… Si « extraire du tableau raté, de la beauté » ; et, si rêver, espérer, aimer est encore possible et peut être représenté, exprimé, par quelques productions de réalisateurs… Reste l’une des deux faces ou l’un des deux aspects de ce festival « emblématique »…
Il n’en demeure pas moins que l’« autre face » de ce festival, celle du fric, des froufrous et des apparences, et de la technologie des effets spéciaux du genre « guerre spatiale ou Anticipation Fantasy »… De surcroît « mâtinée d’engagement politique et de soutien d’ une cause »… N’est pas, loin s’ en faut, la face « louable » du festival de Cannes…
Passe encore que le « commun des mortels à cinquante millions d’exemplaires » soit en admiration béate à ce qui « bingue-clingue » et fournisse l’essentiel des commentaires en demi-phrases sur les réseaux sociaux ; et se mobilise autour de l’ opinion du moment qui prévaut…
Mais… Que les Intellectuels et que les Artistes, à leur manière et se sentant convaincus d’ être novateurs et originaux, en fassent pour ainsi dire autant et même pire que le « commun des mortels »… « Ça la fout vraiment mal » !
Mais… Même si on le dénonce avec vigueur, même si on le déplore, même si on l’ écrit sur les murs… C’est pas la face « fric froufrous bingue-clingue soutien d’une cause engagement politique » qu’il faut, qu’on doit retenir… C’est ce qui est beau, intemporel et qui fait rêver, qui fait espérer, qui fait aimer… Qui n’est pas – ne sera peut-être jamais – ce qui gagne… Mais existera toujours, se perpétuera, se renouvelera, insistera et ne pourra jamais être détruit…