compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société

  • Années 1930-1940 et années vingt du 21 ème siècle

    Le contexte actuel, de société, d’opinions en général, de civilisation, de géo-politique, d’économie, de mode de vie au quotidien… Est différent en ces années vingt du 21 ème siècle, de celui qu’il était dans les années 1930, en France et en Europe… Il n’a même plus rien à voir, et établir une comparaison « ne tient pas la route »…

    Par exemple nous ne sommes plus en France et en Europe, dans le même antisémitisme que celui des années 1930-1940… À ceci près, cependant que l’antisémitisme reste de l’antisémitisme (une horreur inaccepatble)… Quoique… Avec l’extrême droite allemande d’Alice Weidel, « ça reste à voir » du fait la minimisation du nazisme du parti d’Alice Weidel…

    Dans l’immigration massive des années 1930 en France notamment, il n’y avait que des Polonais, des Italiens, des Portugais, des Espagnols… Mais pas de Maghrébins, pas d’Africains du Sahel ni de Lybie ni du Soudan ni d’aucun pays de la partie nord de l’Afrique, pas non plus d’immigrés venus du Moyen Orient…

    Et la France avait 40 millions d’habitants ; il n’y avait pas de surconsommation, pas d’internet et de réseaux sociaux…

    L’on ne parlait pas en 1930, de Jihad islamique, il n’y avait pas d’attentats terroristes islamistes…

    Le chômage des années 1930 était seulement lié au désastre boursier de 1929 qui avait alors relenti l’économie de l’époque ; nous avions en France en 1930, une industie (charbon, métallurgie, grandes entreprises employant des milliers d’ouvriers) ; l’on ne parlait pas de délocalisation, de fermetures d’usines…

     

    En ce qui concerne les partis de l’extrême droite, si les fondements de l’extrême droite demeurent les mêmes historiquement parlant, l’on ne peut pour autant comparer l’extrême droite des années 1930 à celle d’aujourd’hui…

    Ce qui me gêne de nos jours avec l’extrême droite, en France et en Europe – sauf avec Madame Meloni en Italie – c’est sa position pour le moins ambiguë sinon « un rien affichée » en face de Poutine et de son régime, et idem en face de Trump… (Meloni Trump oui mais pas Poutine)… Quant à Orban en Hongrie, il « m’emmerde avec ses guili-guilli à Poutine »

    Et c’est aussi le fait – évident- (mais minimisé ou occulté ou délibérément ou inconsciemment passé sous silence) que les partis d’extrême droite sont POUR les multi milliardaires, POUR les grands patrons, POUR la grande propriété privée…

    En ce qui concerne l’islamisme radical, cependant, il faut tout de même reconnaître que, à droite comme à gauche, l’islamisme en général ne convient à personne – sauf aux « pro couscous de l’amitié avec nos amis musulmans accompagnés de leurs femmes et de leurs filles voilées »…

     

     

  • Regard sur le monde depuis le début du 20 ème siècle

    Guillaume Apollinaire, Marcel Proust, Frantz Kafka… Et le mouvement « Dada » - puis des surréalistes – avaient changé, dans les milieux artistiques et littéraires du premier quart du 20 ème siècle, le regard porté sur le monde ; la grande guerre de 1914 – 1918 dans ses horreurs et son extrême violence ayant aussi été, un facteur déterminant sur ce reagrd porté…

    Et au-delà, bien au-delà des milieux artistiques et littéraires, c’est l’ensemble de la société, aux États Unis d’Amérique, en France et en Europe, qui est entrée dans – comme l’écrit Benoît Duteurtre dans « Ma vie extraordinaire »- « une première forme de modernité » - quoique cette « première modernité » en fait, ait été précédée par la « modernité ambiante » de la seconde moitié du 19 ème siècle – avec notamment les peintres impressionnistes, les poètes dits « maudits » Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé ; l’écrivain Emile Zola…

    Puis dans les années 1930-1940- 1950, avec encore une fois – la 2 ème- la terrible épreuve de la seconde guerre mondiale en tant que facteur déterminant – une nouvelle forme de modernité s’inscrit dans la continuité de la « première moderntité » mais avec ceci de particulier qu’elle s’est faite « aventureuse » et en même temps s’est « radicalisée » dans ses idéologies, dans les « systèmes de pensée » qu’elle a construits… Et c’est ainsi que la société – des milieux littéraires et artistiques jusqu’aux « gens du commun » a commencé à se fracturer, à « ne plus avoir les mêmes repères que ceux et celles des générations nées au milieu du 19 ème siècle…

    Puis de la décennie 1960 à la décennie 1990, avec ce qu’il est convenu d’appeler « Les trente glorieuses », l’on assiste – soit pour les uns, en le subissant, soit pour les autres en s’y jetant dedans – au développement d’un « maelstrom » dans lequel tournent et se meuvent les mécanismes de l’industrialisation, de la technologie, du consumérisme et de la tyrannie des nouveaux maîtres du monde…

    Et pour finir – mais… Soit dit en passant personne ne sait (tout en « croyant savoir ») comment cela finira (si ça finit) – Dans le premier quart du 21ème siècle (et encore davantage dans le deuxième quart commençant), la tyrannie des nouveaux maîtres du monde s’est considérablement accrue…

     

     

  • Alexis Carrel

    Né le 28 juin 1873 et décédé le 5 novembre 1944… Auteur de « L’homme cet inconnu »…

    De la part d’un médecin et d’un scientifique, il est -à mon sens- « assez choquant pour ne pas dire purement révoltant » de lire dans son ouvrage « Réflexions sur la conduite de la vie », ce passage… « scandaleux » dis je, à propos de la Femme :

    « … En médecine, pédagogie, science, philosophie, aviation ou affaires, elle est presque toujours inférieure à l’homme »…

    Et « La faute capitale de la société moderne a été de détourner les jeunes filles de leur fonction spécifique en leur donnant une éducation intellectuelle, morale et physique semblable à celle des garçons ; et en laissant ainsi s’implanter en elles des habitudes de vie et de pensée qui les éloignent de leur rôle naturel »…

    Alexis Carrel, issu de la bourgeoisie catholique pratiquante, rejoint ainsi la vision de la société du catholiscisme dominant en France, en Europe et en Amérique des siècles précédents, dans laquelle la femme devait être soumise à son mari, faire naître des enfants et exceller en « femme au foyer »…

    C’est cette vision là, de la femme, de son statut infériorisé et de soumission, qui est celle de l’Islam… Et du Judaïsme… Et dans le Christianisme…

    De la part d’un lauréat Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1912 « ça la fout mal un type – et un écrivain de surcroît – de tels propos au sujet des femmes » !

    « Des œufs et des tomates pourries sur sa tombe ! (Encore heureux qu’il ne soit pas au Panthéon !)… Le Panthéon soit dit en passant – réflexion purement iconoclaste et personnelle de ma part - « Panthéon rime avec pantalon, on te met sur le cul un beau pantalon ça en jette pour l’éternité » (rire)…

     

     

  • Une "géographie" de notre société

    Dans la société humaine des « pays développés » (économiquement et mode-de-vie-consuméristement parlant) du 21ème siècle en dépit de tout ce qui à terme, menace cette société…

    Il existe, très majoritairement, et cela dans tous les « milieux sociaux » - sauf peut-être celui de ces milieux le plus défavorisé – quoique…

    Un « type de personnage tout à fait emblématique, reproduit à des millions d’exemplaires, dont la caractéristique essentielle – et très nettement visible – est d’être à la fois « dans son droit et dans une juste raison de faire, d’agir, de penser, de se comporter de telle ou telle façon » ET en même temps « de se présenter, de se manifester publiquement, de se définir aux yeux de tous comme étant une victime de ce que d’autres lui font subir et qu’en aucun cas il ne peut tolérer »…

    Autrement dit « le bourreau et la victime » en même temps !

     

    Dès lors que des dispositions sont prises par des autorités accréditées, que des règlementations sont stipulées, que des limitations sont précisées, que des faits et gestes et comportements, et dires sont encadrés… D’une part…

    Et que des « gêneurs », des « offusqués », des « moralisateurs », se font « empêcheurs de tourner en rond »… D’autre part…

    Ce « type de personnage emblématique de la société consumériste développée du 21ème siècle » s’estime atteint dans sa dignité et invoque ces « droits » que lui confère la communauté à laquelle il appartient… Sinon même le « droit » qu’il s’est lui-même octroyé au nom de « sa » liberté…

     

    Et ce qui accompagne cet « état d’esprit » dans la société humaine du 21ème siècle – mais qui à vrai dire existait déjà depuis un peu plus de 50 ans (1970)… Cet « état d’esprit » consistant à se sentir victime d’un côté, mais dans son droit d’un autre côté ; l’est, accompagné, soutenu, encouragé… Dans la tolérance, dans la complaisance, dans le « laisser faire », par les gouvernements successifs en place, dans un « ordre du monde » et de « consensus », et… Il faut le dire aussi « la Gauche dans ses diverses composantes – NUPES actuelle » s’est « nourrie » de cet état d’esprit… Ainsi d’ailleurs que les partis politiques dits « modérés » de la Droite et du Centre… Et avec à présent le Rassemblement National – ex Front National, qui « là dedans met son grain de sel » (mais à sa manière – en « bon gendarme » qu’il se prétend pour la sécurité et le bien être sinon la liberté du « citoyen lamda honnête et travailleur»)…

     

    Et si l’on ajoute à tout ce « merdier » ambiant les réseaux sociaux, les médias, toute la clique des intellectuels des plateaux de télévision tous auteurs de bouquins… « On n’est pas sorti de l’auberge » !…

     

    Ainsi, toute la violence du monde s’amplifie de cette « géographie des comportements individuels et sociaux » en laquelle les exigences et les aspirations des uns et des autres, se heurtent, se combattent, se refusent à s’entendre et à s’accepter…

     

     

  • La société française depuis l'affaire Dreyfus

    Il y eut en France

    L’antisémitisme du temps de l’affaire Dreyfus, de la fin du 19ème siècle

    L’antisémitisme du temps de l’« État Français » sous Philippe Pétain et Pierre Laval, de l’occupation allemande, des années 1940 à 1944

     

    Et il y a présentement, en 2023

    L’antisémitisme d’aujourd’hui

     

    L’antisémitisme, qu’il soit celui de 1895, celui de 1942 ou celui de 2023, en France, c’est le même, dans la réalité et dans le vécu au quotidien qui sont ceux de 2023… Non plus certes dans la réalité et dans le vécu de 1895 et de 1942…

    Autrement dit, l’antisémitisme « c’est de l’antisémitisme, point barre »…

     

    Je ne peux plus supporter l’antisémitisme – je ne l’ai d’ailleurs JAMAIS supporté…

    Et je le déclare solennement, résolument et publiquement.

    Il est scandaleux, révoltant, indigne de notre pays la France, que des Juifs depuis ces dernières années, vivant, travaillant, ayant leur famille en France et de surcroît citoyens Français, puissent ne pas se sentir en sécurité dans notre pays, et doivent de résoudre à quitter notre pays pour se rendre en Israël…

     

    Je ne pense pas que la société Française ait beaucoup évolué depuis l’affaire Dreyfus : ce sont les mêmes opinions publiques de masse, les mêmes comportements de délation, les mêmes lâchetés, trahisons, indifférences, abandons, démissions, les mêmes rejets de l’étranger, de l’indésirable, du Juif, du migrant, la même violence latente, les mêmes individualismes, les mêmes inclinations à contester tout ce qui « ne convient pas », n’entre pas dans un ordre établi d’opinion, tout cela sur fond ou arrière plan de communautarismes, de politique en vigueur, de religion, de morale conventionnelle afin de se « donner bonne conscience », de ralliements opportunistes, de fractures sociales, de médiatisation et d’« air du temps »… Tout cela dans lequel s’engouffrent et dominent bon nombre d’intellectuels, de gens bien placés/bien pourvus et influents qui écrivent des bouquins et qu’on voit sur les plateaux de télévision dans des débats polémiques…

     

    Mais – il faut le dire aussi – en dépit de toute cette déliquescence de la société française, de toute cette violence et des dominations de l’opinion publique… En 1895, en 1942, en 2023… Aussi manifeste, aussi « orchestré », aussi évident, dramatique, et durable que tout cela soit…

    Il y a aussi – et il faut le dire, vraiment le dire et l’écrire et en témoigner publiquement – les mêmes solidarités, les mêmes générosités, dans la société française, avec les initiatives, les réalisations, les projets, le travail au quotidien de beaucoup d’entre nous de « gens de bonne volonté » ; les associations humanitaires d’aide sociale, secours populaire… Qui existaient en 1895, en 1942 et qui existent toujours en 2023 !

    Artistes, créateurs, écrivains, femmes et hommes de tous âges et de toutes conditions – actifs et retraités - impliqués dans l’humanitaire et dans des associations, gens de bonne volonté… Cela fait tout de même beaucoup de monde, sans doute un bon tiers de la population française ou même plus (il sera toujours difficile d’établir des statistiques)…