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Paroles et Visages - Page 23

  • Dans un mois, dans deux mois, dans trois mois

    Dans un mois c’est Halloween, dans deux mois c’est le Black Friday, dans trois mois c’est le Nouvel An – précédé de Noël…

     

    Et le pire sera encore à venir – comme « on dit »…

     

    À plus vrai dire, le pire, il risque d’être pour un bon bout de temps, encore, à venir…

     

    Et… À plus encore vrai dire, le pire en fait – et de fait - « mine de rien » ou « mine de tout »… On y est déjà bien dedans !… Comme le « crapaud » - perfide- dans le « ballon qui gonfle…

     

    Le pire oui… Autant venu qu’à venir…

     

    Mais il y a… Et des yeux voyants font du témoignage qui s’exprime… Il y a ce qui ce s’oppose au pire… Qui est occulté, passé sous silence… Mais qui fait « mosaïque »… Sauf que les éclats de carreaux, les carreaux entiers, les carreaux avec un ou deux coins cassés, les carreaux fendus… Sont éparpillés, séparés, éloignés, ou à 2 centimètres les uns des autres sur le sol pierreux, irrégulier, à perte de vue, d’une immense salle dont on ne peut mesurer la dimension…

     

    Ce qui sûr – et « à venir » - et aussi, déjà venu en même temps parcequ’on y est en plein dedans même si ça se voit pas… C’est que plus le pire devient pire, et plus ce qui s’oppose au pire s’oppose encore plus… Et qu’il en viendra, demain, dans dix ans, dans vingt ans… et encore dans cent ans… Des yeux voyants faisant du témoignage qui s’exprime…

     

    On ne va pas chercher dans les Gifi, des nounours pour les guillotiner sur le trottoir devant les passants dont certains poussent des voitures d’enfant…

    On ne met pas des souris mortes dans les citrouilles de Halloween…

    On ne fout pas le feu à des « hôtels pour insectes » dans les jardins écolos…

    Et au Salon de l’Habitat y’ a grande foule…

    Y’a plus de covid ou s’il y en a encore, on ne met plus de masque… Mais c’est du 1er janvier au 31 décembre en passant par le mercredi des cendres, Halloween et le Black Friday… Un « drôle » de Carnaval « pas du tout catholique » autant dire le Grand Manège de la Peur et de l’Horreur… Où tous les visages sont caramélisés… Tu léchotes la joue gauche ou droite ou le bout du nez, le lobe de l’oreille… Le caramel te rentre dans la tripe et deux jours après ça te brûle dans le conduit sous le coccyx…

     

    On ne guillotine pas les nounours de Gifi, on ne fout pas une balle dans la tête à un toutou féroce qui vient de mordre la main d’un môme… On met une pièce de deux euro dans le dada… Et même que sans la pièce le dada il te branlote 2 minutes quand même… On manoufeste, on conspue, on médit, on nie, on se cramponne, on se storie’se, on se congratule, on s’invective, on se dandine le derrière, on se lèche ou l’on se mord… L’âme ou la cramouille ou le poireau coiffé de mayonnaise…

    Et la Grand Roue s’arrête jamais de tourner, il va pleuvoir très fort, il va tonner, il va venter, il va grêler, il va cendrer des larmes de feu… Mais y’a la queue, toujours la queue et de plus en plus longue, à la caisse de la Grand Roue… Et… À un océan de là réduit à un écran télé ou à un écran i-pad… C’est pas des nounours qu’on guillotine, c’est des gosses, c’est des gens qu’on broye sous les roues des chars, qu’on éclate en gerbes de chair et de sang et d’entrailles sous les bombes…

     

    L’opposition à tout ça ? Elle a encore « du pain sur la planche » mais c’est pas la volonté, l’ardeur, la détermination, la force, qui lui manque… Il faudra du temps, du temps, encore du temps… Il se lèveront toujours, partout, les yeux voyants et les témoins qui disent et racontent ! Les mots n’auront peut-être pas le dessus mais ce qu’ils incitent à faire, peut-être que oui à force…

     

     

     

  • Superstitions, oracles, divinités, croyances empiriques, sorcellerie, démons et amulettes

    Le « summum de l’obscurantisme » !

     

    Dans un raisonnement dont on supposerait qu’il se fonde sur une logique, l’on pourrait établir que ce sont les gens de peu de culture qui sont enclins à croire aux pouvoirs d’un talisman, d’une pierre, d’une statuette, d’un collier de perles ou de tout autre objet façonné, par exemple une amulette, censé « éloigner le danger, protéger, porter bonheur, veiller à son bien-être »… Ou encore croire que tel lieu ne doit pas être approché, croire à des maléfices, à des « esprits » malveillants pouvant se manifester, et à bien d’autres choses relevant de croyances « empiriques » (non fondées sur des réalités scientifiques connues)…

     

    Or, n’importe quelle personne, dans le monde présent, ou par le passé, de peu de culture voire inculte, illettrée, ne connaissant rien d’autre autour d’elle que son environnement local, a – c’est scientifiquement prouvé et établi – une intelligence naturelle (on pourrait dire en partie instinctive et en partie liée à l’expérience acquise) équivalente à celle d’un chimpanzé qui lui, adulte, est « aussi intelligent » qu’un enfant humain de six ans…

     

    L’on n’a jamais vu un chimpanzé – dans la nature à l’état sauvage ou dans un espace zoologique créé pour lui (par exemple les magots originaires d’Afrique du Nord, de la Montagne des singes en Alsace), porter autour du cou, un collier de coquillages qu’il aurait pu habilement des doigts de sa main, enfiler dans une fine liane, et ainsi, en présence de quelque chose qui l’inquiète, toucher ce collier et lever les yeux vers le ciel…

     

    En revanche, et contrairement à tous les animaux, à tous les êtres vivants non humains ; l’être humain est le seul à croire en des divinités, à des esprits, aux pouvoirs d’un talisman, d’une pierre, d’une bague, d’un collier… Au caractère « maléfique » d’un lieu interdit d’approche… Les êtres humains vont même jusqu’à des « offrandes » voire des sacrifices riutels » afin de se « concilier les dieux » ou les divinités ou Dieu ou Allah ou Jéhovah pour les croyants en un seul dieu…

     

    En 79 à Pompéï un riche Romain, un patricien propriétaire d’un vaste Domus avec boulangerie et clientèle, très cultivé – connaissant et lisant les auteurs Grecs – pensait que son amulette de petits personnages sculptés finement, et qu’il avait dû se procurer à un prix très élevé, le sauverait lui et sa famille, de l’éruption du Vésuve… Son destin fut brisé net ainsi que sa maison, toute sa fortune, toutes ses réalisations, sa notoriété… Par la nuée ardente tombée du volcan…

     

    De nos jours, des personnages du monde de la politique, des intellectuels, des célébrités, consultent des voyants, des médiums… Et le « commun des mortels » joue au loto un vendredi 13, évite de passer sous une échelle, consulte son horoscope…

     

    Aberration toutes ces superstitions ! Depuis le Paléolithique Supérieur ! Au travers du Néolithique ! En passant par les Egyptiens, les Grecs, les Romains, le Moyen Age… On est au 21ème siècle et ça dure encore ces « croyances », ces superstitions ! Et les Religions qui s’en sont mâtinées de tout ça ! Jusqu’à la Science qui a déclaré forfait lorsqu’elle n’avait pas encore trouvé l’explication !

     

     

  • Liban et Gaza

    La situation au Liban, en face de l’armée Israélienne, n’est pas du tout la même qu’à Gaza.

     

    -À Gaza c’est le Hamas qui domine – politique, économie, société, armée… Et la population Palestinienne de Gaza est en très grande majorité, depuis la réaction Israélienne aux attentats du 7 octobre 2023, d’incessants bombardements et de guerre menée contre le Hamas mais faisant de nombreuses victimes civiles, « pour » le Hamas y compris « par la force des choses » les palestiniens qui avant le 7 octobre 2023, subissaient le Hamas plus qu’ils n’y adhéraient… Et la population musulmane de Gaza est en quasi totalité musulmane Sunnite…

     

    À Gaza l’ennemi absolu aux yeux de la quasi totalité de la population, c’est Israël, il ne peut en être autrement vu ce que subissent les Gazaouis depuis bientôt un an…

    Les palestiniens de Gaza n’imaginent pas un seul instant une Palestine état reconnu et officialisé par l’ensemble des nations et pays et états de la planète, sans le Hamas à la tête de l’État Palestinien… Ni d’ailleurs aucune « gauche » du monde ni personne souhaitant un état palestinien reconnu, officialisé…

     

    -Au Liban c’est très différent :

     

    Le tiers des musulmans Libanais est chiite, le tiers de la population globale du Liban est musulmane Sunnite, tout le reste de la population libanaise est chrétienne (chrétiens d’Orient) ou Orthodoxe ou juive.

    Nous avons donc au Liban une population de plusieurs religions et cultes et croyances qui coexistent…

     

    Le Hezbolah bien qu’il soit au Liban fortement implanté – dans la société, parmi les élus de l’Assemblée et donc en politique, dans l’armée, n’a cependant pas la majorité (mais tout de même le Gouvernement officiel Libanais n’a pas le pouvoir en face du Hezbolah qui impose ses vues, le Gouvernement Libanais est impuissant donc, devant le Hezbolah)…

     

    La population Libanaise notamment les Chrétiens et les Juifs- est hostile au Hezbolah et peut exprimer librement son opposition au Hezbolah et au Gouvernement « trop vulnérable et impuisssant »… Cette population là est aussi celle de la « bourgeoisie moyenne », des intellectuels, des artistes…

     

    Quant aux Libanais musulmans surtout Chiites, ainsi que les « Libanais pauvres » et les salariés, petits artisans et commerçants et employés qui ont du mal à gagner leur vie, avec les chômeurs et les démunis de tout, sans être pour le Hezbolah, ils le subissent sans s’y opposer… Et quelques uns y adhèrent du fait que le Hezbolah est présent parmi eux pour subvenir à leurs besoins alimentaires notamment, et secours divers…

     

    Aussi, lors de l’attaque d’Israël au Liban contre le Hezbolah, avec les bombardements, c’est un peu la même chose pour les Libanais anti Hezbolah, qu’en 1944 en Normandie les bombardements des Alliés Anglo Américains sur Caen et les villes de Normandie, que subissaient « par la force des choses » des populations locales anti Allemands anti Nazis…

    Ainsi les victimes sont hélas aussi, outre les « pro Hezbolah et les combattants du Hezbolah » , des victimes qui elles, sont des Libanais opposés au Hezbolah… Et ce sont donc ces victimes là qui choquent les opinions à juste titre… Tout comme en 1944 les opinions étaient tout autant choquées en France lors des bombardements alliés… Rappelons qu’en 1944 au début de l’été, la France en dépit des mouvements de Résistance de plus en plus nombreux, était encore Pétainiste (et anti terroristes, anti anglais anti américains)…

     

    Il est clair que cette affaire de guerre au Liban menée par Israël contre le Hezbolah en plus de la guerre contre le Hamas à Gaza, « ça va accentuer la haine contre Israël et contre les Juifs »… Et avoir hélas pour conséquence le renforcement de l’islamisme radical (les islamistes vont être considérés comme des « défenseurs » des opprimés, par les « Gauchisants », les « bien pensants » et toute la clique des humanistes « plus au moins bizounours sur les bords »… (Le genre – vous m’avez compris - « l’intellectuel bienveillant qui croit qu’il va pouvoir apprivoiser l’araignée géante carnivore » - au lieu de la neutraliser direct au fusil lance flamme)…

     

    Aujourd’hui, dans la rue, en public, sur les réseaux sociaux, déclarer que l’on est « pour » Israël, c’est passer pour un fasciste, ou c’est mal vu parce que ça fait sans pitié pour des victimes palestiniennes « qui n’y sont pour rien les malheureux ! » et quant aux victimes libanaises qui ne sont pas pour le Hezbolah et qui « trinquent » dans les bombardements, là, ça dépasse la mesure, c’ est crime, c’est l’horreur absolue ! Comme quand la France de 1944 déplorait les victimes des bombardements alliés en Normandie !

     

    Bon d’accord la guerre c’est affreux, c’est injuste, c’est cruel, ça fait des victimes civiles hélas… Mais bon sang, quand t’as en face de toi un enragé, qui veut d’occire, qui te hait et veut ta disparition de cette Terre, ou cherche à t’attraper pour faire de toi un esclave… Tu fais quoi ? Tu fais comme l’Intellectuel humaniste et conciliant qui se met dans la tête qu’il pourra « apprivoiser » la « Bête » avec des paroles vraies et fortes, de la poésie, de la philosophie ? (Au lieu de sortir le fusil d’assaut ou le lance flamme pour détruire la bête, au risque que la mitraille ou que la flamme déborde sur le côté et atteigne les « autres petites bêtes inoffensives »?)

     

    Est-ce que les Résistants en 1944 « faisaient dans la dentelle » contre les Nazis et les Miliciens ?

    Bon c’est vrai, l’« histoire » du collabo dans un village Vosgien, passé vivant au sciage en long dans une scierie en automne 1944 c’est barbare (vu avec nos yeux de Français du 21ème siècle)… Mais « dans le contexte de l’époque » est-ce que c’était « plus cruel et plus barbare » que les séances de torture des Nazis dans les caves et dans les sous sols ?

     

    Peut-être qu’aujourd’hui on sait plus dire les choses comme elles doivent être dites ! Il faut de l’aseptisé ! Du confortable ! Du rassurant ! Du qui rassemble ! … Et résultat, on a Poutine, on a Trump, on a Xi Jinping, on a les Ayatollahs, on a Gaza, on a le Liban, on a L’islam djihadiste, on a l’Ukraine, on a tout ce qui nous « pend au nez » qui va nous occire ou faire de nous des moutons non promis à vieillesse ! Ça promet l’aseptisé !

     

     

  • La pierre, support d'inscription pour des millénaires ...

    ... Mais que dire des fichiers numériques ? 

     

    Mycènes.jpg

    Sur Microsoft One Drive, Cloud (nuage), en format PDF et autres, sur des clés USB, sur des disques durs d’ordinateurs ?

     

    Voici ce qui reste par exemple, de la Porte des Lions, de Mycènes, cité grecque du monde Egéen de -3000 à -1200 av JC, située entre le canal de Corinthe et Nauplie dans la plaine de l’Argolide…

    Cette Porte avait été édifiée, flanquée de lions, vers -1250 av JC, c’est à dire à l’époque où commence à se déliter et à se décomposer le monde Egéen (âge du Bronze) qui comprenait alors :

     

    La grèce continentale avec Mycènes comme ville principale, et toutes les îles de la mer Egée ainsi que la Crète, et le rivage en face, de la Turquie actuelle.

     

    Chypre habitée par des Grecs de Mycènes mais qui fit partie de l’Empire Hittite à la fin du monde Egéen

     

    L’Empire des Hittites en Anatolie et jusqu’au Liban et Israël actuels

     

    L’Empire d’Egypte – Delta du Nil, toute la vallée du Nil et le sud de la Palestine actuelle

     

    L’empire Mittanien (en gros la Syrie et le nord de l’Irak actuels

     

    L’Empire Babylonien (sud de l’Irak et une partie de la péninsule Arabique

     

    Dans ces cinq grands empires du monde Egéen de -3000 à -1200 (-1177 pour être plus précis) existait une sorte de « mondialisation économique, commerciale et culturelle, et politique » dont l’apogée se situe environ vers -2000 et -1400 av JC… Les rois, les empereurs, les élites de la société, les commerçants, les marchands dans leurs échanges et dans leurs transactions, les artistes, les écrivains, les lettrés, les savants, de chacun de ces grands empires, communiquaient entre eux en Akkadien (la langue universelle de l’époque) et les textes écrits, les traités, les accords, les règlements, étaient écrits sur des tablettes d’argile, en Akkadien…

     

    Mais de l’Akkadien, il ne reste aujourd’hui que, par exemple, l’Hébreu, l’Arabe (langues sémitiques issues de l’Akkadien) et peut-être le Grec (qui avant d’être le Grec actuel, a été le Grec Ancien)…

    Des milliers de ces tablettes d’argile, lors de fouilles et d’explorations sur de nombreux sites, ont été retrouvées par les archéologues, les chercheurs, depuis la fin du 19ème siècle et de nos jours encore, et ont pu être traduites, ce qui a permis de connaître toute l’Histoire du monde Egéen.

     

    Il est « peu probable » que tout ce qui figure de nos jours, sur des supports numériques, dans des espaces de stockage One Drive et autres, et même dans « Wayback Machine » (Internet Archives)… Ainsi que tout ce qui est inscrit texte image sur du papier et conservé dans les Archives Départementales et Bibliothèque Nationale… Dure aussi longtemps (plusieurs milliers d’années) que les inscriptions, les scupltures sur de la pierre, ou que sur les tablettes d’argile du monde Egéen !

     

    En ce qui concerne le papier, le plus sûr, le plus durable c’est le parchemin…

    Ensuite c’est le papier fabriqué industriellement mais à partir de chiffons, de tissus, de diverses matières – depuis le Moyen Age jusqu’au début du 20ème siècle (moins durable mais tout de même assez fiable)…

    Quant au papier d’aujourd’hui, celui par exemple des ramettes A4, des livres« de poche », du papier courant en somme, sa durée de vie n’excèdera pas quelques dizaines d’années, un siècle au mieux !

    Je vous laisse imaginer l’« avenir » des « Grands Best sellers » de la littérature du 21ème siècle !

     

    Sans compter que de nos jours, plus personne n’écrit de « vraie lettre » à la main ou ne rédige ses « mémoires » sur des feuilles de papier, au stylo bille ou plume, ou dans des carnets ou cahiers… Depuis le développement et la généralisation de l’internet, de l’écriture au clavier (sans oublier la reconnaissance vocale), de Word, Exel, Open Office suites bureautiques de Microsoft…

     

    Les « chercheurs » du 23ème ou 24ème siècles – ou du « quatrième millénaire » auront bien du mal pour retrouver d’éventuels textes écrits à la main sur du papier (par exemple des lettres écrites comme celles de la correspondance de Gustave Flaubert) ou encore – et surtout- des fichiers numériques de l’One Drive d’un tel d’une telle qui acccomplissait « travail d’écriture » au 21ème siècle ! (rire)…

     

    Il ne demeurera quasiment rien de la civilisation du 21ème siècle, au prochain millénaire…

     

     

  • Conversations, échanges entre personnes

    Dans les conversations entre personnes, que ce soit entre personnes dans une famille, par exemple avec sa femme ou son mari, son fils ou sa fille – pour ne citer que les principaux interlocuteurs les plus proches de soi ; que ce soit entre différentes autres personnes se fréquentant régulièrement ou occasionnellement…

    Au téléphone, de vive voix en présence l’un de l’autre, les uns des autres… Ce sont pour sujets dominants dans la plupart des conversations, les centres d’intérêt, les préoccupations, les activités au quotidien, de chacun des interlocuteurs et, accessoirement des sujets portant sur l’actualité familiale, locale, ou plus générale sur des événements survenus, des « faits divers ou de société », cela peut-être aussi des échanges et des partages de souvenirs communs, des échanges d’idées, etc. …

     

    Il est évident que, lorsque les centres d’intérêts, les préoccupations, les activités au quotidien, sont trop éloignées et trop différentes entre l’un et l’autre des interlocuteurs, la conversation alors, devient – enfin peut parfois devenir - « un véritable parcours du combattant » en ce sens qu’il faut « trouver l’inspiration nécessaire pour alimenter » - sans quoi l’échange se trouve réduit au minimum de base !

     

    L’on rencontre souvent des personnes qui déplorent que leur fils, leur fille ne donne pas de nouvelles ; ou qu’un tel, une telle, que pourtant on a un temps fréquenté, ne donne pas signe de vie… Mais l’on n’ a pas présent à l’esprit que ce fils, que cette fille, que ce untel, que cette unetelle, n’a plus comme cela a été le cas jadis, avec nous, des centres d’intérêt, des préoccupations et des activités au quotidien, en commun… Du fait « qu’un beau jour » ce proche, cette connaissance s’est trouvé dans un environnement de relation différent et avec en conséquence de toutes autres préoccupations et activités…

     

    Alors que lui dire, que lui raconter, lui parler de quoi ? De ce qu’on fait dans le jardin ? De la sortie qu’on a faite dimanche dernier ? De ses patates, de ses salades, de ses géraniums ? Tout ça il s’en faut, ça ne l’intéresse pas ! … En revanche si tu lui parles de ce qu’il – elle – aime, de ce qui le ou la passionne, là oui, la conversation « s’étoffe » (mais en « sens unique » - ce n’est déjà pas si mal!)…

     

    C’est ça les « coups de fil » rares, c’est ça « il, elle ne donne pas de nouvelles »… Et quand d’aventure « ça sonne » et que tu « décroches » - téléphone fixe ou smartphone i-phone – eh bien il faut pouvoir « meubler », et l’inspiration manque… À moins que l’autre (l’interlocuteur) te pose des questions précises et particulières auquelles tu peux facilement répondre…

     

    Il est « assez stressant » en effet, lorsque rien ne te vient à l’esprit dans l’immédiat, lors d’une conversation téléphonique – ou de vive voix en présence l’un de l’autre – si l’autre de son côté « n’alimente pas » ou ne questionne pas… Il est « assez stressant » donc, ce moment de communication ! ( Des silences qui se prolongent, des hésitations, et l’attente soit de la réaction, soit d’un « truc à dire » - n’importe quoi »)…

    Et puis, comment conclure ? Quels termes employer pour conclure ? ( Je dois faire des courses… J’attends quelqu’un… Il faut que je parte travailler… )

     

    Il est évident que lorsque les centres d’intérêt, les préoccupations, les activités au quotidien et de surcroît les sentiments, les idées, les aspirations, les besoins, les engouements, les passions, les émotions… Se rejoignent, sont communes, se partagent, entre les interlocuteurs, la conversation est bien plus aisée, bien plus « étoffée »… Et que, dans le cas contraire, au téléphone ou de vive voix en présence l’un de l’autre, la conversation s’engageant est plus difficile à établir dans la durée (au delà de quelques minutes), du moins pour celui des deux qui sent que l’autre n’est pas intéressé par ce qu’il peut raconter de lui même, de sa vie et de ses activités quotidiennes…

     

    Enfin, les personnes en communication lors d’une conversation, d’un échange de nouvelles et d’informations relatives à un événement ; ne sont pas forcément enclines à « se raconter » c’est à dire à parler de ce qu’elles font et aiment faire dans la vie, et à « se mettre en avant », à s’étendre sur leurs réalisations, sur leurs projets, sur leurs aspirations… Notamment lorsque ces personnes se retrouvent en groupe, en association, donc à plusieurs et en présence de gens qui ont des « vécus » et des activités, et des idées, différents… Car « se livrer » c’est se fragiliser, s’exposer, se découvrir, et ainsi, être vulnérable…

     

    « Se raconter » et « raconter » ce n’est pas la même chose en effet ! Raconter c’est évoquer des personnages que l’on a connus, c’est témoigner de ce que l’on a observé, à la rigueur c’est par la même occasion se livrer à une réflexion , c’est exprimer une pensée qui nous vient… Mais « se raconter » c’est essentiellement parler de soi, de ce qu’on fait, de ce qui nous intéresse (le plus souvent d’ailleurs sans se préoccuper de ce qui intéresse l’autre)…

     

    Soit dit en passant, dans les réseaux sociaux notamment sur Facebook qui, bien plus qu’Instagram, Tik Tok et Twitter ; permet à tout un chacun de « davantage tartiner » (rire)… L’on « se raconte » bien plus que l’on « raconte » ! Et l’on « scoope » ou l’on se « storie’se » plus qu’on ne développe, argumente, témoigne…

    « Un peu dommage » quand on sait que l’internet et que la technologie de la communication, vu les possibilités offertes, offrent à tout un chacun la possibilté de diffuser, de partager en toute liberté, autre chose que du « tout venant » ou de l’ordinaire ou de l’effet de langage ou d’image – ce qu’avant Internet, on ne pouvait faire que dans le « courrier des lecteurs » ou dans un livre publié à 500 exemplaires…