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Mariages : "une affaire de sous!"

Un mariage « lambda moyen » dont le jeune mari et la jeune épouse gagnent en tant que salariés l’ un et l’ autre (Fonction publique ou entreprise PME) environ 1800 euro par mois, et dont les parents de l’un et de l’ autre ont -en gros- une « surface financière » équivalente à 30 000 euro ( compte courant, livret A, Plan Epargne Logement et Assurance vie épargne ) revient en moyenne à 13500 euro pour une centaine de personnes invitées au repas du samedi soir, avec : la location de la salle des fêtes, le traiteur, le DJ et la musique, la robe de mariée et le costume du marié, le photographe…

Et encore, pour cette somme, il n’y a pas l’apéritif géant où sont conviées 200 ou 300 personnes…

Pour peu qu’ il y ait 120, 130 invités au repas, et avec le lendemain dimanche à midi, une cinquantaine de personnes des deux familles… Et une animation de qualité avec professionnels de festivités privées, nous sommes alors très largement au dessus des 13500 euros…

« On va dire » qu’un mariage ça coûte autant qu’une voiture neuve !

Quel financement pour une somme d’environ 15 000 euro – ou plus – si les deux jeunes mariés et leurs familles ne disposent pas « cash » de la somme nécéssaire ? Une partie grâce à des économies et le reste en contractant un emprunt à la banque ? Le tout financé par un emprunt à rembourser sur 5 ans ou plus ?

Et « dans l’histoire » le fils ou la fille qui se marie, à moins d’être fils ou fille unique, a deux, trois autres frères et sœurs qui eux aussi vont se marier (résultat ; autant de fois 13500 euro en moyenne ou 15 000 ou plus)…

Quand on voit autour de soi, le nombre de mariages célébrés on se dit « mais où trouvent-ils l’ argent » ?

Vraisemblablement dans la plupart des mariages, le financement se fait avec un emprunt à la banque -à moins que «  papy et mamy » et que les parents « cassent la tirelire » (pour peu qu’ ils aient des économies, un «  coquet livret d’ épargne », un confortable portefeuille financier – ce qui n’est pas le cas de tout le monde)…

 

Et… Tant d’argent dépensé en une seule soirée pour un mariage… Alors que 2, 3, 5 ans après, c’est la séparation ! Le divorce ! (statistiques : 1 couple sur deux se sépare au bout d’un temps variant entre 2 et 5 ans)… Et, « si ça se trouve », les mensualités du prêt contracté pour financer le mariage, continuent à courir après la séparation !

Hallucinant ! Surréaliste !

 

Lors de ces « pendaisons de crémaillère » pour fêter l’installation dans la nouvelle maison - « lotissement les Alouettes à Sainte Tarte de la Midoue » ou ailleurs… Qui réunissent plusieurs couples et amis… C’est parfois l’occasion pour le mari venant d’emménager dans la nouvelle maison, de « lorgner » (et de fantasmer) sur la jolie voisine ou amie de l’ ami (ou pour l’ épouse d’en faire autant avec le voisin ou l’ami qui « en jette » question faconde, carrure,etc…)… ( Ah, les pendaisons de crémaillère ! Vous m’en direz tant!)

 

Le pire étant – entre autres pires – quand l’un des deux jeunes mariés est végétarien et l’autre pas, et que le ou la végétarien(ne) se barre au bout de 2 ans pour se mettre avec un non végétarien… Alors que dès avant le mariage, par « peur de perdre l’autre » ou pour « complaire à l’autre » l’un des deux « futurs époux » celui qui n’est pas végétarien, renonce à l’ entre-côte bordelaise, au «  poulet à la mamy », au « petit cochon au tourne broche » !

 

 

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