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lumière

  • Prendre soin de sa propre lumière

    « Lorsqu’on sait prendre soin de sa propre lumière, on n’a pas le temps d’éteindre celle des autres » [ William Sinclair ]

     

    Sans doute… Ou peut – être, oui…

     

    Mais « prendre soin de sa propre lumière », à mon sens, implique de la défendre lorsqu’elle est contestée et parfois, brutalement mouchée…

     

    Car les détracteurs sont nombreux, agressifs… Encore « heureux » quand ils se contentent de passer à côté de ta lumière sans la regarder ou la considérant d’un œil sceptique et sans aucune bienveillance ou reconnaissance de son existence…

     

    Le temps d’éteindre la lumière qui aveugle, ou qui est une contrefaçon bien arrangée, de la lumière… Et qui est celle de certains – assez nombreux il faut dire – vient de lui-même sans être cherché et donc s’impose par la force des choses… Donc le temps, alors, on le prend… De moucher ce qui s’apparente à la lumière mais qui n’en est point, et nous brûlerait la peau au passage, à proximité de ceux et celles qui nous offensent, nous contestent ou nous aveuglent…

     

    Reste que, pour la lumière des autres – de certains autres aussi (mais moins présente dans le paysage que celle d’autres certains autres) – et qui peut être bleue, jaune, rouge, orange… Et donc différente de la nôtre qui est verte ou blanche – il ne nous vient pas à l’idée – en principe - de l’éteindre et encore moins de passer de notre temps à l’éteindre… À moins d’être si convaincu, si imbu de ce que notre lumière – verte ou blanche - représente à nos yeux, que nous en venions à moucher la lumière des autres – bleue, jaune, rouge, orange…

     

     

  • L'Odyssée Interstellaire

    Minerva B.jpg

    Sur Arte samedi 12 août 2023 de 20h 50 à 23h30, un exposé très scientifique faisant état d’un projet  « dans les cartons » concernant la consctruction – dans l’espace – d’une gigantesque station, une base de préparation et de lancement de laquelle partirait un vaisseau piloté et géré par intelligence artificielle, à destination d’une planète « qui ressemblerait à la Terre » (Minerva B), située à environ 4,5 années – lumière du système solaire, et qui tournerait autour d’une étoile de même type que notre soleil…

     

    À l’heure actuelle, nul ne sait encore, au sein de la communauté scientifique, quelles seraient les caractéristiques (atmosphère, présence d’eau, nature du sol, etc. …) de cette planète baptisée Minerva B, l’on sait juste qu’elle est rocheuse et se situe dans une zone « propice » au développement de formes de vie éventuelle, c’est à dire à une distance de l’étoile « favorable »…

     

    La construction de cette station ou base, dans l’espace, demanderait environ une centaine d’années, soit le travail devant être effectué par plusieurs générations de scientifiques œuvrant à son élaboration nécessitant des moyens technologiques énormes – et du matériel en conséquence à acheminer…

     

    Le « projet » débuterait vers les années 50 du 21ème siècle et « verrait son achèvement » en … 2157, année durant laquelle serait lancé le vaisseau selon un mode de propulsion à base d’énergie produite par du plasma, de telle sorte, qu’en 25 années d’accélération progressive, la vitesse atteinte serait de 20 % de celle de la lumière, et qu’ensuite durant 25 ans, s’opérerait une décélération tout aussi progressive…

     

    Avec le mode de propulsion et déplacement actuel, les engins qui sortent du système solaire à destination de Proxima du Centaure (l’étoile la plus proche à 4 années lumière de la Terre) se déplaçant à « seulement » 61 000 km/h… Mettraient trente mille ans pour parvenir à une destination (une planète) orbitant autour de Proxima du Centaure… Et devraient devoir utiliser une quantité d’énergie (combustible) absolument énorme, telle que notre galaxie, la Voie Lactée ne peut produire…

     

    Le problème de la propulsion et du déplacement (et de l’accroissement de la vitesse) devrait donc être résolu grâce à l’énergie produite par le plasma, de telle sorte que le vaisseau piloté et géré par intelligence artificielle à destination de Minerva B, ne mettrait plus « que » 50 ans au lieu de 30 000 ans, pour effectuer le « voyage »…

    Ce qui permettrait à ce vaisseau investigateur doté d’appareils de mesure, de se poser sur le sol de Minerva B en… 2207… Si toutes sortes de difficultés, d’aléas, de problèmes rencontrés, toutefois, ne peuvent empêcher ou faire échouer le projet, et l’« atterrissage » sur Minerva B…

    Une planète dont, même en 2200 on ne saura encore rien de déterminant (qui nous intéresse tant)…

     

    Si ce projet voit le jour et s’il s’effectue selon ce qui est prévu… 150 ans en tout pour essayer de savoir si oui ou non il y aurait des formes de vie sur Minerva B à 4,5 années lumière de la Terre… « On risque fort d’être très déçu » une fois « arrivé sur place et les investigations, les mesures effectuées puis transmises à la Terre !

    D’un côté l’aléatoire (vraiment aléatoire)… Et d’un autre côté la somme de travaux, d’activité technologique et scientifique déployés durant le temps de trois ou quatre générations d’humains, absolument énorme, vraiment énorme en regard d’un résultat très incertain !

     

    Cela « me laisse rêveur » et me paraît « surréaliste », démesuré… Et vu sous l’angle de la seule capacité humaine, de la seule intelligence humaine, de la seule vision humaine, purement et seulement humaine !

     

    Quand on sait déjà que 4,5 années lumière, en distance à franchir, ça n’a rien à voir, absolument rien à voir, avec les 2,5 millions d’années lumière qui séparent notre galaxie la Voie Lactée, de la galaxie d’Andromède notre « voisine » ! … Et à plus forte raison avec les 30, 50, 100 millions d’années lumière, qui nous séparent des autres galaxies bien plus lointaines !

     

    L’Odyssée Interstellaire c’est encore du rêve et cela le restera durant bien des générations d’humains… Et les savoirs, les connaissances, la technologie en évolution, aussi gigantesques et novateurs et efficients qu’ils pourraient devenir (qu’ils deviendront certainement) … Seront toujours dépendants des capacités humaines, de l’intelligence humaine…