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étoiles

  • L'Odyssée Interstellaire

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    Sur Arte samedi 12 août 2023 de 20h 50 à 23h30, un exposé très scientifique faisant état d’un projet  « dans les cartons » concernant la consctruction – dans l’espace – d’une gigantesque station, une base de préparation et de lancement de laquelle partirait un vaisseau piloté et géré par intelligence artificielle, à destination d’une planète « qui ressemblerait à la Terre » (Minerva B), située à environ 4,5 années – lumière du système solaire, et qui tournerait autour d’une étoile de même type que notre soleil…

     

    À l’heure actuelle, nul ne sait encore, au sein de la communauté scientifique, quelles seraient les caractéristiques (atmosphère, présence d’eau, nature du sol, etc. …) de cette planète baptisée Minerva B, l’on sait juste qu’elle est rocheuse et se situe dans une zone « propice » au développement de formes de vie éventuelle, c’est à dire à une distance de l’étoile « favorable »…

     

    La construction de cette station ou base, dans l’espace, demanderait environ une centaine d’années, soit le travail devant être effectué par plusieurs générations de scientifiques œuvrant à son élaboration nécessitant des moyens technologiques énormes – et du matériel en conséquence à acheminer…

     

    Le « projet » débuterait vers les années 50 du 21ème siècle et « verrait son achèvement » en … 2157, année durant laquelle serait lancé le vaisseau selon un mode de propulsion à base d’énergie produite par du plasma, de telle sorte, qu’en 25 années d’accélération progressive, la vitesse atteinte serait de 20 % de celle de la lumière, et qu’ensuite durant 25 ans, s’opérerait une décélération tout aussi progressive…

     

    Avec le mode de propulsion et déplacement actuel, les engins qui sortent du système solaire à destination de Proxima du Centaure (l’étoile la plus proche à 4 années lumière de la Terre) se déplaçant à « seulement » 61 000 km/h… Mettraient trente mille ans pour parvenir à une destination (une planète) orbitant autour de Proxima du Centaure… Et devraient devoir utiliser une quantité d’énergie (combustible) absolument énorme, telle que notre galaxie, la Voie Lactée ne peut produire…

     

    Le problème de la propulsion et du déplacement (et de l’accroissement de la vitesse) devrait donc être résolu grâce à l’énergie produite par le plasma, de telle sorte que le vaisseau piloté et géré par intelligence artificielle à destination de Minerva B, ne mettrait plus « que » 50 ans au lieu de 30 000 ans, pour effectuer le « voyage »…

    Ce qui permettrait à ce vaisseau investigateur doté d’appareils de mesure, de se poser sur le sol de Minerva B en… 2207… Si toutes sortes de difficultés, d’aléas, de problèmes rencontrés, toutefois, ne peuvent empêcher ou faire échouer le projet, et l’« atterrissage » sur Minerva B…

    Une planète dont, même en 2200 on ne saura encore rien de déterminant (qui nous intéresse tant)…

     

    Si ce projet voit le jour et s’il s’effectue selon ce qui est prévu… 150 ans en tout pour essayer de savoir si oui ou non il y aurait des formes de vie sur Minerva B à 4,5 années lumière de la Terre… « On risque fort d’être très déçu » une fois « arrivé sur place et les investigations, les mesures effectuées puis transmises à la Terre !

    D’un côté l’aléatoire (vraiment aléatoire)… Et d’un autre côté la somme de travaux, d’activité technologique et scientifique déployés durant le temps de trois ou quatre générations d’humains, absolument énorme, vraiment énorme en regard d’un résultat très incertain !

     

    Cela « me laisse rêveur » et me paraît « surréaliste », démesuré… Et vu sous l’angle de la seule capacité humaine, de la seule intelligence humaine, de la seule vision humaine, purement et seulement humaine !

     

    Quand on sait déjà que 4,5 années lumière, en distance à franchir, ça n’a rien à voir, absolument rien à voir, avec les 2,5 millions d’années lumière qui séparent notre galaxie la Voie Lactée, de la galaxie d’Andromède notre « voisine » ! … Et à plus forte raison avec les 30, 50, 100 millions d’années lumière, qui nous séparent des autres galaxies bien plus lointaines !

     

    L’Odyssée Interstellaire c’est encore du rêve et cela le restera durant bien des générations d’humains… Et les savoirs, les connaissances, la technologie en évolution, aussi gigantesques et novateurs et efficients qu’ils pourraient devenir (qu’ils deviendront certainement) … Seront toujours dépendants des capacités humaines, de l’intelligence humaine…

     

     

  • Vous êtes ces étoiles...

    Vous êtes ces étoiles qui durant une partie du voyage m’ont accompagné …

    Ces étoiles qui me semblaient si proches bien que venues d’une histoire différente de la mienne…

     

    Aujourd’hui le voyage est devenu en partie souvenir, demain et après demain le voyage deviendra peu à peu de plus en plus souvenir…

     

    Et dans le voyage qui n’est pas encore souvenir, je poursuis de mon regard ces étoiles qui jadis, me semblaient si proches et me semblent encore proches aujourd’hui, mais ne sont pas aussi présentes dans l’histoire actuelle de mon voyage qu’elles ne le furent jadis… Et qui à plus vrai dire apparaissent de loin en loin sinon pour certaines quasi uniquement dans le voyage devenu souvenir…

     

    Ne cessant de poursuivre de mon regard ces étoiles qui m’ont toujours semblé si proches, sans doute n’ai-je pas su voir d’autres étoiles qui, elles, me suivent de leur regard sans que je le sache… Éloigné que je suis de ces étoiles là qui peut-être me seraient proches…

     

    Ainsi dans le voyage poursuivons nous de notre regard des étoiles sans cesse rêvées très proches et qui peuvent, oui, parfois l’être, très proches… Mais dont l’histoire différente de la nôtre, fait qu’il y a surtout du rêve et de l’espérance plus qu’il n’y a de contenu réel dans la relation, même dans un contenu qui a de la consistance ou peut en avoir parfois…

     

    Ainsi dans le voyage demeurons nous éloigné d’étoiles qui pourraient nous être proches mais que nous ne suivons pas de notre regard…

     

    Lorsque ton regard cessera d’être, parce que le regard que tu portes est un jour comme un bagage laissé sur le quai d’une gare pour monter dans le dernier train en partance pour nulle part ; le souvenir lui aussi cessera d’être… Déjà pour toi qui s’éteindra avec toi… Et ensuite pour ces étoiles qui t’ont semblé si proches parce que le souvenir peu à peu s’efface – quand il ne disparaît pas rapidemment parfois – dans la mouvance de l’histoire de ces étoiles qui t’ont semblé proches…

     

    Et tu ne sauras de ton vivant quel sera le souvenir que tu laisseras dans l’histoire des étoiles que tu n’as pas suivi de ton regard mais qui, elles, te suivaient de leur regard sans que tu le saches…

     

    Et tu auras imaginé de ton vivant, du souvenir et du suivi que des étoiles te semblant proches peuvent avoir eu… Mais n’ont à vrai dire jamais eu ou si peu… Et pour peu qu’il en soit resté, disparaitra…