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  • Pensée matinale

    … Ce matin de très bonne heure, comme d’ordinaire en hiver ou en été, en pensant à la réforme des retraites qui agite la société française depuis bientôt quatre mois ; m’est venue également en pensée, le souvenir des dernières années, de février 1999 à janvier 2005, où j’ai travaillé, terminant ma « carrière », à la Poste des Landes, d’abord en tant que « Receveur chef d’établissement » à la poste de Lesperon jusqu’au 30 juin 2002 et ensuite jusqu’au 14 janvier 2005 en tant que « Brigadier EAR » (remplaçant) dans différents bureaux du groupement Landes Océanes…

     

    À mon arrivée en février 1999 à la Poste des Landes, je me suis heurté avec ma hiérarchie ainsi qu’à certains de mes collègues, une hiérarchie et des collègues « très système/système » (le système tel qu’il était déjà à la Poste à cette époque, et tel qu’il préfigurait le système actuel, que je n’ai pas connu, depuis 2006 où la Poste est devenue la Banque Postale, séparée de son activité courrier…

     

    Je venais, par mutation dans les Landes, d’un pays, les Vosges, de la région Lorraine élargie à toute la partie Est de la France, où durant les années 1990, exerçant la fonction de conseiller clientèle, j’étais reconnu dans mes « marginalités » si je puis dire, par ma hiérarchie (les animateurs, les directeurs de groupement, les receveurs chefs d’établissement des bureaux voisins et de Bruyères, les formateurs, les « DRH », etc.)… Ainsi que de bon nombre de mes collègues…

    Aussi fut-ce pour moi, en 1999 à la poste des Landes, un enfer, dont je suis en partie sorti lorsque mon directeur de groupement (Dax Landes Océanes) décida de me « parachuter » Brigadier EAR à partir de juillet 2002…

     

    Aujourd’hui en 2023, dix-huit années se sont écoulées depuis janvier 2005, et m’est venue en pensée ce matin, ce que pouvaient être devenus tous ces personnages de ma hiérarchie et de mes collègues, avec lesquels je me suis trouvé en conflit : mon directeur de groupement, mon directeur départemental, mon animateur, les chefs d’établissement des différents bureaux où j’ai exercé de 2002 à 2005… Qui, tous ces personnages, se pressaient autour des dirigeants, dans les cockails de réunion, se bousculant afin d’accéder à la table chargée de victuailles et de bouteilles de pinard…

     

    Sans doute ont-ils pour la plupart d’enre eux, poursuivi leur carrière « très bien notés » et dans des conditions « optimum » jusqu’à 60 ans (62 pour certains, les plus « chevronnés et engagés »)…

    Que sont-ils devenus, dix-huit ans plus tard ?

    « Si ça se trouve » leur pension de retraite ne doit guère être supérieure à la mienne que d’environ 100 à 200 euro… Et d’ailleurs, certains d’entre eux, qui avaient mon âge à l’époque ou étaient mes aînés de cinq ou six ans, sont morts ou en « séjour définitif EHPAD », plus ou moins « grabataires »…

    Que n’eûssent-ils opté, à une époque où c’était encore possible, pour le « congé de fin de carrière » ou pour la « cessation progressive d’activité » ! … Au lieu de s’agiter, de se contorsionner, le cul haut levé, le bras tendu, sur un « dada du manège » pour « choper le pompom avant que celui ou celle, assis derrière sur le dada précédent, ne le chope » ! (rire)…