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arbre

  • Réflexion du jour, 20 juillet 2024

    Ce ne sont pas les gouvernants ni les élus, en France, dans les pays de l’Union Européenne et occidentaux qui sont, en tant que personnes mêmes, quoi que l’on puisse leur reprocher ; responsables, initiateurs et en cause de ce que l’on observe de déplorable dans la société…

    Ils ont pour certains d’entre eux comme on dit « quelques casseroles qu’ils traînent à leurs basques »… Mais l’opinion publique se fait telle, que les gouvernants et les élus, ainsi que les présidents et chefs d’état et personnages les plus importants de la « machinerie administrative » deviennent les « boucs émissaires » seuls responsables de la situation en laquelle se trouve le pays…

    En vérité – mais cette « vérité là » est « éclipsée » - les « vrais responsables » sont les personnes mêmes que nous sommes chacun d’entre nous, englués et conditionnés par : le consommable, le culte de l’apparence, l’obsession de l’effet immédiat, le pouvoir que donne l’argent, l’individualisme et le communautarisme exacerbés… En un mot « dans une déliquescence accélérée de la grammaire qui régit la relation humaine »…

    Cette « nouvelle grammaire » - qui « n’en est pas une – que nous avons « inventée » - ou plus précisément « mise en place par commodité, par facilité, par démission, par complaisance, par lâcheté, par tout ce que l’on veut » - a produit ce à quoi l’on assiste aujourd’hui à savoir l’Assemblée Législative que l’on a, dans une ambiance de foire d’empoigne et d’alliances « contre nature », « reflet » ou « écho » de la société dans laquelle nous vivons au quotidien…

    « Reconstruire une société, un état, une nation, une économie, cela commence par se reconstruire soi-même »… Ce qui « ne se décrète pas », que rien ni personne ne peut imposer de force ; qui est tout autre chose qu’une « affaire de morale »… Ce qui ne peut venir que d’une volonté, d’une détermination, d’une prise de conscience aiguë en soi, dans la mesure où nous vient la nécessité, comme pour l’arbre, d’avoir des racines dans le sol et des branches et des rameaux s’élevant vers le ciel…

     

     

  • Planter un arbre ...

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    Planter un arbre en sachant que tu ne profiteras pas de son ombre, à l’âge que tu as si tu es âgé de plus de 70 ans (cela dit il y a trente ans, si l’arbre était un chêne ou un hêtre, même planté un peu grandet, tu avais peu de chance déjà d’espérer profiter de son ombre)… Peut t’honorer en te faisant comprendre le sens de la vie (de sa durée au-delà de ta propre vie)…

     

    C’est la raison pour laquelle tu veux bien, âgé de 70 ans planter un chêne dont la toute petite tige avec 3 feuilles, haute de vingt centimètres, est sortie d’un gland, et que tu as arrachée avec sa racine minuscule pour la mettre à dix mètres en face de ta maison…

    Mais ce n’est pas pour autant – à la pensée du sens de la vie – que tu planterais un figuier, aussi petit que la tige de chêne, sachant qu’il te faudra attendre l’âge vénérable de 90 ans voire de 100, pour te gaver de figues que tu adores

    Les figues, si t’en veux vraiment – bien sûr à la saison adéquate – tu les achètes chez le marchand de fruits…

    Et idem, pour un cerisier, un pêcher, un mirabellier…

     

    Cela dit, ce figuier, ce cerisier, ce pêcher, ce mirabellier, si tu le plantes « un peu grandet » et dans de bonnes conditions d’enfouissement des racines avec du terreau, bien arrosé… D’ici 4 ou 5 ans, il te donnera 2 ou 3 figues, pêches, mirabelles, déjà…

     

    Ah oui… Il y a 15 ans, ton voisin portugais t’avais fait cadeau d’un petit olivier, de sa propriété située près de Porto, et avait d’ailleurs lui-même devant sa maison, planté un même petit olivier…

    Entre le petit olivier que tu as planté devant ta maison et celui de ton voisin portugais, il y a une distance d’à peine 30 mètres…

    Eh bien l’olivier de ton voisin est à présent, depuis d’ailleurs 5 ans, un bel olivier haut de 5 mètres, bien branchu et portant olives à foison… Alors que le tien, demeuré rachitique, arrive à peine à 70 cm de hauteur, et ne porte bien entendu aucune olive…

    Bon sang ! La terre sur une distance de 30 mètres, est la même en son sous-sol, mêmes éléments nourriciers, même composition ; et quand à l’ensoleillement, il est équivalent… Alors ?

    « Du coup » tu penses à le scier à la base, cet olivier ! Et dire que ton voisin portugais, il t’avait dit en te l’offrant «  se sera un souvenir de moi lorsque j’aurai vendu la maison pour retourner au Portugal »…

    Oui, cet olivier rachitique, demeuré tout petit depuis 15 ans, il te nargue… Et « tu lui ferais bien sa fête » !

     

    D’autre part – il faut le dire aussi parce que c’est une réalité dans le monde d’aujourd’hui… Quand tu plantes un arbre autour de ta maison entourée d’un terrain, du fait que tes héritiers, ton fils ou ta fille, vendront la maison à ta mort, et donc, n’y habiteront pas avec leurs enfants, tes petits enfants… À quoi bon, pour qui pour quoi, pour quelle nouvelle génération dispersée aux quatre coins du monde, envisagerais – tu de planter un beau petit chêne, un beau petit olivier ? Qu’une tempête peut déraciner, d’ailleurs, avant qu’il ne devienne bel arbre ?

    Sans compter, toi – même, si tu divorces, si tu vends la maison ou si tu déménages à cause de ton boulot…

     

    Planter un arbre… Oui, un « grand acte écologique » ! « L’arbre de la Liberté » sur la place du village… Nul, certes, ne peut critiquer cela…

    Mais qui, de nos jours, conçoit d’attendre 5 ans, 10 ans, 15 ans, pour avoir ses figues, ses pêches, ses mirabelles, en quantité suffisante pour sa consommation personnelle, et « bien meilleures et bien plus goûteuses » que celles achetées au Grand Leclerc du coin ? …

    Tu as acheté hier des figues à Intermarché : toutes violet foncé, très grosses, à peau épaisse… Qui ne valent pas loin s’en faut, des petites figues à peau fine, d’un violet tendre, en étal au marché hebdomadaire du coin…