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œuvres

  • À défaut d'œuvres majeures en Histoire et en Littérature, de très bons ouvrages

    C’est tout ce que l’on sait des autres pour avoir été le témoin des paroles qu’ils ont dites, de leurs agisemments et comportements ; et c’est aussi tout ce que l’on croit savoir des autres, pour l’avoir imaginé et qui peut être réel… Qui masque en partie ou rend si difficile et si incertain la connaissance profonde et au plus juste des autres…

    Et c’est avec ce qui est su des autres, et avec ce qui est imaginé des autres, que les écrivains, les auteurs d’ouvrages, font des romans, des récits, des livres…

    Et en ce sens, il n’y a pas, en littérature, d’œuvre majeure, puisque la connaissance profonde et au plus juste des autres, notamment des personnes évoquées dans le roman ou le récit, demeure une connaissance dépendante de ce que l’on sait et de ce que l’on imagine…

    Il en est de même pour l’Histoire écrite, produite, par les historiens pouvant être des spécialistes de telle époque : c’est tout ce que l’on sait du passé et du présent, des événements qui se sont produits, tel que cela a été révélé dans la recherche et dans le travail, et uniquement ce savoir là, partiel et donc incomplet, qui fait l’Histoire que l’on lit, dont on tire films et documentaires…

    Il n’y a donc pas, en Histoire comme en littérature, d’œuvre majeure, mais seulement de très bons ouvrages…

    De toute manière, de ce que les autres sont et font, il faut en être le témoin vivant, ainsi que de ce qui se passe dans le présent que nous pouvons observer… Nous ne sommes pas témoin de ce que pouvait vivre au quotidien, un paysan du 13ème siècle dans le Limousin ou le Berry… Nous ne sommes pas témoins de ce que nous ne voyons pas… (Des imaginatifs, oui, encore que pour imaginer il faut bien imaginer à partir de quelque chose que l’on sait ou que l’on croit savoir)…

    En tant que témoin vivant que nous sommes, qui peut raconter, on a tous chacun de nous dans l’oreille, qui résonne, un « son de cloche »… Alors, ce qui bruit dans la terre de nos jardins…

     

  • Œuvres publiées sur le Web

    Les producteurs d’œuvres sur le Web, ne laissant apparaître leurs œuvres que sur le Web, que ce soit sur des blogs, des sites, des forums ou sur leur page Facebook (les autres réseaux sociaux ne sont pas conçus pour présenter des œuvres à l’exception peut-être d’Instagram pour des photos d’art)…

    N’auront jamais pour spectateurs, lecteurs, suiveurs… Les personnes qui n’ont pas internet et qui sont tout de même dans notre pays, la France, environ dix millions de toutes générations mais surtout des gens en général âgés de plus de 60 ou 70 ans…

    À l’intention de ces gens là, il faudrait que les producteurs d’œuvres se résolvent à devoir recourir à des maisons d’éditions si possibles bien connues, à des intervenants « bien placés », afin de se faire connaître de ces « absents du Web »… Et, pour les artistes peintres, la possiblité d’exposer en galerie ; pour les graveurs, les sculpteurs, les musiciens, de pouvoir compter sur des directeurs de production…

     

    Il faut dire que le Web est un espace ouvert à tous, qui permet de « s’exister » soi-même sans intermédaire obligé, comme c’était le cas jadis, du temps des « intermédiares obligés » (les éditeurs, les producteurs)…

    Reste ce que ni le Web ni les intermédiaires ne peuvent garantir, à savoir le succès, l’audience, la visiblité, les lecteurs, les suiveurs…

     

    Quelle différence en effet, entre un livre sorti d’une maison d’édition bien connue, diffusé et vendu à 3000 exemplaires par exemple, et une œuvre de musique et de chanson sur Youtube écoutée par le même nombre d’auditeurs, 3000 – abonnés ou de passage ? Ou encore une œuvre d’écriture sur un blog, sur un site, sur Facebook, consultée par 3000 personnes (dont la plupart sont totalement inconnues de l’auteur et que l’auteur ne rencontrera jamais) ?

    Et même quand il s’agirait de cent mille voire d’un ou de dix millions (pour un livre, pour une œuvre sur le Web) ?

     

    Peut-on « écrire à la Terre entière » ? Peut-on produire une œuvre pour la Terre entière ? Et… Qu’en sera – t – il, qu’en adviendra- t – il, qu’en demeurera – t – il, de ce tout ce qui est produit par untel, une telle – « qui a pu faire en son temps la Une de l’Actualité » - dans cent ans, dans mille ans ?

     

     

  • Les œuvres à venir

    Les porteurs de lumière sont davantage préoccupés de l’éclairage de la scène, que de la lumière qu’ils portent en eux…

    L’éclairage les rend plus visibles au public venu les voir en scène, et les magnifie…

    Et toutes les innovations de la technologie du paraître et de l’effet produit, font de l’éclairage, de nos jours, une science plus recherchée que ne le sont en général, demandées et appréciées, les œuvres d’art et de littérature avec leurs contenus et avec leurs clartés…

    Sans doute parce que les innovations de la technologie du paraître et de l’effet produit, rendent la scène où se montrent les acteurs, plus accessible que jadis, à un plus grand nombre de ces porteurs de lumière que beaucoup d’entre nous sont devenus… Mais en vérité, plutôt des prétendants que des porteurs, de lumière ; des prétendants persuadés de la portée de leur rayonnement parce qu’ils ont acquis de la clientèle…

    Et c’est vrai que, sans éclairage, sans ce qu’apportent l’utilisation et la maîtrise de la technologie du paraître et de l’effet produit, la lumière bien réelle portée en soi, si elle existe… Ne peut que “s’exister” elle-même – pour autant qu’elle s’y résolve en “bataillant” – Et n’est pour ainsi dire, quasiment jamais “existée”…

     

    Et… Si les œuvres à venir, si les porteurs de lumière à venir… Parvenaient un jour à être “existé(e)s”, indifférent(e)s qu’ils seraient à l’éclairage, à la technologie du paraître et de l’effet produit ?