compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paroles et Visages - Page 257

  • Comprendre, répondre

    … Comprendre ce qui est exprimé nécessite de l’attention dans l’écoute et cela d’autant plus que ce qui est lu lorsque c’est écrit, a plus de dix lignes ou plus de trois phrases…

    Mais lire avec l’intention de répondre sans se soucier de comprendre, et brièvement, à « l’emporte pièce », est davantage « dans l’air du temps »…

    Le plus rapide étant de ne considérer qu’un petit bout de phrase – à la limite la phrase entière si elle ne prend que la longueur d’une ligne – et de réagir en réponse par l’émoticône correspondant à l’humeur du moment…

    Mais il y a encore plus rapide : évacuer ce qui défile sous les yeux, ayant pour seule intention , comme en réponse à un ensemble d’échos désaccordés, ce que l’on veut montrer qui ne répond à rien …

     

    Lire la suite

  • Promenade autour du lac de Gérardmer

    Je ne puis passer devant ce banc là, près d'un petit pont de bois sur l'esplanade du lac de Gérardmer, enjambant un ruisseau aménagé... Sans me souvenir de ce jeudi après midi de février en 1996 lors du festival Fantastic' Art”...

    Un “petit vieux” de plus de 80 ans était assis sur ce banc en plein soleil. Il était tout seul et à côté de lui sur le banc, était posé un poste de radio qui diffusait de la musique “à tout bringuezingue”... Ce “petit vieux” se faisait la fête tout seul alors que passaient devant lui bon nombre de festivaliers... Et de fort chic et jolies festivalières... Qui ne le regardaient pas...

    En ce tout premier jour de février à Gérardmer dans les Vosges “hivernales”, le ciel était d'un bleu absolu, le soleil absolument éclatant, et la température de l'air digne de celle d'un jour de juillet... (et oui, dans les Vosges, il peut faire ce temps là en février ; tout comme neiger un 15 Août à la Roche du Diable entre Gérardmer et le col de la Schlucht!)

    J'ai senti à ce moment là, devant ce banc devenu orchestre et en face de ce “petit vieux” devenu “vacancier sur la côte d'Azur au lac de Gérardmer”... Que la solitude pouvait être dans la vie d'un être humain,  étrangère, absente ou inconsistante... Lors de ces "fêtes tout seul" que l'on se fait... 

     

  • Petite chronique abdominale

    Pour écrire qu'on pète, ça donne “Prout”! Ou, si l'on veut “Proutt” (avec bien les 2 t)...

    Mais pour écrire qu'on rote, c'est plus difficile : y' a bien “HRREUH” mais c'est peu évocateur!

    Toutefois en Arabe c'est plus “parlant” : “Hâmdoul' hââ”!

    Quoiqu'il en soit, “poum par le haut” ou “poum par le bas”... A table ou en face ou à côté d'une femme (surtout belle et chic)... C'est à bannir!

    On dit qu'il “ne faut pas renier son cul pour un pèt”... Eh bien merde! Mon cul c'est les antipodes de mon visage ( quand je le sens gronder dans mon boyau ; mon ventre je le serre quand je sens venir des “grenouilles”... Et tant pis si dans ma tête ça fume!)

    J'avais un copain au lycée de Mont de Marsan en 1963, qui était un “spécialiste” : il tonitruait de longs rôts caverneux et fort sonores (avec écho) au réfectoire... Et aussi en classe (avec certains profs)... Et un autre “crétin” si je puis dire, quant à lui, tonitruait un “Zoôh'b” qui claquait comme un coup de fouet sur la peau d'un tambour géant... (en classe de Français, avec une jeune femme prof qui foutait tout de même des 15 au “crétin” à ses rédactions... 

    Mon copain, le spécialiste des rôts longs et caverneux, courait le quinze cent mètres en moins de 3 minutes. Il a été champion d'Aquitaine avec 2mn 48. Il était aussi, “collé” tous les dimanches, parce que le censeur, un type au teint vert et cireux qui ne souriait jamais, ne “graciait” jamais non plus les hurluberlus que les profs ou les pions “couchaient dans leurs carnets”...

     

  • Un hémisphère de pété !

    Intérieurs - poubelles des couples trentenaires qui gagnent bien leur vie

    Madame Chimpanzine "l'employée de maison"  en vélo ou “à pinces”, de sa “zone” arrive au logis

    Tout est en l'air

    Le lave vaisselle dégueule

    L'évier est un vrai chantier

    La table un champ de bataille

    Les chambres des mômes une arène de stroumpfs

    Les lits baillent et sentent le foutre

    L'eau déborde du lavabo

    La baignoire est rayée de traces grises et moussues

    Des frites et de la mayonnaise jonchent la moquette

    Un trognon de saucisson sert d'attrape mouches sur la table de nuit...

     

    Ce sont ces intérieurs en désordre des familles boulot/dodo - les deux qui bossent - deux bagnoles et le garage qui va avec - 30 aller 30 retour chacun des deux - lui 2500 euro par moi, elle 2000 (ou l'inverse)... 

    Sans madame Chimpanzine ça s'rait : 

    Briqué le logis  entre deux courses, entre deux jours de boulot ou le dimanche matin...

     

     

    Et le dimanche matin

    Les maris et pères qui beurrent les tartines

    Ne beurrent pas même les leurs

    Mordent dans le fromage

    Gnaquent à la motte et piochent au pot de confiote

    Les “qui beurrent les tartines” ont peut-être des mots sucrés

    Au creux de l'oreille de leur femme

    Les “qui les beurrent pas et piochent à la motte”

    Si peu imaginatifs de mots sucrés

    Sont peut-être d'un grand réconfort

    Epargnant à leur femme

    De longues files d'attente à l'intermarché

     

    Par la fenêtre ouverte du séjour salon

    Donnant sur les Tours

    En ce dimanche matin pluvieux de mars

    Un grand vaisseau spatial en béton

    A l'architecture gréco romaine

    Sur ses quatre colonnes...

    Huit heures pile

    Et la voix catastroque de la jolie présentatrice Télé matin... 

    La moitié de la planète a sauté!

    Le couple trentenaire au confortable salaire

    Madame Chimpanzine

    La famille boulot/dodo

    Les “qui beurrent les tartines”

    Les “qui gnaquent dans le fromage

    Et piochent au pot de confiote”

    OUF !

    Tout le monde était du bon côté

    Le côté qu'avait pas sauté

     

     

  • La Terre

    ... Imaginons une sphère de bois, de plâtre ou de toute autre matière, qui aurait un mètre de rayon : c'est déjà une boule de belle taille!

    Et parcourons de nos doigts la surface de cette sphère... Une surface qui, à quelques mètres de distance paraît uniformément lisse.

    Mais en réalité, sous la pression des doigts de la main, l'on découvre quelques très légères aspérités, et aussi quelques creux à peine perceptibles...

    Ainsi le point le plus élevé à la surface atteint 1,4 millimètre et le point le plus profond 1, 8 millimètre.

    Imaginons aussi que l'on recouvre toute la surface de cette sphère d'un film plastique très souple et très léger de 1,5 millimètre d'épaisseur...

    Prenez visuellement en pensée ce que représente 1 millimètre par rapport à 1 mètre...

    Ainsi cette sphère d'un mètre de rayon (soit 2 m de diamètre ) représente notre planète, la Terre, 6 378 000 de fois réduite (à l'équateur) ... 

    La fosse des Mariannes, au large des côtes du Japon dans l'océan Pacifique atteint 11516 mètres de profondeur.

    L'Everest dans la chaine de l'Himalaya culmine à 8880 mètres (selon de nouvelles mesures) ou 8848 mètres si l'on veut...

    La troposphère (partie basse de l'atmosphère terrestre dans laquelle vit toute vie sur terre, s'élèvent les nuages ; se fait la pluie, le beau temps, le vent, la neige, la grêle...) A une épaisseur de dix à douze mille mètres aux latitudes moyennes, de dix huit à vingt mille mètres à l'équateur et de six à sept mille mètres aux pôles... Ce qui représente en moyenne de dix à onze mille mètres d'épaisseur sur toute la surface de la Terre...

    La terre est une sphère dont le rayon varie entre 6356 et 6378 kilomètres (une distance que l'on pourrait comparer avec la distance comprise entre New York et San Francisco en “forçant un peu”)...

    ... C'est dire, de  la Terre, réduite à une sphère d'un mètre de rayon, de ce représente son atmosphère (l'épaisseur d'un film plastique d'à peine 1,5 millimètre ; de son point le plus élevé de sa surface "rugueuse" (à peine 1,4 millimètre) ; et de son creux le plus profond sur sa surface (à peine 1,8 millimètre)...