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Paroles et Visages - Page 165

  • Le Qatar sans complexe, mais ...

    ... La France et bien d’autres pays avec leurs complexes ?

     

    … Le boycott de la Coupe du Monde de Football au Qatar, orchestré, tambouriné à cris indignés à l’adresse du Qatar, dont le (la) Chef de File est Madame Anne Hidalgo maire de Paris et les « supporters » sont « de cette Gauche et d’une partie de la Droite et de la coalition macroniste qui se veulent « moralistes assis sur les Droits de l’Homme et sur les principes démocratiques », m’ a paru avant que ne débute cette Coupe du Monde le 20 novembre dernier, une « hypocrisie pantalonnante sentant la mayonnaise éventée et la crevette amoniaquée », une hypocrisie qui s’inscrit déjà depuis pas mal d’années, dans un « ordre du monde et de pensée figé dans un consensus et dans des engagements de combats idéologiques sans issue et surtout sans « maillot trop mouillé » ; tout cela assez caractéristique d’une société occidentalisée incluant toutes les « classes moyennnes ou aisées » autant de l’Occident Chrétien USA - Canada – Europe – Australie, que des non occidentaux et non chrétiens ralliés à l’Occident par un même mode de vie dépendant de ce qu’apporte la technologie en matière de confort et de consumérisme) : pays d’Afrique développés – Péninsule Arabique dont Qatar – Inde et Chine (quelque 300 millions d’habitants pour chacun de ces deux derniers pays sur le milliard et demi qu’ils comptent chacun)…

     

    Au moins, le Qatar et l’Arabie Saoudite font état sans complexe de l’aisance dans laquelle vit la majorité de leurs habitants , au détriment de populations venues chez eux pour travailler et les enrichir…

    Et nous, Européens avec nos  valeurs et nos droits de l’homme, on fait à peu près la même chose en un peu moins injuste et un peu mieux rétribué, pour les populations venues d’Afrique et Moyen Orient, qu’au Qatar et qu’en Arabie Saoudite !… Mais « pas sans complexe » !

     

    Si « épidermiquement parlant » dans les semaines qui précédèrent la Coupe du Monde, j’ai applaudi au boycott, je n’y applaudis plus aujourd’hui…

    Néanmoins, je fais impasse totale sur cette Coupe du Monde dont je ne suis ni ne regarde les Bleus jouer…

    Et ne m’intéresse aucunement à ce que vivent là bas à Doha, mes concitoyens supporters des Bleus, pour lesquels j’ai une archi totale déconsidération, venus en avion (je pense au prix du billet AR) et séjournant dans des hôtels de luxe (sûrement pas dans des campings -y’a pas de campings au Qatar ou alors des hôtels à ciel ouvert)…

     

     

     

  • La pétrochimie en pleine croissance

    … Avec les multinationales des hydrocarbures, Aramco, Gazprom, China Energy, et la pétrochimie en pleine croissance pour produire des matières plastiques, c’est d’ici 2030 environ 1,35 gigatonnes par an, d’émission de gaz à effet de serre rejeté dans l’atmosphère, soit l’équivalent de ce que rejette dans l’atmosphère 295 centrales à charbon…

     

    Nos économies sont devenues de plus en plus dépendantes des produits pétrochimiques, avec le conditionnement des produits alimentaires en emballages plastifiés, le pétrole converti en propylène, en benzène, en paraxylène, dans l’industrie textile (fibres de polyester et nylons pour la fabrication de vêtements), les centaines de milliards de contenants en plastique pour les liquides dont les bouteilles d’eau minérale et de boissons, coca cola, sodas, etc., les sacs en plastique, les emballages de médicaments ; et d’une manière générale pour des milliards d’objets, d’appareils, d’usage quotidien, qui sont faits de plastique ou qui contiennent du plastique…

     

    Et à tout cela, qui concerne la consommation courante des gens au quotidien, il y a aussi ce qui concerne l’industrie et le bâtiment, avec des millions de kilomètres de tuyaux et conduits en PVC, de panneaux, de tout ce qui entre de « matériaux composites » dans les immeubles, maisons d’habitation…

     

    Le besoin au quotidien de tous ces objets et appareils, de tout ce qui se consomme pour l’alimentation et qui est conditionné en emballages plastifiés depuis les yaourts jusqu’aux plats cuisinés, aux viandes, charcuteries, surgelés, et de pour ainsi dire presque tout ; le besoin en achats de vêtements, de pulls, maillots, chaussettes, sous vêtements, écharpes, casquettes, bonnets, etc., le besoin dans l’industrie et dans le bâtiment… Est si énorme, si fréquent, si répandu, si indispensable dans le monde entier, auquel il faut encore ajouter les téléphones portables, les smartphones, les ordinateurs, les jouets, les appareils électroménagers… Qu’il est absolument ou quasiment devenu impossible dans un délai court (de l’ordre mettons de 2 ou 3 ans), de changer de mode vie, de conditionnements des produits, en somme de réduire rapidemment, d’au moins 50 % l’utilisation de matières plastiques…

     

    De gigantesques centres de production industrielle, pétrochimiques, sont implantés en des lieux généralement avec accès à la mer, en zones portuaires, ou par de grands fleuves navigables débouchant sur des estuaires, et forcément l’impact de ces gigantesques centres industriels sur l’environnement local naturel (faune et flore) n’est pas sans conséquences désastreuses…

     

    La croissance devenue exponentielle (et génératrice d’énormes profits financiers pour les multinationales) de la pétrochimie, n’entre pas dans les COP 21-22-23-24 et jusque 2029 et au-delà (pour le changement climatique) ni dans les G20 (dans les G20 autrement qu’en terme de développement technologique et économique et stratégique de Marché) …

    Mais prend désormais, question « gaz à effet de serre » et donc augmentation non plus de seulement 1,5 degré de température moyenne mais de 4 degrés d’ici 2050, la plus grande part…

    Ainsi que pour la production forcément croissante de déchets rejetés dans les océans, dans des milieux naturels…

     

     

  • Neuvième vague

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    … Une pensée me vient pour les atteints et atteintes du covid durant ces jours de Noël et Nouvel An où pour les repas de réveillon, privé(e)s de goût (l’une des conséquences du covid), foie gras, huîtres, dinde et bûche seront au palais, aussi neutres que des christophines cuites à l’eau sans sel…

    Pour les « bec fin » l’agueusie (qui peut durer plusieurs mois après le covid), c’est vraiment un gros handicap !

    Putain d’covid ! … Neuvième vague… 75 mille cas pas jour… Alors que tout le monde ou presque l’a déjà eu, le covid, et même re-eu, et en ayant été vacciné jusqu’à 4 fois !

    Avec le recul, tout ce qui a été vécu en 2020 et 2021 et jusqu’au 14 mars 2022 (jour où le masque n’a plus été obligatoire)… Les confinements, les enfermements, les limitations de circulation dans un espace de 10 km, le masque partout y compris dehors, le pass vaccinal, toutes ces contraintes, etc. … Quelle aberration ! L’on voit bien que tout ce qui nous a été imposé, contraint, durant plus de 2 ans, ce n’est plus du tout d’actualité (« les temps ont changé », on en est enfin à « la responsabilité de chacun »)…

    Les quelques « miraculés du covid » (dont je fais partie) devraient se voir attribuer une Médaille !

    Si l’on fait le compte, à chaque vague, chaque fois pendant plus d’un mois, jusqu’à des cent mille cas par jour… En trois ans, oui, presque tout le monde l’a eu, le covid (et re-eu) !

    Cent soixante mille morts du covid en trois ans en France ?

    Dans les mêmes trois ans on peut quadrupler voire peut-être décupler ce chiffre, pour les morts par cancers !

     

  • Quel est l'impact sur les produits surgelés, d'une panne d'électricité de plusieurs heures ?

    … Si une interruption d’alimentation électrique suite à une avarie, à un dysfonctionnement devait priver d’électricité, comme cela s’est dernièrement produit à Paris le 8 décembre 2022, durant plusieurs heures, des dizaines de milliers de personnes dans leurs habitations ainsi que des commerces, notamment d’alimentation en produits frais et surgelés… Quelle serait alors, dans le cas d’une interruption de 6, 8, 12 heures, la conséquence d’une rupture de la chaîne du froid, de cette durée de 6,8,12 heures, sur des produits alimentaires qui, dans une température ambiante de 15 degrés en intérieur (en période hivernale) et de 25 degrés en intérieur (en période d’été), forcément auraient commencé à se décongeler ?

     

    « L’on dit » (c’est bien ce qu’il est courant d’entendre) que 2h d’interruption d’alimentation électrique d’un congélateur, c’est « sans conséquence », et même jusqu’à 24 heures… Mais pour ma part, et je suppose que je serais loin d’être le seul, je n’envisagerais pas de  faire mes courses de produits surgelés chez Picart ou chez Thiriet, dans les jours qui suivraient une panne d’électricité ayant duré 6, 8 ou 10 heures (et à plus forte raison davantage)…

     

    Les gestionnaires de chez Picart et de chez Thiriet, ainsi que de Leclerc, Carrefour, Intermarché, etc. doivent bien en être conscients, d’une telle panne pouvant survenir… Mais pour pallier à une interruption de plusieurs heures, je ne vois pas trop comment il leur serait possible, surtout en zone urbaine et péri urbaine, d’installer des groupes électrogènes… Quand on sait le volume et l’encombrement que prend un groupe assez important, qu’il n’est pas possible de placer dans un local fermé ni en extérieur aux abords du centre commercial… Rappelons qu’un groupe électrogène fonctionne avec du carburant (énergie fossile) qui permet l’entraînement d’un moteur produisant de l’électricité, et que le carburant consommé produit du gaz d’échappement, et en outre, fait énormément de bruit…

     

    Bonjour, en ville, quand l’électricité aura été absente durant plusieurs heures, voire une journée, et pire, trois ou quatre jours… (et aussi en zone rurale urbanisée), les poubelles d’ordures ménagères pleines de sacs de produits décongelés)…

     

    L’on peut imaginer, dans les immeubles détruits par les bombardements en Ukraine, tous ces congélateurs remplis de victuailles, les uns dans les décombres, les autres abandonnés dans des logements devenus inhabitables… La pestilence…

     

     

  • Flambée des prix

    … La « flambée » des prix – des produits énergétiques, alimentaires, d’utilisation courante au quotidien, des équipements nécessaires, de tout ce dont nous avons besoin tous les jours, le prix des services, le prix de tout ce qui est du domaine de la santé publique, des transports, et de tout ce qui est nécessaire pour toutes les activités individuelles, collectives, industrielles, agricoles… Est liée, directement liée à deux causes principales :

     

    -À la part croissante de la fraction de la population mondiale dont la vie et l’activité au quotidien, dépendent fortement de consommation énergétique, alimentaire, équipementière et de services, tout cela pour conserver des habitudes acquises, du confort, de l’aisance, de tout ce dont aujourd’hui l’on ne peut plus se passer…

    Cette part consommatrice d’énergies, de la population mondiale est de l’ordre d’environ le tiers de l’humanité, soit de quelque 3 milliards de personnes (à titre de comparaison, la part consommatrice d’énergie de la population mondiale en 1950 n’était que d’à peine 500 000 personnes – et encore, sans internet et juste l’électricité pour s’éclairer et faire tourner quelques moteurs, pour l’industrie).

    Certes, il est heureux pour les peuples des pays « en voie de développement » (du moins pour ceux qui le peuvent) d’accéder au confort, à l’aisance, aux commodités, on ne peut pas dire le contraire !

     

    -À la part croissante – pour ne pas dire exponentielle – des profits financiers des grands groupes dominants du Marché mondialisé (en particulier dans les domaines de l’énergie, de l’industrie, de l’agro alimentaire) réalisés, du fait d’un plus grand nombre de consommateurs ayant la capacité de consommer et de payer un prix plus élevé .

     

    … Mais, outre ces deux grandes causes principales, il en est une autre encore, non négligeable et qui commence à apparaître et à devenir préoccupante :

    C’est une cause liée à une production (de certains produits) qui n’arrive pas à suivre la demande (ou qui y parvient difficilement) ; une cause également liée à une pénurie de « savoirs faire », de compétences, de métiers… Tout cela étant aggravé par des problèmes d’approvisionnement, de logistique, de transport, de gestion, d’insuffisances d’emplois, de recherche d’une rentabilité qui en vient finalement à se révéler contre productive…

     

    Cette « flambée » des prix, qui impacte aujourd’hui tant de gens, partout dans le monde et en particulier dans les pays pauvres, s’inscrit dans une « durée longue » et «ne va pas aller en s’arrangeant » bien au contraire… Car nous ne sommes là, à partir de 2022, que dans le début des « grandes, très grandes difficultés » (pénuries, crises )…

     

    La part croissante de population mondiale « grande consommatrice » et conditionnée dans les habitudes de confort et d’aisance, n’est qu’en partie disposée à « changer ses habitudes et manières de consommer » - et encore elle le fait, bien sûr en « citoyens conscients, responsables et agissants » sans pour autant avoir trouvé la meilleure option puisqu’il y a toujours des  contreparties  négatives ou « peu heureuses » à tout ce qui est essayé, expérimenté… Ou qui aboutissent même à des effets délétères (par exemple la voiture électrique, l’utilisation de centrales à charbon et énergies fossiles afin de pallier au déficit de production d’électricité, gestion des déchets produits par les centrales nucléaires, traitement des panneaux solaires périmés et usés, exploitation des « métaux rares » pour la fabrication de batteries et de nombreux équipements technologiques devenus indispensables)…

     

    La « transition écologique »… Une « usine à gaz » ! Et avec des ingénieurs et des professionnels qualifiés en nombre insuffisant, et œuvrant dans l’expérimentation aléatoire… Et une population mondiale conditionnée à ce qui a été acquis et est devenu indispensable, rendant un « retour en arrière » quasi impossible, non envisageable sauf en cas de catastrophe irrémédiable…