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  • En tongs au pied de l'Himalaya, film de John Wax

    Avec Audrey Lamy, Nicolas Chupin, Eden Lopes…

     

    Présenté comme étant une « comédie », ce n’est point à vrai dire une comédie mais plutôt une comédie dramatique sinon un drame…

     

    Andréa, un petit garçon de 6 ans et demi – soit dit en passant l’enfant qui joue le rôle d’Andréa dans le film, a plutôt le physique d’un enfant plus âgé que 6 ans et demi – scolarisé en classe de maternelle, est atteint d’un « trouble du spectre autistique », il est « hyper actif » dans ses gestes et comportements – sans cesse la « bougeotte »…

    Il doit faire sa rentrée en grande section de maternelle, mais il n’est pas au niveau en ce sens que son état, et que ses comportements ne s’améliorent pas.

    Pour Pauline (Audrey Lamy), sans revenus fixes, séparée de Fabrice le père d’Andréa, la vie quotidienne est difficile, une succession d’échecs, avec alcoolisme en plus… Et c’est donc pour Pauline la maman d’Andréa, comme le dit le titre du film «  gravir l’Himalaya en tongs »…

     

    En France actuellement, 700 000 personnes dont 100 000 de moins de vingt ans, sont atteintes de « troubles du spectre de l’autisme » et 1 enfant sur 100 vient au monde avec ce trouble de l’autisme… Dans certains départements et régions de notre pays c’est même 2,3 enfants sur 100, qui sont atteints d’autisme…

    Sans compter aussi les trisomiques (1 enfant sur 1000 nait trisomique)…

    Il n’existe pas en France – ou très peu et disons « embryonnaire » - de structure éducative adaptée pour les enfants autistes ou trisomiques, de telle sorte que ces enfants sont, par manque d’établissement adapté, intégrés dans des classes de maternelle, puis dans des classes d’école primaire, de collège… Dans les conditions difficiles que l’on connaît…

     

     

    700 000 personnes atteintes de « troubles du spectre de l’autisme », aggravé par une hyper activité se manifestant par crises dans les comportements et gestes pouvant être violents et difficiles à supporter pour les parents, les frères et les sœurs quand il y en en a, pour les accompagnants de ces enfants… Cela donne une idée de l’état de la société dans laquelle nous vivions au quotidien, puisque souvent livées à elles mêmes ces personnes inadaptées socialement, sont disséminées partout dans notre pays, avec tous les problèmes que cela pose…

     

    Ce film c’est à le voir, « une plongée dans l’enfer que vivent au quotidien, des mères élevant seule leur enfant difficile, des parents, des familles, des éducateurs ; dans une société fracturée et abîmée »…

     

     

  • Dans les guerres l'attaquant envahisseur a toujours tort

    Les guerres font pleurer les mères

    Disent les anti-guerre

    Qui ne voient dans les guerres que des victimes

    Qui elles ne sont pas des soldats dans les tranchées

    Mais des femmes et des enfants dans les ruines des maisons écroulées sous les bombes

    Mais les mères qui pleurent

    Dis-je

    Et assume de le dire

    Ne sont pas les mêmes selon l’armée qui se bat

    Celle qui se défend

    Celle qui attaque

    Ainsi les mères Russes

    Ainsi les mères Nord Coréennes

    Dont la peine m’indiffère

     

    Les lois de la guerre

    Qui excluent la barbarie

    L’exécution de prisonniers

    Appliquées aux attaquants vaincus ?

    Non !

    Pas aux soldats Nord Coréens venus en appui de l’armée russe !

    L’envahisseur

    A toujours tort

    C’est lui le barbare

    C’est lui le criminel de guerre

    Pas de Loi pour limiter ou réglementer le traitement de l’agresseur mis hors d’état de nuire !

    Mais la corde pour le pendre

    Ou le fusil pour lui trouer la poitrine

    Et le poing levé à sa mère en pleurs !

    Et pas de sépulture

    Pas de stèle ni de prière à quelque dieu que ce soit

     

    Une sorte de « morale internationale » - qui, à vrai et précisément dire, est celle des pays « soi-disant moralisateurs »- prétend fixer des règles à la guerre…

    Mais la guerre, ça n’a rien à voir avec une rencontre entre deux équipes adverses de football ou de rugby : au foot et au rugby il y a des règles qui s’appliquent ; à la guerre s’il y a des règles elles ne sont que théoriques…

    Appliquer des règles pour traiter des barbares, non !

    Il y a ceux qui disent : si on traite un barbare avec les mêmes méthodes qu’utilise le barbare, on est un barbare, tout civilisé que l’on prétend être…

    Il n’y a pas de barbarie quand on se défend, quand on élimime des barbares dans la plus grande des violences … Car la cruauté avec laquelle on traite un agresseur barbare revêt un caractère de normalité, bien que cette « normalité » soit éludée…

     

    Les guerres du 21ème siècle font, en proportion du nombre d’habitants par pays d’une part, et dans le monde entier d’autre part ; beaucoup moins de morts que durant chacun des siècles précédents, avec des armes bien plus puissantes pourtant…

    Mais ce sont les Médias de l’information qui dimensionnent les guerres actuelles avec bien plus d’ampleur que jadis…

    Et – surtout – au 21ème siècle – c’est l’hypocrisie qui a atteint un niveau d’évolution et de développement qui dépasse celui qui existait par le passé… Et cette hypocrisie est « la forme la plus achevée, la plus évoluée, de la barbarie…

    Et « aussi  entrée dans les mœurs » qu’elle est, la « nouvelle barbarie  des temps présents » est qualifiée de « civilisation », elle est dans l’esprit des gouvernants, des législateurs, des dominants et des décideurs, des penseurs, des intellectuels, de toutes les catégories sociales… Elle fait ce qui se condamne, ce qui se stigmatise, elle fait les « levées de boucliers » en face de ce qui heurte l’opinion… Elle prépare aux violences, aux conflagrations à venir, celles que l’on craint le plus… Et ne manqueront pas de survenir « à force de... » !

    Tout le monde a en esprit que, du temps de Philippe le Bel fin du 13ème siècle début du 14ème, quand on décapitait à la hache, écartelait, torturait, rouait, pendait aux gibets, c’était « cruel et barbare »…

    Mais… Que dire de ce qui aujourd’hui se fait ? C’est « plus aseptisé » peut-être ?

     

     

  • Ah ces beaux meubles de jadis !

    Armoire.jpg

    Si plantureux, si hauts, si lourds, si larges, qui peuvent valoir des fortunes ! Mais qui vont aujourd’hui à la casse, en déchetterie, aux Emaüs !

     

     

    De très beaux meubles en bois massif, fabriqués pour durer le temps de plusieurs vies – soit 2, 3, 4 générations sinon plus… Et qui, chez des antiquaires peuvent valoir des fortunes… Sont aujourd’hui remplacés par du mobilier jetable, ou, encore plus pratique, par des placards muraux intégrés, ou des « kits » d’étagères amovibles et extensibles…

     

    Il est vrai aussi, de nos jours, que ces antiquaires que l’on imagine « plantureux », tels de vastes armoires, coiffés d’un chapeau de feutre, vêtus d’un manteau de fourrure ; le verbe « coloré » et abondant, âgés en général de 50 à 60 ans, et que l’on voit dans les galeries passantes parisiennes, au marché de Clignancourt, ou tenant salle des ventes dans nos villes… Et qui « vous en imposent » par leur faconde, par leur assurance… Et qui « s’y connaissent » en matière de styles, d’époques, de raretés… Ces antiquaires dis-je, sont « par les temps qui courent » vieillissants, vont bientôt « prendre leur retraite » et… N’auront trop guère de successeurs…

     

    Il est vrai aussi que dans les maisons dont on hérite et que l’on fait vider ou débarrasser – de la cave au grenier… De ces très beaux meubles – armoire normande du 17ème siècle, table bretonne du 16ème, etc. … Partent à la casse…

     

    Quel fils, quelle fille, quel neveu, quel cousin ; héritier et demeurant à mille kilomètres ou à l’autre bout de la planète, en effet, assumerait sans sourciller le transport longue distance très onéreux, de l’un de ces très beaux meubles… Et puis, chez lui, où le mettrait-il ? Déjà, dans sa maison où il vit depuis 20 ou 30 ans, il n’y a de place nulle part…

     

    Résultat, en fin de premier quart du 21ème siècle… On jette, on casse, on « fourgue » en déchetterie ; les maisons dont on hérite on les fait vider – soit vente sur place tel jour (ce que l’on appelle « vide-maison ») soit carrément extrait et conduit en déchetterie, tout ce qui est en bois finit en granulés pour des chaudières…

     

    Quels jeunes de moins de trente ans en couple avec 2 ou 3 enfants, ou même quels moins jeunes de 40 à 50 ans, aujourd’hui, « faisant construire » en lotissement – des maisons standardisées – sont intéréssés par une énorme armoire normande du 17ème siècle, forcément trop haute, par du beau mobilier de style, d’époque, qui, jadis – il n’y a encore pas si longtemps- valait « une fortune »… Mais aujourd’hui faute d’amateurs ne vaut plus rien !

     

    La « belle/belle sallammama – en merisier- de ta maman morte d’un cancer à 60 ans » et qui t’étais destinée, toi le fils unique héritier… Parce que le transport sur mille kilomètres te coûterait quasi autant que la belle salamma – table six chaises et buffet – tu la « fourgues » aux Emaüs !

     

    C’est vrai, jadis, au 19 ème siècle et encore dans la première moitié du 20ème, avec le peu et le strict nécéssaire qu’on avait chez soi, le buffet de la mémé, on le hissait sur une charrette à dada et hue !

    À peine 2 lieues – huit kilomètres- jusqu’à la maison du fils bûcheron ou tâcheron…

     

     

     

  • "L'ombre de l'ombre" ou l'indéfinissable en l'autre, en nous ...

    Au delà de ce que l’on perçoit de vrai, de profond, d’authentique chez une personne en particulier, une femme, un homme, et qui sans aucun doute l’est vraiment…

     

    Et au-delà même de la relation de sympathie, ou si l’on veut « d’atomes crochus » que l’on peut avoir ensemble, au-delà de ce qui nous unit dans nos projets, dans nos activités, dans nos aspirations ; au-delà encore de l’idée que nous nous faisons du monde, de la société, de l’environnement où nous vivons, l’un et l’autre… Et tout cela en dépit de quelques différences de sensibilités ou d’opinions ou de projets, ou d’aspirations…

     

    Il demeure chez certaines de ces personnes avec lesquelles nous nous entendons si bien, un côté « indéfinissable » (ou « indicible ») voire parfois « obscur » et qui nous interroge… Mais qui pour autant ne nous met pas mal à l’aise – ou alors « juste un peu par moments et dans des situations imprévues, inhabituelles, sensibles »…

    Et ce côté « indéfinissable » ou « indicible » - ou « obscur – il arrive que l’on le perçoive aussi, au travers ou delà de ce que l’on perçoit de vrai, de profond, d’authentique… Un peu comme une ombre - « l’ombre de l’ombre dirais-je » dont nous ne sommes point sûr…

     

    Mais il y a encore, parmi nos connaissances, proches, amis, ce que l’on appelle des « bipolaires » c’est à dire des êtres femmes et hommes, ayant en eux comme deux personnalités opposées qui coexistent et tour à tour se manifestent en fonction d’une situation vécue, d’un événement survenant « modifiant la donne » en quelque sorte…

     

    L’existence du côté « indéfinissable, indicible, inconnu, parfois obscur, et qui porte à s’interroger » étant une réalité au même titre que l’existence du jour et de la nuit… Il n’y aurait donc dans l’absolu, pas de personnes « de confiance totale » (ou d’une fiabilité à toute épreuve »)…

     

    Reste cette « aspiration » que l’on peut avoir,  d’offrir à son prochain ce dont il peut être certain, absolument certain, de notre personne, sans la moindre ambiguïté et qui exclue l’indéfinissable, l’indicible ou « l’ombre de l’ombre »… Quand bien même existe l’ombre… Car tout homme, toute femme, porte en lui, en elle, une part qui n’est pas « de lumière » - sans être forcément une part d’obscurité – quoique parfois oui… Reste la question d’assumer ou non cette part qui n’est pas « de lumière »…

     

    En somme, ce qu’il y a de sûr, de fiable, de vrai, de solide, en soi, dont l’autre ne peut douter… L’est d’autant plus encore, sûr, fiable, vrai, solide… Qu’est assumée et non dissimulée l’ombre en soi… Du moins cette part d’ombre en soi dont on reconnaît et assume l’existence… À défaut de connaître ce qui en nous, demeure inconnu et sur lequel nous n’avons pas de pouvoir…

     

     

  • Une idée comme ça, qui me vient...

    Nos pensions de retraités, nos salaires de personnes actives en entreprise, fonction publique, etc. … Ainsi que les prestations sociales que perçoivent de nombreuses personnes, enfin, autant de paiements qui nous sont faits…

    Tout cela versé sur nos comptes bancaires par internet depuis des centres de gestion automatisés… Virtuellement pourrait-on dire mais en même temps aussi concrètement comme cela se faisait jadis, du temps où il n’y avait ni internet, ni numérique, ni informatique, et où il fallait se rendre à un guichet de caisse percevoir en numéraire…

     

    Si d’un seul coup, du jour au lendemain, tout cela s’arrêtait, comme totalement grippé, gelé, par une immense panne générale, plus aucun accès à nos comptes, distributeurs automatiques d’argent liquide devenus inutilisables, plus aucune transaction financière, de paiement de quoi que ce soi !

     

    Et que néanmoins il faille par nécessité, se nourrir, se loger, s’habiller, mettre de l’essence dans sa voiture, se procurer tout ce dont on a besoin au quotidien, qui n’est aucunement gratuit et ne l’a jamais été…

    Comment ferait-on alors ? Que se passerait-il ? Avec nos cartes bancaires désormais muettes, sans liquidités, nos comptes inaccessibles ?

     

    J’imagine le chaos, la panique, le désarroi, la sidération, l’impuissance, tout cela généralisé, universel, planétaire…

    Reviendrait-on au troc ? Que signifierait « être riche ou être pauvre » ? Peut-être (c’est une idée) que cent euros, ou dix ou vingt ou mille … Se verrait remplacé par une heure, dix heures, cent heures de travail ou d’activité de service rendu, de production de quelque chose… Encore faudrait-il être en capacité de produire, de faire, d’exercer… Mais alors qu’en serait-il pour obtenir des denrées alimentaires sur des marchés, dans des boutiques, ou toutes sortes d’équipements de nécéssité, comment « retraduire » autrement qu’en argent – liquide ou par écriture ou par opération automatisée internet numérique informatique, le « paiement » qui devrait alors être fait ?

     

    Et pour les transactions achats ventes dont le montant excède la somme de ce que coûte un produit dont en a besoin et que l’on se procure  ? Par exemple pour acheter une voiture, un terrain, une maison ?

     

    Ces centres de gestion des retraites à payer aux gens, et de versements de prestations, de salaires, fonctionnent avec de la technologie de pointe automatisée, des algorythmes ; des données compilées, de l’informatique, du numérique, de l’Intelligence Artificielle, de la robotique… Et tout cela marche avec de l’électricité.

     

    Imaginons une panne électrique ou un bug gigantesque créant un dysfonctionnement majeur affectant toute la planète : tout ce qui est électrique s’arrête, les batteries ne peuvent alimenter que durant 6 à 8 heures au mieux, après plus rien, rien de rien ! Tout s’arrête !