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ordre

  • Le peuple

    Les gouvernements, les politiques, les élus, les intellectuels, les journalistes, les médias, les partis de majorité ou d’opposition avec leurs programmes, la Droite, le Centre, l’extrême droite – et gauche- tous confondus ont ceci en commun qu’ils se moquent tous du peuple, et qu’ils participent chacun à leur manière, à l’Ordre du monde tel que nous le connaissons depuis des centaines d’années.

     

    Ils ont tous chacun, leur Ordre Référent auquel il faut se conformer, leurs idées auxquelles il faut adhérer et tout ce qui contrevient à leur pensée et à leurs idées, tout ce qui déroge, s’oppose, ne suit pas, ne s’exprime pas dans le sens qu’ils souhaitent, les uns et ou les autres ; est mal venu, n’a pas droit de cité, d’expression, et doit être écrasé soit par la force et par la violence, soit par le mépris et par la condescendance avec un semblant de visibilité et d’apparition sur la scène sciemment orchestré et organisé afin de « donner le change » et « faire illusion »…

     

    Je ne vois pas comment le Rassemblement National, pas plus ni mieux ni pire que ne l’ont fait tous les gouvernements qui se sont succédés depuis 1792 en France, je ne vois donc pas comment le RN prétendant parler « au nom du Peuple », fera quelque chose pour le Peuple lorsqu’il sera au Pouvoir…

     

    Pour n’importe quel pouvoir, le Peuple est une « variable d’ajustement », il n’est pas fait de gens de chair et d’os et de pensée, de sentiments, de cœur, d’émotions, de travail, de peines et de joies, il n’est pas fait de personnes humaines chacune unique avec lesquelles on établit une relation humaine… Mais il est fait d’ « individus » et dans son ensemble il est une « entité », et, pour dire les choses clairement « il n’existe » pas (bien que l’on sache le trouver pour consommer et remplir le tiroir caisse des possédants, exploitants et propriétaires)…

     

    Et dans les périodes et dans les temps de guerre, de violence, de révolution, de grands bouleversements de l’Histoire, c’est le sang du Peuple que l’on fait couler, c’est le Peuple que l’on va chercher pour amener sur les champs de bataille se faire massacrer, c’est lui le Peuple dont on emprisonne, dont on a guillotiné à la Terreur, dont on maltraite aujourd’hui tous les dissidents, tous ceux et celles du Peuple qui pensent différemment, tous ceux et celles du Peuple qui contreviennent à l’Ordre du moment…

     

    Le Peuple est le grand oublié de l’Histoire, il n’y en a que pour les « héros » même si les héros sont des assassins… Mais… « Pour faire bonne mesure » le Pouvoir en place, soucieux de « morale » organise des cérémonies, érige des monuments à la gloire de quelques valeureux que l’on fait , eux, entrer dans l’Histoire…

     

    Les écrivains, les romanciers, les historiens dans leurs ouvrages parlent essentiellement des Grands Personnages, des rois, des princes, des ducs, de la grande bourgeoisie d’affaires de commerce, d’industrie, de propriétés domaniales et de gigantesques parcs agrémentés ; ce sont dans leurs ouvrages des intigues entre puissants, seigneurs, princes ; et les décors et les environnements sont ceux de belles demeures et de châteaux… Et il en est de même dans des émissions télé telles que « Secrets d’Histoire », « Des racines et des ailes » et de bien d’émissions historiques documentaires… Là aussi ce ne sont que personnages célèbres, châteaux et belles demeures…

     

    Les « gens du commun », tout ce qui fait le Peuple – des paysans, des ouvriers, des artisans, des « petits métiers » - n’apparaissent que peu souvent dans les livres…

     

  • N'être d'aucun ordre ...

    Quasiment tout un chacun en ce monde, perçoit l’Autre en fonction de son éducation, de sa culture, de sa sensibilité, dans un « ordre des choses » qui peut être celui d’une opinion générale communément exprimée, ou dans un ordre de pensée faisant consensus au sein d’une communauté, d’un groupe de personnes, un ordre « référent » en quelque sorte, notamment en ce qui concerne le rapport de relation entre personnes se connaissant, se fréquentant, échangeant…



    Pour qui n’entre en aucun ordre, ou plutôt n’entre que dans un « ordre naturel des choses » - comme une étoile, un astre, un « objet céleste » entre dans le cosmos – c’est à dire plus du tout ou alors très occasionnellement dans l’ordre défini et régi par des règles, des lois, des principes d’un même monde – tout cela faisant consensus… Pour qui n’entre en aucun ordre donc, la perception de l’Autre entre alors dans une dimension qui dépasse le « cadre » de l’éducation, de la culture, de la sensibilité qui sont les siennes… Et, comme il n’en est point de même, réciproquement, de l’Autre à l’égard de celui, de celle qui n’est d’aucun ordre ; alors celui, celle qui n’est d’aucun ordre ne peut nulle part trouver sa place, nulle part où se rendre, et d’ailleurs, il est difficilement accepté où que ce soit – quand il n’est pas rejeté, ou « invité » à partir s’il est parvenu à s’introduire… À moins que de lui-même il ne s’en aille…



    Il n’y a de relation heureuse entre personnes, proches ou moins proches, qu’en partie…



    Mais, pour qui n’est d’aucun ordre, la relation heureuse entre personnes proches ou moins proches, est rare ; et quand elle l’est, heureuse, elle peut être intense, durable et inconditionnelle…





  • Ordre établi et contestation

    … Il est difficile, inconfortable et « hors-venu » dans le monde actuel, d’être et de se sentir en marge de l’ordre établi et en même temps d’être et de se sentir tout aussi en marge de diverses contestations…

    Jadis, dans un monde qui était et avait été toujours difficile pour une très grande majorité de personnes, en France et de par le monde, la contestation, dans ses expressions, dans ses mouvements, était « naturelle » en ce sens que ce qui la justifiait, était, pour un grand nombre de gens, de se soustraire aux dominations (des maîtres, des représentants de l’autorité, des princes, des rois, des possédants de la terre et des capitaux)…

    Dans le monde actuel, si la contestation existe encore – et persiste - « dans son sens naturel », elle est et devient de plus en plus déviée de son sens naturel en ce sens qu’elle tend à imposer de nouvelles dominations par des menées de « chiens enragés » en meutes…

    Et, ces « chiens enragés » se mouvant en meutes et renversant les poubelles, ne sont-t-ils pas lâchés (mais contrôlés) par les « grands merdeux » de l’économie politique, des mafias, des réformismes complaisants, de l’économie de marché, du totalitarisme bancaire et financier (qui, d’ailleurs, écrase les états) ? …

    Si l’ordre établi « offre » le spectacle de la pourriture argent, les contestations « offrent » le spectacle des poubelles renversées ; autant dire que, du côté de l’ordre établi et du côté des contestations, ça pue autant…

     

    … Les « chiens enragés », sont par exemple, ces groupuscules « écolo-terroristes » menant des actions d’une extrême violence, qui s’en prennent à des personnes et aux biens de ces personnes ; ce sont les « anti avortement » qui investissent, saccagent des cliniques, des blocs opératoires où l’avortement est pratiqué, agressent les médecins officiant dans ces cliniques et blocs opératoires… Ainsi que des fanatiques religieux, et plus généralement, tous les groupes organisés, tout aussi fanatiques et résolus à mener des actions de destruction et d’attaque à des personnes…

     

     

     

  • La morale, l'ordre moral

    … « Quand la morale fout le camp, le fric cavale derrière » [ Jacques Prévert ]

    Mais quand la morale trop s’emmêle, mâtinée de religion, nous régente, nous étouffe, nous tient en ordre sur la route ; ce sont les pharisiens qui nous cavalent au train, du côté qu’ils sont, les pharisiens, du fric et des ordres…

    Mais lorsque s’impose par la contestatation violente, par des mouvements de révolte, ou encore - ce qui est plus souvent le cas- par ce que l’on pourrait définir comme étant du « réformisme conciliant et démissionnaire ; l’amoralité (refus de toute morale) ainsi que l’immoralité (refus de la morale commune), produisent de nouveaux pharisiens, de nouveaux ordres, qui, sous couvert de régulation de l’amoralité et de l’immoralité, « nous prennent bien profond par le derrière » !