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êtres vivants

  • L'âme des animaux ?

    « Il viendra un jour où les hommes connaîtront l’âme des animaux et tuer un animal sera considéré comme un crime, comme de tuer un être humain. Ce jour là, la civilisation aura avancé ».

     

    Léonard de Vinci, génie et végétarien

     

    Je « partage » différemment cette réflexion de Léonard de Vinci :

     

    Est-ce qu’une mouche a une âme ?

     

    Et, que dire d’une guêpe dont le dard est rétractile alors que le dard d’une abeille ne l’est pas, rétractile ? De telle sorte que l’abeille, contrainte de te piquer, meurt, son abdomen déchiré ? L’abeille qui fait le miel, la guêpe qui est un nuisible et un « être » totalement inutile (qui aurait été créé par Dieu au même titre que toute créature vivante sur terre, dans les eaux et dans les airs?)…

     

    Est-ce qu’un sanglier, quand on voit les dégâts qu’il fait, et que, contrairement à bien d’autres animaux il est loin d’être en voie de disparition, a une âme ? Aux USA, des « battues » sont organisées en hélicoptère dans des endroits où il y a beaucoup de sangliers que des tireurs abattent au fusil mitrailleur : est-ce « atroce » ?

    ( Mais… « Rillette » la laie apprivoisée dont il a été question dernièrement, a quant à elle, une âme)…

     

    Est-ce qu’un poulet a une âme ? Ou un canard, ou une dinde ? Ou encore un petit cochon de lait ? Ou une « valeur » autre que celle d’être de la nourriture ?

    ( Sauf si une poule peut-être un animal de compagnie – mais « difficilement » un canard ou une dinde, et oui, certainement un petit cochon)…

     

    Et que dire des yeux totalement inexpressifs d’un lapin, comparé au regard d’un chat ou d’un chien ?

    ( Mais un lapin animal de compagnie, a une âme – si l’on peut dire – mais merci pour les « petits pois noirs » évacués sous les lits )…

     

    Enfin, est-ce qu’un Taliban, un Houti, un russe pro poutine, un américain pro trump, un terroriste et combattant du Hamas… Est-ce qu’un pédophile, est-ce qu’un jeune de 15 ans qui deale et sèche l’école et « joue de l’opinel » ; est-ce qu’un Ayatollah, est-ce qu’un Elon Musk… Est-ce que trois ou quatre racketteurs « en poste » dans une entrée d’immeuble qui, « culturellement parlant » ne réagissent qu’à de la musique « tam tam battement de cœur de pieuvre (et à rien d’autre de culturel) »… Ont une âme ?

     

    Qu’entend-t-on par « âme » ?

     

    Ne serait-ce pas, plus exactement, pour tous les êtres vivants y compris l’être humain, une  intelligence naturelle et donc innée qui, concernant par exemple un chien ou un chat ou même encore d’autres animaux adoptés en tant qu’animaux de compagnie vivant auprès d’humains, pourrait être assimilée à ce nous appelons « de l’âme », nous les humains ? En ce sens que ces animaux de compagnie proches des humains, à l’origine à l’état sauvage, peuvent avoir des émotions, et exprimer à leur manière par leur regard, par les mouvements de leur corps, par leur comportement, des émotions (les mêmes émotions que celles des humains) ?

    Il y a tout de même une différence par exemple, entre le chien ou le chat de la maison (ou un lapin, une poule « de compagnie » ; ou Rillette la laie apprivoisée) et un poulet, un lapin, un porc d’élevage, un sanglier qui laboure un champ, et à plus forte raison une mouche, une guêpe, une souris, une punaise…

    Le poulet, le lapin, le porc d’élevage ne ressent soit que du bien être s’il est correctement traité, soit que de la douleur et du mal-être s’il est élevé dans de déplorables conditions d’exploitation… Et, une mouche à laquelle tu arraches une patte, ça ne lui fait pas de bien… Et la guêpe si tu tentes de l’estourbir avec un torchon, elle ne se laisse pas estourbir, ni la mouche d’ailleurs… (c’est de l’intelligence naturelle intuitive, de l’instinct de défense)…

     

    Le Taliban, le Houti, l’islamiste terroriste du Hamas, le pédophile, l’épaisse brute humaine, le jeune de 15 ans qui deale, sèche l’école et joue de l’opinel, l’exécrable voyou caïd du coin, le multi récidiviste assassin et violeur… Ont peut-être une « âme » mais cette âme est une « âme noire » (faite de violence, d’agressivité, d’obscurantisme) et en ce sens – j’ose le dire - « perdent leur statut d’être humain », ne peuvent plus être considérés comme étant des êtres humains, mais plutôt comme si c’étaient des extraterrestres ultra prédateurs venant nous envahir…

     

    La vie qu’elle soit humaine ou animale, c’est un combat, ça « fait pas dans la dentelle », c’est pas « bisounours on laisse faire par indifférence, complicité tacite ou lâcheté ou recherche de la facilité » (comme chez les humains)…

    C’est un combat mais c’est aussi dans la nécéssité, de la symbiose, de l’association, de la collaboration, de la complémentarité, dans la relation entre les êtres vivants, entre les humains…

     

    Le pire serait que l’intelligence artificielle, au service d’un ordre du monde décidé par des gens tels qu’Elon Musk et d’une minorité élitiste prédatrice, se substituerait à l’intelligence naturelle, et, en quelque sorte à l’âme… Alors que la vocation – si l’on peut dire – de l’intelligence artificielle, serait « dans l’idéal », de se mettre au service de l’intelligence naturelle (et de l’âme)…

     

     

  • Ce qui différencie l'humain des autres êtres vivants

    L’homme – l’être humain – est le seul être vivant sur notre planète, à ne pas possèder « une science – une sorte de science – innée (un instinct naturel et intemporel) de l’environnement qui l’entoure, de l’univers en quelque sorte, alors que tous les autres êtres vivants ont cette « science innée » en eux ; le comportement de toute « créature » vivante étant spécifique de sa structure, de sa forme, de quoi et de comment il est composé, dans un nombre et dans une diversité immenses, selon une articulation, des règles de fonctionnement, d’une infinie complexité… La vie étant partie à l’origine, il y a 3,7 milliards d’années sur notre planète, d’éléments de base assemblés en structures très simples, puis d’assemblage en assemblage, d’association en association et en « dérivations » et ramifications, s’est complexifiée…

     

    Tous les animaux, les insectes, les oiseaux, les poissons, s’orientent avec une précision étonnante à nos yeux d’humains, alors même qu’ils ignorent tout de ce qu’ils sont eux-mêmes chacun d’entre eux, et du milieu dans lequel ils vivent…

    C’est à dire qu’ils « ignorent tout » mais qu’en fait ils « savent d’instinct » alors que l’être humain lui, quand il vient au monde, doit apprendre et ainsi peu à peu lors des premiers temps de son existence, faire connaissance avec ce qui l’entoure (les choses et les êtres)…

     

    Si l’on considère la vie, l’existence et l’organisation de la vie dans son ensemble, sur notre planète, comme étant une sorte d’intelligence (« d’énergie vivante »), comme si cette intelligence était « un être Tout » ; c’est comme si cet « être Tout » avait « décidé » que la vie pour s’introduire et évoluer, « choisi » deux « procédés » complètement différents : l’un celui de l’instinct ou de la science innée, commun à tous les êtres vivants autres que l’humain ; et l’autre celui de l’intelligence et de la volonté, de la pensée, du raisonnement, de la connaissance et de l’expérience acquises, spécifique, uniquement spécifique à l’humain…

     

    Il a bien fallu qu’il y a un peu plus de sept millions d’années, « un beau jour » - ou plus exactement en une période de « transition » d’au minimum plusieurs millénaires ou dizaines de millénaires, que la « différentiation » se fasse entre d’une part tout ce qui devait demeurer purement animal (mammifères dont les primates, poissons, oiseaux, insectes, reptiles), et d’autre part, l’humain…

    À noter que cette différenciation ne s’est pas opérée dès même l’origine de la vie mais seulement lorsqu’il existait en suffisance, une grande diversité d’espèces ; cette différenciation n’étant donc pas possible à l’origine puisque les premiers organismes vivants étaient alors peu diversifiés et de structure basique très simple…

     

    Les premiers australopithèques étaient déjà des humains, et bien que n’ayant ni langage ni en conséquence de pensée, ils étaient en capacité d’appréhender et en quelque sorte de « déduire » - ce qui d’ailleurs, appréhender et déduire, n’est pas spécifique au seul humain mais à des organismes vivants déjà bien développés tels que par exemple, les primates, les singes, ainsi que d’autres mammifères…

     

    Le langage articulé n’existe que chez l’humain – à la limite le perroquet dit « parleur » mais cela tient, comme pour l’humain, à une configuration particulière des cordes vocales au niveau du larynx…

    Du langage articulé découle la pensée qui est en fait un langage articulé non prononcé ayant un siège dans le cerveau (un ensemble de connexions de neurones)…

    Les autres êtres vivants – par exemple les fourmis, les abeilles, les chauve-souris, les oiseaux, les insectes (coléoptères et autres) « communiquent » par ultra sons, ondes, phéromones, odeurs, se transmettant ainsi des « informations »… Et réagissent, établissent des relations avec les autres êtres vivants (d’opposition, de symbiose, d’association, de complémentarité) , appréhendent par leurs sens (vue, ouie, odorat) et par leur « science innée », par leur instinct naturel, tout cela en fonction des caractéristiques et des composantes qui sont celles de leur espèce, de leur appartenance à un genre dans l’espèce…

    L’humain qui lui, n’a pas cette « science innée » (ou cette « connaissance déjà naturellement acquise instinctivement) doit nécessairement avoir recours à son intelligence, à sa faculté d’anticiper, de prévoir, d’analyser, de penser, de concevoir, de créer, de fabriquer…

    À noter que l’homme de Néandertal, qui coexistait avec Sapiens/sapiens, en Eurasie, entre – en gros – moins 120 000 et moins 30 000, avait lui, du fait de la structure de son cerveau (une zone située à l’arrière), en partie cette « science innée » que n’avait pas Sapiens (dont le lobe frontal du cerveau est le siège de ce qui caractérise l’intelligence humaine (faculté de concevoir, de créer, de prévoir, d’analyser, en somme de penser et de raisonner – ce qui facilite l’adaptation à l’environnement en évolution)… Néandertal ayant donc d’une part une zone du cerveau siège de la « science innée » et en même temps d’autre part, mais moins développé que chez Sapiens, dans le lobe frontal réduit, le siège de l’intelligence comme son « cousin » Sapiens… (en revanche Sapiens n’avait plus ou presque plus dans la zone arrière de son cerveau, ce siège de la « science innée »)…

     

    Tout cela dit, cependant, si tu places devant un cheval, un écran blanc sur lequel tu projettes un film de bataille napoléonienne où l’on voit des grognards mutilés en retraite de Russie par moins trente degrés celsius, touiller dans le ventre ouvert d’une jument ou d’un étalon mort pour extraire le foie et le cœur, il est certain que le cheval de « Ous’pins » (La « dadaderie du coin ») regardera d’un « œil placide » la scène, cette scène n’éveillant en rien quelque souvenir historique qu’il ne peut avoir…