entre les mains d’une élite de quelques multimilliardaires décideurs et formatant à leur profit l’Ordre du Monde…

     

    Avant le 21ème siècle lorsqu’il n’existait pas de dictature digitale, numérique et robotique, une grande partie des populations était exploitée mais aujourd’hui il y a pire encore que l’exploitation (qu’une exploitation qui d’ailleurs existe toujours) : c’est pour une grande partie des populations, d’être devenues inutiles parce que désormais considérées économiquement superflues et ne constituant plus une « force humaine de travail »…

     

    Or, les populations exploitées jusqu’au milieu du 20ème siècle n’étaient de l’ordre que de cent millions de personnes du temps de l’Empire Romain, et de trois milliards de personnes sur la Terre en 1950… Alors que les populations devenues aujourd’hui inutiles, économiquement superflues, sont deux fois et demi plus nombreuses qu’en 1950…

     

    Quel est donc, en conséquence le « projet » (s’il existe un projet), des Géants et dominants de l’économie de marché, des activités commerciales, industrielles, productives, en ce qui concerne des milliards de personnes inutiles, ne constituant plus une force de travail ? Car ces personnes, ces milliards de personnes, elles ont une existence, des besoins, des aspirations…

     

    Ce « réservoir » qui était celui de la main d’œuvre, devenu inutile mais dont le volume a doublé en moins de cent ans, que vont faire de son contenu, les maîtres du monde ?

     

    L’on peut penser – c’est d’ailleurs ce que font les maîtres du monde, du moins encore tant que cela demeure possible – que le contenu du réservoir, c’est « de la clientèle » (mais une « clientèle » forcément répartie en catégories de différentes capacités à consommer du loisir, des denrées alimentaires, des matériels et équipements tels que des téléphones portables, des automobiles, toutes sortes d’appareils technologiques d’usage quotidien ) ; une clientèle en fait qu’il faut bien pourvoir en capacité à consommer…

     

    Mais un tel système économique, artificiellement créé, n’ayant plus rien à voir avec un système régi par les lois naturelles (de production et de jouissance par le travail et par l’activité de tous ) est-il tenable et pour combien de temps ? … Et… Est-il un destin, pour l’humain ?

    Il faut cependant bien considérer que depuis le début du développement de la civilisation technologique à partir de la seconde moitié du 19ème siècle, l’automatisme dans la mécanisation, dans l’industrie, l’agriculture, ayant peu à peu remplacé les hommes au travail pour les tâches manuelles ; n’a pas engendré de chômage massif, mais au contraire créé de nouveaux emplois, ainsi qu’une croissance économique accompagnée pour l’ensemble de la société en France et dans les pays industrialisés, d’un « bien être général » (qui certes, a été surtout celui des classes sociales privilégiées et a donc accentué les inégalités)…

    Mais avec la révolution qui s’opére aujourd’hui avec le numérique, la robotique, l’informatique, les bio et nano technologies, l’internet… Il n’est pas certain que l’automatisme puisse générer autant de nouveaux emplois, du fait que la plupart de ces nouveaux emplois nécessitent des apprentissages, des acquisitions de compétences et de savoir-faire… Bien plus que durant la période 1850 – 1950… Ce qui implique forcément le chômage de masse d’une grande partie des populations de personnes « non qualifiées » et en particulier de toute une jeunesse déscolarisée de milieux sociaux défavorisés…

    Le système éducatif actuel, instauré depuis 1968, et sans cesse en évolution et en aménagement, ne suit pas ou suit assez mal et avec retard, l’évolution technologique, les besoins en emplois qualifiés dans bien de domaines… Et il faut le dire, est un système qui privilégie une minorité aisée de la société…

    Le développement de l’Intelligence Artificielle, d’autre part, commence à surpasser les hommes et les femmes dans des métiers, dans des fonctions nécessitant des compétences, et même dans les apprentissages qui eux aussi sont programmés, automatisés afin de permettre aux « entités » ainsi créées, d’être plus rapidemment opérationnelles.

     

     

     

     

  • Un hémisphère de pété !

    Intérieurs - poubelles des couples trentenaires qui gagnent bien leur vie

    Madame Chimpanzine "l'employée de maison"  en vélo ou “à pinces”, de sa “zone” arrive au logis

    Tout est en l'air

    Le lave vaisselle dégueule

    L'évier est un vrai chantier

    La table un champ de bataille

    Les chambres des mômes une arène de stroumpfs

    Les lits baillent et sentent le foutre

    L'eau déborde du lavabo

    La baignoire est rayée de traces grises et moussues

    Des frites et de la mayonnaise jonchent la moquette

    Un trognon de saucisson sert d'attrape mouches sur la table de nuit...

     

    Ce sont ces intérieurs en désordre des familles boulot/dodo - les deux qui bossent - deux bagnoles et le garage qui va avec - 30 aller 30 retour chacun des deux - lui 2500 euro par moi, elle 2000 (ou l'inverse)... 

    Sans madame Chimpanzine ça s'rait : 

    Briqué le logis  entre deux courses, entre deux jours de boulot ou le dimanche matin...

     

     

    Et le dimanche matin

    Les maris et pères qui beurrent les tartines

    Ne beurrent pas même les leurs

    Mordent dans le fromage

    Gnaquent à la motte et piochent au pot de confiote

    Les “qui beurrent les tartines” ont peut-être des mots sucrés

    Au creux de l'oreille de leur femme

    Les “qui les beurrent pas et piochent à la motte”

    Si peu imaginatifs de mots sucrés

    Sont peut-être d'un grand réconfort

    Epargnant à leur femme

    De longues files d'attente à l'intermarché

     

    Par la fenêtre ouverte du séjour salon

    Donnant sur les Tours

    En ce dimanche matin pluvieux de mars

    Un grand vaisseau spatial en béton

    A l'architecture gréco romaine

    Sur ses quatre colonnes...

    Huit heures pile

    Et la voix catastroque de la jolie présentatrice Télé matin... 

    La moitié de la planète a sauté!

    Le couple trentenaire au confortable salaire

    Madame Chimpanzine

    La famille boulot/dodo

    Les “qui beurrent les tartines”

    Les “qui gnaquent dans le fromage

    Et piochent au pot de confiote”

    OUF !

    Tout le monde était du bon côté

    Le côté qu'avait pas sauté