… Nicolas Dupont-Aignan déclare qu’Emmanuel Macron Président de la République Française « fait peur aux Français » en agitant la menace de guerre que fait peser la Russie de Vladimir Poutine et en préparant donc les Français à la guerre et au combat en réaction à une agression d’un pays de l’Union Européenne et en particulier de la France…

Selon Nicolas Dupont-Aignan cette menace n’est que fantasme, qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure, et qu’il existe « d’autres menaces » beaucoup plus réelles celles là, pour la France… Et l’on pressent ces « autres menaces »… Qui, certes, ne peuvent être minimisées…

Sans pour autant adhérer au parti de Nicolas Dupont-Aignan ni au parti du Rassemblement National – ou être sympathisant tacite ou déclaré de l’un ou de l’autre de ces deux partis ; d’aucuns parmi nous, pensent comme Nicolas Dupont-Aignan et « minimisent » la menace d’une guerre menée par la Russie contre la France et l’Union Européenne…

Un démenti tout récent à cette idée selon laquelle la menace de guerre est « un pur fantasme » vient invalider le propos de Nicolas Dupont-Aignan :

Des drones (bombes volantes téléguidées) de l’armée Russe ont traversé le ciel Polonais pour atteindre la partie de l’Ukraine voisine de la Pologne ; ces drones ayant été interceptés et détruits par l’armée Polonaise…

Il s’agit là de la part de la Russie, d’un acte délibéré de violation de l’espace aérien d’un pays de l’UE, d’une première provocation armée qui appelera d’autres provocations, jusqu’au jour où les forces armées Russes avec matériel de guerre – troupes, chars, avions, drones de bombardement, envahiront un pays de l’UE comme elles l’on fait le 24 février 2022 en entrant en Ukraine…

Ces partis politiques – d’extrême droite – qui « minimisent » la menace Russe (mais pas seulement il faut dire Nicolas Dupont-Aignan, Jordan Bardella et Marine Le Pen puisqu’en matière de « minimisation de la menace Russe on peut aussi compter sur Jean Luc Mélenchon, avec les troupes et avec les sympathisants des uns et des autres (tous ces d’aucuns qui pensent que la menace russe est un fantasme, un épouvantail agité par Macron)

Feront plus ou moins figure de « collaborateurs » - quoique du côté de Jean Luc Mélenchon on se « mordra les doigts » - lorsque les Russes seront présents dans les pays de l’UE envahis…

N’oublions pas que depuis le début de la guerre en Ukraine, et que même avant 2014 avec l’annexion de la Crimée, Poutine a toujours été considéré par le FN devenu RN et par la Gauche LFI comme un interlocuteur avec lequel il faut discuter (s’arranger en somme)… (Paroles de Jean Luc Mélenchon : « il faut parler à Poutine »)…

Et, en ce qui concerne les « autres menaces » que celle d’une guerre en Europe avec la Russie agresseur, il y a la menace Islamiste – minimisée celle là aussi- par la Gauche de Jean Luc Mélenchon et ses « couscous de l’amitié avec nos amis musulmans » ; et « instrumentalisée » par le Rassemblemnt National, Jordan Bardella et Marine Le Pen… (et qu’est-ce que c’est qu’un instrument sinon quelque chose qui sert?)…

Et enfin pour « couronner le tout » il y a cette « idée » de tous ces « d’aucuns » (qui sont pourtant des Européens) selon laquelle l’affaiblissement et l’effacement de l’Europe est une revanche des anciens pays colonisés durant quatre siècles – par les Espagnols, Portugais, Italiens, Neerlandais, Anglais, Français, Allemands ; aujourd’hui ligués ces anciens pays colonisés, en un immense « bloc » Chine-Inde-Russie-Iran des mollahs-Afrique soit six milliards d’humains contre un demi milliard d’Européens ! … Et avec les USA de Donald Trump qui se désolidarisent des Européens dans le but avéré de continuer à se maintenir en puissance et donc, protégés des « hordes » (lesquelles « hordes » étant « instrumentalisées à dessein » !

… Les principales menaces qui pèsent sur le monde d’aujourd’hui sont :

L’islamisme radical, les politiques de Poutine et de Trump, les partis d’extrême droite.

Menaces auxquelles on pourrait ajouter la présence des partis d’extrême gauche dans la mesure où ces partis d’extrême gauche n’ont pas une position claire en face de l’islamisme radical et qu’en ce sens oui, ils représentent une menace…

Cependant, les partis d’extrême gauche indépendamment et hors position peu claire en face de l’islamisme radical, par eux-mêmes et dans l’esprit de ce qu’ils portent en eux et véhiculent comme idées et vision de la société avant que n’apparût dans le monde l’islamisme radical… Ne sont pas, alors, un danger, ils représentent une « force de résistance et d’opposition à un système et à un ordre du monde profondément injuste »…

Le seul désaccord – vraiment oui, un désaccord- que j’ai avec les partis d’extrême gauche est celui – le seul – relatif à leur position peu claire en face de l’islamisme radical…

Autrement dit je souhaite que les partis d’extrême gauche « renversent l’ordre du monde », fassent une véritable révolution, MAIS sans lien, sans association ni avérée ni tacite ni de complaisance, avec cet islamisme radical qu’ils devraient combattre énergiquement, qui ne saurait en aucune façon être de leur culture, qui est un ennemi de l’humanité, et dont le projet est de soumettre le monde par le jihad…

En revanche avec les organisations terroristes NON ISLAMISTES ET NON MAFIEUSES, qui s’en prennent aux intérêts des puissants, des dominants, des décideurs et des ultra privilégiés, à leurs structures, à leurs sièges, à leurs assemblées, à leurs fonds de commerce, à leurs clientèles… Là, je suis pour que les partis d’extrême gauche fassent alliance avec les organisations terroristes non islamistes et non mafieuses…

Mais le problème dans le monde d’aujourd’hui tel qu’il est articulé et qu’il fonctionne, c’est que ces organisations là, terroristes non islamistes et non mafieuses, ne sont pas légions, sont ultra minoritaires, inécoutées et que, si par hasard elles se manifestent et parviennent à mettre en place des « alternatives », elles trouvent sur leur chemin, inévitablement toute la force armée, policée, ultra autoritaire et punitive du Sytème pour les empêcher de réussir dans leur projet…

S’attaquer aux dominants, aux ultra privilégiés, aux décideurs et à leurs structures, ça suffit pas car il faut en même temps s’attaquer aux mafias et au Jihad (en somme il faudrait une sorte de « Jihad contre Jihad sans dieu sans religion sans maître »)…