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agressivité

  • Agressivité ambiante et actuelle

    Une grande partie de toute l’agressivité dans ses manifestations quotidiennes, de toutes les violences dans les comportements individuels ou collectifs, des mouvements de colère, des incivilités et des dégradations délibérées…

    Une grande partie, donc, de toute cette agressivité ambiante et généralisée dans notre pays la France – et ailleurs – vient de ce que les gens sont maltraités, mal servis, méprisés, abusés, trompés, spoliés ; vient de ce que leurs droits sont bafoués, et que leurs souffrances, que leurs misères, que la précarité dans laquelle ils « galèrent » ne sont pas pris en compte…

    Alors à force de souffrance, d’être mal servis, d’être malmenés, ils « le font savoir » avec les moyens dont ils disposent, l’un de ces moyens étant l’expression- les propos qu’ils tiennent- sur les réseaux sociaux, dans la rue, en public, en face des autorités, et, entre autres moyens à leur disposition, des manifestations de colère collective assorties de dégradations, de violences…

     

    Si vous observez bien ce qui se passe autour de vous là où vous vivez, vous ne pouvez que constater la différence qu’il y a, en matière d’agressivité ambiante au quotidien, entre d’un côté des millions de gens « du commun » qui subissent et « galèrent » ; et d’un autre côté, les privilégiés (intellectuellement et financièrement) qui eux, ont entre eux un tout autre rapport de relation et soit dit en passant, craignent les débordements, les violences dont ils s’éloignent, déplorent les incivilités, les propos, les comportements qui les choquent…

    La différence est manifeste…

     

    À défaut de pouvoir investir et abattre des forteresses car à cette fin il faut une organisation, des moyens, une coordination et une adhésion du plus grand nombre possible – tout ce qu’il n’ y a pas du côté des millions de gens « du commun » qui galèrent, qui souffrent, qui sont malmenés, mal servis, méprisés, et parce que souvent trop individuellement isolés ou dispersés- ; l’on jette des cailloux, des pavés, on casse du matériel, on violente çà et là, on s’en prend à des représentants de diverses autorités…

     

    Car les « forteresses » de nos jours ne sont plus celles des châteaux et des seigneurs comme au Moyen Age, ni celles des « deux-cents familles » de grands propriétaires d’industries du 19ème siècle… Les « forteresses » sont des entités faites de personnages dont on ne sait pas le nom ni les liens qu’ils ont entre eux ; les « forteresses » sont des multinationales, des consortiums, de puissants lobbys et des assemblées d’actionnaires, des directions avec à leur tête un président directeur général et ses associés – qui d’ailleurs changent et sont remplacés par d’autres… Et « tout ce monde là » quand il part en vacances, il ne va pas là où va le « commun des mortels »…

     

    Eh bien je vous le dis tout net : l’agressivité ambiante au quotidien, celle de millions de gens « du commun des mortels » qui souffrent, galèrent, subissent, sont mal servis, malmenés, je ne la condamne pas !

    Et, par exemple, une entreprise qui se fout de sa clientèle en n’assurant pas ou très mal son service après vente, dont la priorité est le bénéfice réalisé en vendant et intallant du matériel soit disant performant et innovant… Si cette entreprise coule ou si elle devait faire l’objet d’une vindicte populaire, ou encore si une inondation, un incendie, devait la détruire… Je ne compatis absolument pas ! Ce que je ne puis faire personnellement autrement que par des propos, eh bien le ciel le vent la flotte et la foule en furie le fera bien mieux que par ma seule colère !

     

    Autrement dit – et je le dis- des catastrophes naturelles dévastatrices, qui certes, affectent du « pauvre monde » mais aussi et surtout « bousculent et mettent à mal toute la chienlit mondialiste consumériste avec quelques privilégiés, dirigeants d’entreprises et de commerces et d’industries dont la priorité est le profit au détriment du service à la clientelle ; eh bien ces catastrophes climatiques, qu’elles se multiplient, de plus en plus violentes et qu’elles écrabouillent la chienlit mondialiste, tout le « système », tout l’ordre scélérat et absurde de ce monde en décomposition économique et sociale !

    Ce que toutes les colères du peuple et des gens qui souffrent ne peuvent éradiquer,abattre, détruire soit la toute puissance dominante de quelques uns ; la nature (notre planète blessée, maltraitée) dans son extrême violence réactive le fera !

     

     

  • Violence et agressivité

    Dans la violence et dans l’agressivité ambiantes au quotidien en de nombreuses situations conflictuelles, particulières et difficiles ; il y a un aspect de cette violence et de cette agressivité auquel on ne pense pas forcément mais qui explique en partie la violence et l’agressivité ambiantes au quotidien, entre personnes en relation les unes avec les autres…

     

    En effet, dans le cas de personnes ne se sentant pas ou peu acceptées par les autres du fait de leur différence en ce qui concerne ce qu’il est courant d’être, de paraître, de faire et qui est commun, habituel à beaucoup d’entre nous là où l’on vit…

     

    À force de se sentir observé, critiqué dans son mode de vie, dans ses habitudes de consommation, dans la manière d’arranger l’intérieur et l’extérieur de son habitation (ce qui est loin d’être la priorité des intéressés), dans la manière en somme de concevoir son existence au quotidien, dans ses activités, loisirs, déplacements…

     

    À force de se sentir « mis de côté » ou peu fréquenté ou évité par les autres (dont des proches) pour tout un ensemble de ces raisons évoquées de mode de vie, d’habitudes etc. … Et, à considérer certains regards qui en disent mieux et plus incidieux que des paroles prononcées, certaines réflexions et allusions faites « à propos » (et bien appuyées et de surcroît répétitives)…

     

    À force de tout cela l’on finit par arriver à devenir agressif, hargneux, violent, à l’égard des autres (dont des proches)  supposés enclins à nous éviter, à nous déconsidérer, à nous critiquer – et qui en aucun cas, ne nous acceptent tels que nous sommes…

     

    Bon nombre de ces personnes différentes des autres dans leur mode de vie, dans leur pensée, dans leur vision de la société et des rapports humains, ainsi que dans leur rapport avec l’argent et avec les « choses matétielles » (maison, voiture, biens que l’on possède)… Sont pour la plupart d’entre elles – avant qu’à force de… - des personnes « ni meilleures ni plus mauvaises que les autres », parfois même des personnes « paisibles » et ne cherchant à nuire à qui que ce soit… Mais, justement, « à force de... » ces personnes deviennent plus dures avec leurs semblables, plus rebelles, plus « retranchées dans leur intériorité »… Cela pouvant aller dans le pire des cas, à une forme de « suicide social » ; à tout le moins à un « silence relationnel » manifesté en réaction, à un refus de « faire le premier pas pour renouer »… (et à la place du premier pas, un « bras d’honneur »)…