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  • Agression de Jordan Bardella, crèches dans les mairies

    L’agression à Moissac – Tarn et Garonne – de Jordan Bardella venu présenter son livre « Ce que veulent les Français » (Editions Fayard), est assurément à mon sens un « acte contreproductif » - avant même toute considération ou jugement ou appréciation ou désapprobation de cet acte lui-même…

    Contreproductif, et donc de « mauvaise stratégie » de la part de celui qui a agressé Jordan Bardella, sans doute cet agresseur appartenant à un groupe ou parti d’extrême gauche ; parce que, de toute évidence, cet acte ne peut que renforcer l’adhésion au RN (et à Jordan Bardella lui-même) de davantage encore de personnes en France, sur son nom et sur son parti lors des prochaines élections présidentielles…

    Et, pire encore, cet acte ne pourra, après l’élection présidentielle et l’arrivée au pouvoir du RN, que renforcer en la justifiant, une limite, une censure, une surveillance de la libre expression publique, une autorité encore accrue donnée à la police, plus de coercition, d’encadrement de la société, de sévérité de la justice à l’égard des contrevenants à l’ordre établi…

    Pour rappel : la tentative d’assassinat de Donald Trump environ 1 an avant l’élection de ce dernier, qui lui a bénéficié…

    Pour toutes les raisons que j’ai maintes fois évoquées précédemment dans mes « notes », je suis effrayé de cette « montée en puissance » du RN et de cette « adulation » de la personne de Jordan Bardella (Vladimir Poutine ne peut que se « frotter les mains » à la perspective d’une France « très à droite » avec retour à l’autoritarisme – et moins de liberté)…

    Cet acte d’agression sur la personne de Jordan Bardella à Moissac, est donc « une très mauvaise nouvelle »…

     

    D’autre part - « autre sujet » - la destruction ou le vandalisme perpétré contre une crèche de Noël dans un marché à Amiens, dernièrement, est un acte que je n’aurais pas commis moi-même mais que je ne condamne pas pour autant, qui ne me « dérange donc pas spécialement »… Mais qui, après réflexion, est aussi « dans une certaine mesure » un « acte contreproductif » qui, indirectement, « profite » à un RN « manifestement favorable à la religion catholique liée à la tradition chrétienne de la France »… (Le RN est contre le voile islamique dans l’espace public – moi aussi – mais le RN accepte les crèches de Noël dans les mairies et sur les marchés en décembre… « bonjour la laïcité de la part du RN »)…

     

    C’est – en tant qu’athée ou plus exactement anti religion que je suis – ce qui me gêne dans la société Française : ce lien, ce rapprochement, cette confusion, cet amalgame qu’il y a très manifestement entre le religieux, la croyance, la foi, d’une part… Et la tradition chrétienne s’invitant dans des manifestations publiques d’autre part, de la société Française (qui « a bon dos » et fait ménage normalisé consensualisé avec « se marier et s’enterrer à l’église, faire sa 1ère communion les gosses – précédé du cathéchisme, fêter Pâques, l’Avent, Noël, l’ascension, la vierge Marie) … Tout cela soit dit en passant «énorme et lucrative affaire commerciale »)…

    Bon c’est vrai : si l’Islam au train où il va, d’ici 2,3, 4 générations, s’implante en lieu et place du Christiannisme, « ça sera pire » !

     

    D’un côté « on croit moins, on pratique moins, y’a moins de curés, on va plus en confession raconter ses péchés de la semaine »… Mais d’un autre côté « tout le monde se marie et s’enterre à l’église, baptise ses bébés, fête Pâques et Noël - les crèches suscitent de l’émerveillement- (et si tu fais rien de tout ça en particulier te marier seulement civilement, pas envoyer tes gosses au cathéchisme ni à la communion, et pas baptiser ton bébé ; les gens se posent des questions sur ton compte, tu passes pour un « qui marche à côté des clous »… (C’est pas que ce soit mal vu, mais ça te met quand même un peu à l’écart des autres)…

     

    Le « virage » qu’est en train de prendre le monde du 21ème siècle me désole, m’isole, me rend quasi totalement invisible ; j’ai beau enfoncer le clou avec un énorme marteau, ça entre pas d’un quart de millimètre, c’est comme une aiguille dans une immense meule de foin aux trois quarts pourri, fermenté d’hypocrisies, de fragrances d’une ranceur insupportable, de substances nauséabondes dans un « paysage » entièrement formaté par de la technologie prédatrice et des galeries marchandes à perte de vue à t’en donner le tournis, le dégoût… Les bus qui roulent au pèt de vache, les avions archi plein et comme des mouches blanches qui chient de l’écume sur tout le ciel, les fake-news , les followers, le rapp qui vitriole, les avatars, les pèrenohaux et les nounours de GIFI, les Jardiland et les Bricorama, les Darty et les Dubis – tu piss, Tonton Leclerc, les crèches dans les mairies, le mètre carré constructible hors de prix, les klaxomerdages des automobilistes rageurs… L’énorme courge toute en couille généralisée, des potirons gros comme des vaches à foison dans le jardin potager du couple de retraités lambda, des joujoux à gogo jusque pour les petits bébés…

    Je vais mourir dans ce monde là…

     

    Mais merci à la France qui va encore bien… Et qui existe… Merci aux généreux, merci à ceux et à celles qui te regardent dans les yeux et parfois même te prennent par la main, merci aux vrais amis qui restent des amis même si par moments, tu déambules de traviole avec un air pas trop catholique et en faisant de ci de là quelques bras d’honneur !

     

     

     

  • Crèches de Noël

    Les crèches de Noël dans les mairies et dans les espaces publics tels que des salles des fêtes, des marchés, des expositions, des lieux de spectacles… Cela m’indispose, me gonfle, autant que de voir dans un lieu public, un lieu de travail, ou d’école, des femmes voilées…

     

    Une crèche de Noël, traditionalistes que vous êtes – et chrétiens « par tradition ancestrale et sociale » (et tenant à le faire savoir, et le revendiquant haut et fort en public), que vous le vouliez ou non, une crèche de Noël c’est un signe religieux, tout comme un crucifix au dessus du lit dans une chambre (une chambre dite d’amis, ou une chambre d’hébergeant)…

     

    Une crèche de Noël n’a donc absolument pas sa place dans le hall d’une mairie, d’une Préfecture, Sous-préfecture, bâtiment administratif, école, marché, salle de spectacle…

    C’est avec « ce genre de confusion » entre ce qui a un caractère religieux (purement religieux) et qui a un caractère disons « extensif » (évoquant la tradition) – sinon le « mélange des deux » (le religieux et la tradition)… Qui fait « l’entorse à la Laïcité »…

     

    Certains espaces de vie et de séjour, comme par exemple, des maisons d’hôtes, des lieux d’hébergement de tourisme, ou même chez vous lorsque vous recevez un ami, un proche… Sont à la fois des espaces privés (privés parce que vous y vivez vous-même) et en même temps des lieux d’accueil (donc devenant publics à l’occasion)… Et en ces espaces de vie et de séjour que sont les maisons d’hôtes et les lieux d’hébergement, il ne « sied pas » dis-je, de voir au dessus d’un lit un crucifix, et en période d’Avent et de Noël, une crèche de Noël…

     

    Cependant, une crèche ou des éléments (personnages, animaux, « santons » et autres petits objets « artistiques ») sur des étals de marché, de salle d’exposition – de caractère commercial – tout cela destiné à la vente, à être acheté comme on achète un objet façonné, artistique, en tant que collectionneur, passionné, ou amateur d’objets décoratifs fabriqués par des artisans ou par des artistes créateurs – fûssent ces objets, des objets religieux tels que des anges, des « sainte-vierge », des « Jésus » etc. … Des « bouddahs » des « mahomet »… Et tout ce que l’on veut de « sacré » et de « religieux » … Oui, puisque « produits ou objets façonnés » commercialisés au même titre que n’importe quel autre produit ou objet de toute sorte…

     

    Certes, un amateur « athée » voire « anti religions », d’objets religieux en tant que collectionneur, « aimant les belles choses bien faites », ça existe (mais c’est peu fréquent)… Tout comme est possible d’être « anti corrida de toros » et aimer, apprécier un beau tableau de peinture de tauromachie (pour sa valeur et pour sa facture artistique)…

     

    En littérature et en art, nous sommes (enfin nous « devrions être ») dans une dimension toute autre que celle de la religion ou de l’idéologie… Ou de quelque morale que ce soit liée à un « ordre du monde, de société, de civilisation selon un modèle…

     

    Avant le 16ème siècle les œuvres de peinture, de tapisserie, de sculpture, des grands artistes de l’époque, étaient quasiment toutes de représentation religieuse ; il n’en demeure pas moins que ces œuvres sont de toute beauté, et d’une facture absolument remarquable et constituent – avec tout ce qui a été produit depuis, avec tout ce qui a été produit, aussi, du temps des Solutréens du Paléolithique Supérieur, sur les parois de cavernes… Jusqu’à Picasso, Dali, les surréalistes et sans doute dans le futur les œuvres du 22ème, 23ème siècle… Le patrimoine de l’humanité…

     

    Les religions et les idéologies avec leurs pratiques, leurs signes distinctifs, leurs modèles… Passeront… Mais la littérature et l’art demeureront, qu’ils coexistent ou non avec les religions et avec les idéologies…