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lumière

  • Le futur

    Le futur n’existe pas.

    Le soleil que nous voyons mais que nous ne regardons pas parce qu’il brûlerait nos yeux, n’est jamais le soleil huit minutes plus tard au moment où nous le voyons lorsque notre montre à notre poignet nous indique qu’il est 8h 27… Car à 8h 27, le soleil que nous voyons est tel qu’il était à 8h 19…

     

    Ainsi le nuage stellaire formé d’hydrogène et d’hélium – éléments principaux et les plus abondants dans l’univers- et de carbone, d’azote, de fer ; de gaz et de poussières… Qui va donner naissance à des étoiles, et autour des étoiles, des planètes… Que nous observons depuis notre planète la Terre avec un puissant télescope installé sur un haut plateau andin un soir de nuit claire un 14 août 2025 à 23h 04… Vu l’énorme distance qu’il y a entre la Terre et ce nuage stellaire – mettons 5 milliards d’années lumière – cet amas d’hydrogène, d’hélium, de gaz et de poussières qui va donner naissance à des étoiles et à des planètes, apparaît à nos yeux tel qu’il était il y a 5 milliards d’années du fait du temps qu’il faut à la lumière pour porter à nos yeux l’image du nuage stellaire (nos yeux qui eux, voient comme si l’image du nuage était instantanée- comme par exemple voir une mouche se poser sur la table devant laquelle on est assis)…

     

    Nous ne pouvons pas voir donc, de nuage stellaire qui existera dans 5 milliards d’années, tout comme nous ne pouvons pas voir le soleil tel qu’il sera dans huit minutes : nous savons juste à coup sûr que dans huit minutes le soleil sera le même qu’au moment où nous le voyons… Et de même le nuage stellaire que nous observons aujourd’hui depuis le télescope, nous savons que dans un siècle, que dans trente millénaires, il nous donnera la même image parce qu’il faudrait plus de trente millions d’années pour qu’il nous donne une image différente…

     

    Ainsi ne pouvons nous voir – grâce au télescope James Webb- « que » jusqu’à « presque » la naissance de l’univers il y a 13,7 milliards d’années… Mais le télescope James Webb ne nous fait pas voir l’univers tel qu’il sera, âgé de 16 milliards d’années…

     

    L’univers tel qu’il sera âgé de 16 milliards d’années n’existe pas, le futur n’existe pas… On peut juste, en tant qu’humains, « prévoir, penser, imaginer, supposer » comment cela sera dans 1 ou 2 milliards d’années … Et pour cela, il ne faut compter que sur le visible, et le visible à nos yeux c’est celui qui, depuis l’instant présent, s’enfonce dans l’immensité et dans l’éloignement des profondeurs du temps, dans une chimie et dans une physique dont la connaissance que nous en avons augmente… Mais dont nous ne saurons jamais comment cette chimie et cette physique évolueront et jusqu’où…

     

    En supposant que la vitesse de la lumière – 300 000 km par seconde – ne serait plus une contrainte ; l’on pourrait voir alors en instantané, tout comme l’on voit la mouche sur la table à 1 mètre de nos yeux, ce qui se passe le jour où nous sommes à 11h 26 exactement, sur une planète « Arroterre » située à 150 000 km d’une étoile semblable à notre soleil dans un bras spirale de la galaxie d’Andromède, laquelle galaxie d’Andromède se trouve à 2,55 millions d’années lumière en distance, de la Terre (mais les 2,55 millions d’années lumière de distance pouvant être franchis, sans la contrainte de la vitesse de la lumière, en un instant d’à peine 1 dixième de seconde d’un temps qu’ il faudrait définir selon une autre dimension que celle que nous appréhendons en tant qu’humains)…

     

    Le temps -sa mesure, sa durée, sa réalité vraie indépendemment de ce perçoit tout être vivant, du temps – existe avec ou sans la contrainte de la vitesse de la lumière, la vitesse de la lumière étant, en sa réalité par les humains mesurée, la vitesse maximum et considérée indépassable…

     

    Une particule ou un ensemble de particules – ce dont est constitué la lumière notamment entre autres ensembles de particules formant un objet – subit une accélération qui lui fait acquérir de la masse. À 300 000 km par seconde, la masse de la particule ou de l’ensemble de particules se met à tendre vers l’infini. (Théorie d’Einstein).

     

    Dans le vide de l’Espace cosmique, la vitesse de la lumière est de 299 792 km/s. Dans l’hypothèse d’un dépassement au-delà de 299 792 km/s, pour que la particule ou que l’ensemble de particules puisse continuer à accélérer, il faut fournir une énergie d’autant plus importante que la masse augmente ; or, à la vitesse de 299 792 km/s, la masse de la particule ou de l’ensemble de particules tend vers l’infini.

     

    Toutefois, dans un milieu matériel de l’Espace dont nous ignorons encore de quoi est fait ce milieu, une particule ou un ensemble de particules peut alors se déplacer plus vite que la lumière. (Découverte du physicien Russe Pavel Tcherenkov Prix Nobel de Physique en 1958).

     

    Si le temps existe – avec ou sans la contrainte de la vitesse de la lumière – le futur lui, n’existe pas :

    Ainsi ce qui se passe que nous pourrions voir dans l’instantané sur une planète « Arroterre » de la galaxie d’Andromède – sans la contrainte de la vitesse de la lumière ou nous parvenant à une vitesse très supérieure à celle de la lumière (de l’ordre de moins d’une seconde) est ce qui se produit au moment où nous le voyons, mais ce qui se produira demain nous ne pouvons le voir parce que non existant…

     

     

     

  • Prendre soin de sa propre lumière

    « Lorsqu’on sait prendre soin de sa propre lumière, on n’a pas le temps d’éteindre celle des autres » [ William Sinclair ]

     

    Sans doute… Ou peut – être, oui…

     

    Mais « prendre soin de sa propre lumière », à mon sens, implique de la défendre lorsqu’elle est contestée et parfois, brutalement mouchée…

     

    Car les détracteurs sont nombreux, agressifs… Encore « heureux » quand ils se contentent de passer à côté de ta lumière sans la regarder ou la considérant d’un œil sceptique et sans aucune bienveillance ou reconnaissance de son existence…

     

    Le temps d’éteindre la lumière qui aveugle, ou qui est une contrefaçon bien arrangée, de la lumière… Et qui est celle de certains – assez nombreux il faut dire – vient de lui-même sans être cherché et donc s’impose par la force des choses… Donc le temps, alors, on le prend… De moucher ce qui s’apparente à la lumière mais qui n’en est point, et nous brûlerait la peau au passage, à proximité de ceux et celles qui nous offensent, nous contestent ou nous aveuglent…

     

    Reste que, pour la lumière des autres – de certains autres aussi (mais moins présente dans le paysage que celle d’autres certains autres) – et qui peut être bleue, jaune, rouge, orange… Et donc différente de la nôtre qui est verte ou blanche – il ne nous vient pas à l’idée – en principe - de l’éteindre et encore moins de passer de notre temps à l’éteindre… À moins d’être si convaincu, si imbu de ce que notre lumière – verte ou blanche - représente à nos yeux, que nous en venions à moucher la lumière des autres – bleue, jaune, rouge, orange…

     

     

  • L'Odyssée Interstellaire

    Minerva B.jpg

    Sur Arte samedi 12 août 2023 de 20h 50 à 23h30, un exposé très scientifique faisant état d’un projet  « dans les cartons » concernant la consctruction – dans l’espace – d’une gigantesque station, une base de préparation et de lancement de laquelle partirait un vaisseau piloté et géré par intelligence artificielle, à destination d’une planète « qui ressemblerait à la Terre » (Minerva B), située à environ 4,5 années – lumière du système solaire, et qui tournerait autour d’une étoile de même type que notre soleil…

     

    À l’heure actuelle, nul ne sait encore, au sein de la communauté scientifique, quelles seraient les caractéristiques (atmosphère, présence d’eau, nature du sol, etc. …) de cette planète baptisée Minerva B, l’on sait juste qu’elle est rocheuse et se situe dans une zone « propice » au développement de formes de vie éventuelle, c’est à dire à une distance de l’étoile « favorable »…

     

    La construction de cette station ou base, dans l’espace, demanderait environ une centaine d’années, soit le travail devant être effectué par plusieurs générations de scientifiques œuvrant à son élaboration nécessitant des moyens technologiques énormes – et du matériel en conséquence à acheminer…

     

    Le « projet » débuterait vers les années 50 du 21ème siècle et « verrait son achèvement » en … 2157, année durant laquelle serait lancé le vaisseau selon un mode de propulsion à base d’énergie produite par du plasma, de telle sorte, qu’en 25 années d’accélération progressive, la vitesse atteinte serait de 20 % de celle de la lumière, et qu’ensuite durant 25 ans, s’opérerait une décélération tout aussi progressive…

     

    Avec le mode de propulsion et déplacement actuel, les engins qui sortent du système solaire à destination de Proxima du Centaure (l’étoile la plus proche à 4 années lumière de la Terre) se déplaçant à « seulement » 61 000 km/h… Mettraient trente mille ans pour parvenir à une destination (une planète) orbitant autour de Proxima du Centaure… Et devraient devoir utiliser une quantité d’énergie (combustible) absolument énorme, telle que notre galaxie, la Voie Lactée ne peut produire…

     

    Le problème de la propulsion et du déplacement (et de l’accroissement de la vitesse) devrait donc être résolu grâce à l’énergie produite par le plasma, de telle sorte que le vaisseau piloté et géré par intelligence artificielle à destination de Minerva B, ne mettrait plus « que » 50 ans au lieu de 30 000 ans, pour effectuer le « voyage »…

    Ce qui permettrait à ce vaisseau investigateur doté d’appareils de mesure, de se poser sur le sol de Minerva B en… 2207… Si toutes sortes de difficultés, d’aléas, de problèmes rencontrés, toutefois, ne peuvent empêcher ou faire échouer le projet, et l’« atterrissage » sur Minerva B…

    Une planète dont, même en 2200 on ne saura encore rien de déterminant (qui nous intéresse tant)…

     

    Si ce projet voit le jour et s’il s’effectue selon ce qui est prévu… 150 ans en tout pour essayer de savoir si oui ou non il y aurait des formes de vie sur Minerva B à 4,5 années lumière de la Terre… « On risque fort d’être très déçu » une fois « arrivé sur place et les investigations, les mesures effectuées puis transmises à la Terre !

    D’un côté l’aléatoire (vraiment aléatoire)… Et d’un autre côté la somme de travaux, d’activité technologique et scientifique déployés durant le temps de trois ou quatre générations d’humains, absolument énorme, vraiment énorme en regard d’un résultat très incertain !

     

    Cela « me laisse rêveur » et me paraît « surréaliste », démesuré… Et vu sous l’angle de la seule capacité humaine, de la seule intelligence humaine, de la seule vision humaine, purement et seulement humaine !

     

    Quand on sait déjà que 4,5 années lumière, en distance à franchir, ça n’a rien à voir, absolument rien à voir, avec les 2,5 millions d’années lumière qui séparent notre galaxie la Voie Lactée, de la galaxie d’Andromède notre « voisine » ! … Et à plus forte raison avec les 30, 50, 100 millions d’années lumière, qui nous séparent des autres galaxies bien plus lointaines !

     

    L’Odyssée Interstellaire c’est encore du rêve et cela le restera durant bien des générations d’humains… Et les savoirs, les connaissances, la technologie en évolution, aussi gigantesques et novateurs et efficients qu’ils pourraient devenir (qu’ils deviendront certainement) … Seront toujours dépendants des capacités humaines, de l’intelligence humaine…