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Paroles et Visages - Page 169

  • Les vaches peintes

    Ces vaches peintes ne sont ni de race ni référencées : elles n’iront pas au paradis… Ce paradis où tout le monde veut aller, où l’on s’emmerde à ne plus savoir quoi faire de son fric, de sa gueule, de ses succès… avec ses « vaches pas peintes » mais charpentées comme des cathédrales ou lourdes de viande molle.

    Ces vaches peintes n’iront pas cependant, en enfer… Cet enfer qu’on dit être celui des Eliminés et des « fous du village », où les Elus ne vont pas, évidemment…

    Il y a un autre paradis que celui où tout le monde veut aller : c’est un drôle de château, sans châtelain et sans ascenseurs, sans bals masqués ni visages caramélisés…

    Il y a un autre enfer que celui auquel on nous fait croire : c’est un drôle de procès, sans juges, sans couloirs, sans verdict et sans prison… Mais d’une désespérante éternité, d’un abîme de solitude dans son déroulement…

    Nous avons cru qu’au « Château », c’était le paradis… Et que le « Procès » nous ouvrait les portes de l’enfer… Et que les vaches ne devaient pas être peintes… Mais le monde un jour changera : les vaches seront bleues… ou d’une couleur que nous ne savons pas encore…

     

     

  • Trois "Grands Rendez-Vous" télétiques

    … Trois grands rendez-vous à la Télé qu’en ce début décembre 2022 je vais délibérément et allègrement louper/louper/louper :

    Les huitièmes de finale de la coupe du monde de football au Qatar (et donc France Pologne)

    Et ces deux grands rendez-vous annuaux que sont

    La grande nuit du Téléthon, interminable

    L’élection de Miss France 2023

    Ainsi que quelques daubes de débats politiques et de spectacles de divertissement variétés

    Grands Rendez-Vous Télétiques qui, chaque année en décembre, font un audimat de plus de dix millions de Français.

     

     

     

  • Une guerre qui n'a plus rien à voir avec les guerres précédentes

    … Une guerre qui n’a plus rien à voir avec toutes les guerres d’avant le 21ème siècle, et qui a commencé avec les attentats islamistes à partir de 2001, et dont les fronts, les champs de bataille,les ravages et les victimes ne sont plus seulement limités à la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022 ; impacte désormais le monde entier, les humains et tout ce qui vit sur cette Terre, les animaux, les végétaux, la Terre elle même avec ses sols, ses mers et son atmosphère…

     

    Une guerre qui oppose l’Homme à lui-même, aux autres Hommes autour de lui, à l’ensemble du monde vivant ; une guerre sociale, d’individu à individu, d’ethnie à ethnie, de culture à culture, de communauté à communauté ; de modèle à modèle ( de polique, de civilisation), de religion à religion ; de pensée à pensée, d’idéologie à idéologie, tout cela dans une violence inouie, entretenue, provoquée, relayée ; une guerre écologique… Où s’affrontent les composantes diverses, multiples et complexes de la société humaine de par le monde dans un individualisme soutenu et exacerbé par une économie de marché consumériste globalisée aux mains des dominants…

     

    Je suis partagé entre d’une part une compassion silencieuse, non exprimée pour bon nombre de mes semblables sur cette Terre, en pensant à leurs activités, à leurs enfants, à leurs familles, aux problèmes qui sont les leurs au quotidien… Et d’autre part une absence de solidarité pour ce même nombre de mes semblables sur cette Terre, en pensant à leurs comportements individualistes de consommateurs, à leurs propos et gestes agressifs, à leurs indifférences, à leurs hypocrisies, à leur soumission à l’ordre du monde imposé par les dominants…

     

    La compassion ne l’emporte pas, l’absence de solidarité non plus, c’est comme si les deux plateaux de la balance se trouvaient réunis avec la compassion et l’absence de solidarité mélangées…

     

    … Le 21ème siècle dans son historique depuis le 1er janvier 2001 et jusqu’à décembre 2022, n’égale pas cependant, en dimension d’horreur et de barbarie, ainsi qu’en nombre de victimes de guerres, le 20ème siècle… Mais qu’en sera-t-il à la fin du 21ème siècle ? …

     

    En effet, déjà en nombre de victimes (militaires et civiles) des deux grandes guerres du 20ème siècle, celle de 1914-1918, puis celle de 1939-1945 ; l’on avoisine les cent millions de morts (à mettre en rapport avec la population mondiale de 1950 qui était de près de 3 milliards d’humains)…

    Sans compter toutes les autres guerres et conflits armés de ce même 20 ème siècle…

     

    Et en dimension d’horreur, de barbarie, de génocide, d’extermination ( de 6 millions de juifs), ce qui est impressionnant, c’est cette « indusrie de la mort » organisée, planifiée, à grande échelle, avec les camps de travail forcé et d’élimination systématique de milliers de personnes à la fois, le transport en trains de marchandises (wagons de « 8 chevaux ou 40 hommes »), de regroupements en camps de transit, de rafles, de toutes sortes d’humiliations, de tortures, de souffrances, infligées à des millions de personnes durant la deuxième guerre mondiale, de 1941 à 1945 dans toute l’Europe…

     

     

     

    Aussi, la guerre qui aujourd’hui, au 21ème siècle, oppose l’Homme à lui-même et aux autres Hommes, guerre sociale d’individu à individu, d’ethnie à ethnie, de culture à culture, de modèle à modèle, de religion à religion, dans sa violence inouie, entretenue et généralisée… Si elle est, cette guerre là, une guerre différente des guerres qui ont précédé ; elle n’atteint pas la dimension en horreur et en barbarie qui fut celle, à grande échelle, et donc impactant des dizaines de millions de personnes, de 1941 à 1945… (Mais je le redis « qu’en sera-t-il à la fin du 21ème siècle?)…

     

    C’est tout de même « bien moins dur » en 2022 qu’en 1944, pour un Juif, pour un exclu, pour un « indésirable » pour un sans abri – en France ou dans un pays de Union Européenne ! (quand je dis « moins dur » c’est « dur, oui, tout de même mais c’est la dimension qui est différente, notamment lorsque l’on rapporte la dimension actuelle de l’horreur, de la barbarie, du nombre de victimes, au chiffre de la population mondiale en 2022)…

     

    La dimension de l’horreur, de la barbarie, du nombre de victimes étant une question d’échelle de grandeur et d’étendue…

     

     

     

  • Cent tours de manivelle et le moteur ne réagit pas

    … Et si la littérature – pour autant que l’on puisse user du terme « littérature » dans le sens que je vais ici exprimer – était dans l’agissement plutôt que dans la parole et dans l’écriture ?

     

    Qu’est-ce que la littérature, de parole, d’écriture, d’œuvre d’écriture, d’auteur de livres, de gens d’écriture, d’intellectuels s’exprimant devant un public… Sans agissement réel, au regard porté sur ce que fut la vie vécue, de soi, depuis son enfance, une vie vécue sans avoir jamais participé à quoique ce soit, par exemple au sein d’une association d’intérêt public, de caractère humanitaire ; sans jamais avoir aidé, soigné, réparé, secouru, donné de son temps, tout cela avec d’autres personnes agissant ?

     

    La parole et l’écriture, les mots, la pensée exprimée… Un moteur ?

    Peut-être…

    Oui peut-être…

     

    Un moteur tel celui de l’une de ces automobiles du début du 20ème siècle que l’on essaye de faire démarrer en tournant de toutes ses forces, une fois, deux fois, dix fois, la manivelle… Mais pas le moindre toussotement du moteur…

    Sans le mécanicien qui se place dos à terre sous le moteur de l’automobile, qui, muni d’outils, dévisse, revisse, remplace, ajuste, répare, démonte, remonte pièce par pièce, soude, essaye ceci, cela… Le moteur ne démarrera pas…

     

    Si le « bilan » que l’on fait de sa vie, est de peu d’agissement et de beaucoup de parole, d’écriture et de pensée exprimée… Et si de surcroît ce qui a été dit, écrit, exprimé, l’a été le plus souvent sans que cela ait été compris du fait de la manière dont cela a été dit, écrit, exprimé (illisible, hermérique, pour un « commun des mortels » qui n’est pas forcément une personne n’ayant reçu qu’une éducation de base)… Alors tout ce « beaucoup de parole, d’écriture et de pensée exprimée » n’a finalement été qu’un certain nombre de tours de manivelle n’ayant pas provoqué le moindre toussotement du moteur…

     

    Dans un hôpital, que tu sois, atteint comme tu peux l’être, te mouvant dans le couloir entraînant ta potence de suspension de poche en plastique, tuyauté, bouteille à oxygène, etc. … Ou sur un fauteuil roulant… Que tu sois, oui, écrivain, auteur d’ouvrages, intellectuel, penseur, avec cette faculté qui est la tienne à pouvoir t’exprimer, à savoir « dire les choses » ; ou que tu sois un Portugais de 76 ans ayant passé sa jeune vie d’adulte sous Salazar et sachant tout juste lire et écrire, ou que tu sois un jeune de banlieue de Cergy Pontoise sorti du système éducatif, qui lui, le Portugais de 76 ans ou le jeune de Cergy Pontoise, aussi mal foutu que toi, se transporte en tirant sa potence… Lorsque vous allez vous retrouver tous les trois, descendus par l’ascenseur, au rez de chaussée, devant l’entrée de l’hôpital, pour « fumer un clope » (le portugais il a un cancer du colon, et le jeune de Cergy Pontoise il n’ a plus de nez et il lui manque une oreille à la suite d’une bagarre dans laquelle il a laissé la moitié de son visage)… Vous allez peut-être vous regarder sans trop savoir quoi vous dire… Mais il va passer dans le regard échangé… Disons « une forme de littérature »…

     

     

  • C'est l' Avîn't !

    Ça y est, on y est, 1er décembre, c’est l’avîn’t !

    Les pernohaux qué grimp’ aux murs, les ulumunations, les achats de noël, les joujoux, ah putain d’joujoux, les chocolats, la bûche chez Picard (en espérant qu’aura pas une coupure de jus de plusieurs heures qué dégongèl la bûche et encore le chapon farci et les langoustines)…

    C’est l’avîn’t le temps des p’tits queucœurs rourouges et des dons aux démunis aux pelés aux tondus aux éclopés, le téléton, la Saint Nicolas – le père fouettard…

    Ça y est, on a réservé pour une semaine à Courchevel ou à Megève, un billet TGV -InOui/Ouigo en promo… (pourvu qu’ait pas d’grève)…

    L’avîn’t à Paname c’est pas l’avîn’t à Kiev, c’est sûr !

    Gross Inflat’ sur les joujoux, ah putain d’joujoux même pour les baba’ou d’un demi an !